✎ PRÉNOMS & NOMS Quinn Elena Stefani Mason
✎ DATE/LIEU DE NAISSANCE & ORIGINES Sydney le 21 décembre 1986, quatorze minutes après mon frère jumeau. Ma mère a fait fortune dans la banque tandis que mon père est dans la politique, nous venons donc d'un milieu extrêmement favorisé dans lequel les apparences, parfois trompeuses, sont une question de vie ou de mort.
✎ STATUT CIVIL Célibataire, à mon plus grand regret. Vous y avez crû ?
✎ PROFESSION/ÉTUDES Mes professeurs de musique voulaient que je fasse musicologie après avoir obtenu mon diplôme supérieur au conservatoire et j'ai comme tout adolescent - jeune adulte - qui se respecte voulu m'émanciper de toute autorité (puisque je n'en avais aucune de mes parents) en refusant catégoriquement d'aller, je cite : « dans une putain de formation de merde ». J'aurais dû parce que je n'ai rien fait mais qu'en plus de ça, j'ignorais totalement ce qu'était musicologie et en me documentant plus tard, j'ai découvert que la formation m'aurait plut mais égo quand tu nous tiens... je n'y suis jamais allée.

✎ COMMENT PERCEVEZ-VOUS VOTRE PERSONNAGE ?
Quinn est une jeune femme instable, son mode de vie ne lui permet plus de distinguer le jour de la nuit. Ses excès la détruisent petit à petit sans qu'elle puisse s'en apercevoir puisqu'elle n'a ni conscience de réalité, ni conscience de limite. Elle s'ennuie profondément dans sa vie si bien que toute chose qui puisse la sortir de son quotidien peut la rendre hystérique dans le bon, comme dans le mauvais sens. Contrairement à ce que l'on pourrait penser d'elle, Quinn n'est pas imbue d'elle-même même si cela semble vrai, ce n'est pas non plus un masque, elle ne tente pas non plus de se voiler la face. Elle ne respecte pas son corps. Le sexe n'est pour elle qu'un désir physique sans visage, ce qui ne veut pas non plus dire qu'elle tient un palmarès aussi grand que celui de son frère jumeau. Q. Elena est quelqu'un d'impulsif, elle peut couvrir de cadeaux la personne qu'elle aura jugé digne d'obtenir son attention et la rejeter finalement d'un revers de main. Pour elle, l'amour et les sentiments se différencient promptement du sexe. Elle considère que les deux ne peuvent s'assembler parce qu'ils sont trop distincts l'un de l'autre. L'un parle de son propre plaisir, d'une chose que l'on provoque et dont on peut se lasser et l'autre d'éternité. Il est tout à fait possible pour elle d'aimer une personne sans coucher avec parce que l'amour représente pour elle bien plus qu'un désir charnel, une communion, deux âmes qui se répondent. Elle n'idéalise pas l'amour bien qu'elle ne veuille pas partager une relation de la sorte, elle sait que ce qu'elle s'imagine n'existe pas mais c'est bel et bien sa vision de ce que serait l'amour, si celui-ci était conçu pour lui répondre. Et même si la demoiselle changeait d'avis, elle ne trouverait certainement pas chaussure à son pied, celle-ci est changeante, se lasse vite et est plutôt sélective dans ses conquêtes qu'elle considère plus comme des jouets que des êtres humains. Désinvolte, elle ne tient pas ses promesses bien qu'elle en fasse rarement même s'il s'agit plus pour elle de couper court à une conversation que de répondre au besoin de l'autre. L'autre ne compte pas, l'autre est volatil. Toute personne ne peut s'intéresser à une autre jusqu'à la fin, à son image, tous se lassent si bien qu'elle prend de l'avance par peur, inconsciente néanmoins, qu'on puisse l'abandonner comme d'autres l'ont déjà fait, brisant un être qui aurait pu se construire comme toute personne normalement composée, portée par un cercle d'amis bienveillants et peut-être une personne capable de l'apprécier comme elle est.

✎ COMMENT LE/LA VOYEZ-VOUS ÉVOLUