✎ PRÉNOMS & NOMS Billy Marlon Shultz ( rayez la mention inutile, c'est ça quand votre père idolâtre un acteur de cinéma).
✎ DATE/LIEU DE NAISSANCE & ORIGINES Né dans un bled pourri, au fin fond d'une cambrousse arride quelque part en Australie. J'suis un mec de l'outback. Un cul-terreux qui , arrivé en ville a fait son chemin. D'accord, je suis né un 29 Février, en 1981. Dites vous bien que je ne fête pas mon anniversaire tout les ans. Avant de tailler ma route : Shultz c'est germanique mais ça : on s'en fout.
✎ STATUT CIVIL - Civilement : je suis aussi libre que peut l'être l'air. Volatile, éthéré. Je suis ce que l'on appelle un arbre sans racine ou un mec sans laisse. J'suis pas un toutou : pas besoin d'être rattaché à une quelconque femelle. Blague à part : compliqué, ne retenez que cela.
✎ PROFESSION/ÉTUDES Coast Guard.

✎ COMMENT PERCEVEZ-VOUS VOTRE PERSONNAGE ? - Billy est un chieur de base. Un homme de cro-magnon. Un emmerdeur.- Sa franchise lui a souvent attiré des ennuis que ce soit au sein de son équipe ou bien au sein de sa " famille". Sans tact , il met toujours les pieds dans le plat. Toujours .« Rien à foutre que ton gosse ait 37 de température parce que c’est NORMAL. En revanche, que tu rates ta ronde à cause de ça : ça ce n’est pas normal !»
Peu loquace devient un vrai moulin à parole lorsqu'il est en colère. Il le dit si bien :« Je suis ce que je suis alors si tu débarques la bouche en cœur pour m’amadouer : repars la queue entre les jambes : j’suis pas ton homme. »
- Billy Shultz ? Le capitaine ? C'est un homme à valeur. Légèrement machiste, aussi.
Machiste, peu sociable : il accumule les tares, le pire c'est qu'il s'en complait.

✎ COMMENT LE VOYEZ-VOUS ÉVOLUER ? -Comment est-ce qu’il va évoluer ? Difficile d’imaginer. Disons : qu’il devrait d’abord enterrer la hache de guerre avec sa famille. Aller de l’avant vis-à-vis de son passé. Repartir sur de bonnes bases. Il devrait ouvrir son cœur et sa bouche aussi, parce qu’il faut lui soutirer les mots (les insultes, elles, ne se font pas prier). Il devrait songer à gravir les échelons voire changer de job (même s’il a été promu capitaine il y a peu), il devrait s’établir au lieu de toujours papillonner. Avoir des gosses du moins, commencer par les apprécier. Payer son loyer ponctuellement. Manger sain et équilibré. Faire un ménage radical dans son mode de vie. Accorder sa confiance et ne pas chercher à perdre celle des autres. C’est un trouffion, il faut lui laisser le temps de s’adapter.Les changements arrivent par étape et comme il est lent, cela risque de prendre beaucoup de temps. -

✎ COMMENT DÉFINISSEZ-VOUS LES RAPPORTS QU'IL ENTRETIENT AVEC LES AUTRES ? COMMENT VOTRE PERSONNAGE EST-IL PERÇU ? « Mon voisin d’à côté ? ‘ Connais pas. Il sort tôt le matin et rentre tard le soir. Je crois qu’il deal de la marijuana ou quelque chose du genre. Mais…garez-le pour vous, surtout.» Mary- Alice, 55 ans, girl next door.
« Billy ? Oh c’est un client régulier, il débarque sur les coups de 5 heures, prend un corsé, des œufs brouillés et demande un muffin après quoi, il part. Même rituel, tous les jours – dimanche inclus, parce qu’on ouvre le dimanche- même heure » Truman, 35 ans, tenant de snack.
« J’lui répares sa caisse au moindre soucis. En général, il paye généreusement » Jeffrey, 27 ans, mécano.
« Sous prétexte que c’est le capitaine, il s’croit tout permis. La dernière fois, j’ai dû annuler un rencart pour qu’il puisse prendre du repos. Abus d’autorité, point. » Teddy « Ted = Tank » Finley, garde côte.
Apprécié par certains, détesté par d'autres : il survit.

✎ QUE REPRÉSENTE GOLD COAST ET SA BANLIEUE POUR LUI ? - Avant Gold Coast, il y avait eu Sydney : pendant deux ans. Puis, un poste avait été libéré. Sa formation de garde côte avait été faite là. Il vit sur Broad Beach, entouré de teuffeurs, de surfeurs accros aux drogues douces. Il vit là et c’est sa voisine qui ose dire « ce mec est louche ». Au lieu de se mêler de la vie des autres, elle devrait songer à se ligaturer les trompes ; juste au cas où. Paisible. Toutefois très mouvementée : sa vie en ces lieux. L’air est bon, l’ambiance agréable quoique parfois insoutenable dû à toutes ces nuisances sonores qui rythment le voisinage à l’occasion. Billy n’a pas la moindre intention de déménager. Il 'sy plait, aussi étrange cela soit-il.-

✎ AVATAR / CODE DU FORUM Quel code ? Ici , sur Gold Coast ?
✎ PSEUDO / AGE Nounours 20 piges.
✎ GROUPE - workers
✎ COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? COMMENTAIRES ? Dirk James Grant : c'était moi. J'aime vos bouilles : alors , je parasite un max !

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« Billy les deux demi-douzaine de bottes de foins ne vont pas se transporter toutes seules. Il y a une sacrée trotte, de l’enclos au hangar ! » « Pigé man’, j’arrive ».

J’ai grandi dans un ranch, près d’Echuca, dans L’Etat de Victoria. J’y ai chevauché, trimé. J’y ai cultivé la terre, dressé des animaux. Trait des vaches, brosser des bêtes de concours. J’y ai appris tellement de choses et m’y suis senti « limité », bon à rien. Je m’y suis hais et sous-estimé. J’y ai rêvé du « ailleurs » et j’en suis parti. Contre l’accord de mon père, qui voyait en moi le futur « Master », contre l’accord de ma mère : qui pensait que j’épouserais la fille de son amie. J’voulais voir du pays et ne pas rester cantonné : label agriculteur.
J’ai pris mon bric à braque, j’ai dégommé mon compte en banque, j’ai vidé toutes mes étagères et j’ai pris la tangente. Vivre, respirer un autre air : c’était ça, mon but. J’y suis arrivé.

« Une honte, c’est tout ce que tu es ! Tes coups d’fil, tu te les gardes : compris ?» « M’interdire de parler à maman, c’est tout ce que tu as trouvé de mieux ? C’bon, tu as raison d’un certain côté : j’ai honte d’être ton fils » On dit quoi ? Mieux vaut être seul que mal accompagné ? Qu'on ne choisit pas ses parents ? Parfait, je fais avec. Parfait, je suis une honte. Parfait, allez voir ailleurs si j'y suis.

Bye-Bye Echuca, Hi Canberra. J’y ai été mécano, pendant trois ans. C’est ça quand on vous a appris toute votre enfance à réparer des tracteurs et autres engins agricoles. Vous vous diversifiez et vous devenez ce que vous n’auriez jamais voulu être même si une fortune vous avez été proposée. Seulement quand on débarque d’une prairie à la ville, on s’sent étranger, à la ramasse. Un rat des champs dans la ville. ‘Brin parasite. J’ai été maculé de cambouis, j’ai enduré un patron connard fini, des collègues prétentieux sans raison. J’ai juste voulu poursuivre mon rêve : fuir. J’ai fui et je me suis senti chuter : PLOCK, PAF : ça m’a défiguré !

« Bordel Billy, les joins d’culas, rapide j’ai pas l’temps ! » « ‘Fallait m’le dire qu’mon boulot c’était bouffon, j’aurais rangé l’stylo » « T’as pas les mains d’écrivain mon vieux, calleuses comme elles sont, elles sont tout juste bonnes à réparer des fuites ! » Pas la peine de préciser que je lui ai refait le portrait ? Que deux semaines passées, il avait la gueule toujours aussi enflée ? Pas la peine de préciser que j’ai été viré ? Pas la peine de préciser que ça n’a pas été facile de trouver un autre job ?! Pas la peine, oui, parce que j’ai eu peine à payer mes factures, les jours qui ont suivi.

« Bon Dieu, c’est la ruée ! Ils se sont passé le mot, on dirait. Tu pourrais t’activer davantage ? On a besoin des couverts ». Faire la plonge : je vous le déconseille. Ca vous rends les mains laiteuses complètement plissées. Votre peau vous déteste, vous vous détestez entièrement. Quoi ? Pas assez bien pour avoir un meilleur statut professionnel ? Pas assez motivé, peut-être ? « Normalement, j’ai fini mon service. Il est où Blaine ? C’est lui qui doit prendre la relève ! » « Cloué au lit » « …avec une blonde, comme d’hab’ ! La seule maladie qu’il pourrait s’choper c’est une MST ! J'suis pas un pigeon, trouve-toi un remplaçant»
Billy Marlon -ou comment changer de boulot toutes les deux semaines ou presque- Shultz !

Puis, un matin – miracle divin- j’ai lu un article, intéressant. Les gardes côtes de Sydney étaient en plein recrutement. Révélation suivit de deux ou trois coups de trompettes : BINGO, mon vieux. Tu as trouvé le St Graal du travail passionnant. Madame motivation est venue toquée à ma porte, le pas emboité par sa fille : détermination et sa compagne : ambition (motivation et ambition sont gays). J’ai à nouveau plié bagage. Taillé la route, posé mes bricoles dans une autre town. J'ai toqué à la bonne porte, j'ai signé certains papiers. J'suis entré en formation en ne sachant absolument pas à quoi m'attendre. J'étais Billy, vous savez, le fils cadet d'un éleveur de chevaux, d'une vétérinaire : j'étais Billy Shultz "Le brave gars". Cela m'était paru suffisant.

« Le mal de mer recrue ? » m’avait craché l’instructeur, à deux centimètres de mon visage. Le teint pâle : en effet, je n’étais pas dans mon état. La flotte, je ne l’appréciais que sous une douche ou dans mon verre. Oui, probablement que j’avais le « mal de mer », on dit souvent qu’on ne guérit le mal que par le mal. Seulement, on n’éteint pas des incendies avec du feu ?
Entrainement à la plongée, au sauvetage en eau turbulente. Gestes de premier secours. Nous étions quarante-trois, nous nous vîmes quatorze en arrivant au port. Etonnement, je faisais partie des « meilleurs ». Incroyable : j’étais bon pour sauver des vies, surveiller des côtes, balayer des périmètres. Petit à petit, je m’imprégnai de ce métier, j’en devenais dingue. Je remontai cette foutue pente glissante qui - c'fou- ne glissait plus
« Alors recrue, major ? » « Humble, Msieur » « Restez ainsi, Rocket »..« Un poste s’est libéré sur la Gold Coast, j’ai jugé bon de vous prévenir » « Merci, Lieutenant »
Une soirée de Janvier, je fermai la porte d’un appartement. Le lendemain, j’en ouvrai une autre, cette fois-ci : une maison, un endroit cosy. Pas très spacieux, pas très délabré. Mon chez moi, j’étais décidé à y demeurer le plus longtemps possible, j’y suis encore – présentement-.
« J’les aime brunes » « OMG, encore un mec qui croit qu’il peut m’avoir » « Si seulement ça s’arrêtait là » « Ce qui veut dire ? ». Vingt minutes plus tard, elle s’offrait à moi dans les W-C d’un bar sur la plage. Je ne vivais que de ce genre de relation, préférant oublier les demoiselles qui m’avaient un jour piétiné le cœur. Pas de cœur, que du Q, une lettre que j’affectionnais davantage que le M pire que le N. Q prenez ça, c’est bon, c’est bien et ça ne mange pas de votre pain : le lendemain ça s’barre, ça ne rappelle pas. Ça sort de votre vie aussi vite que ça n’y est entré. Une ombre sauvage à mon horizon, la pétasse qui m’avait floué comme un débutant. ‘ Parait que c’était une escroqueuse pro. Est-ce que je vous ai parlé de ma promotion ? Non ? Plus tard, peut-être. En attendant, le devoir m’appelle.

TO BE CONTINUED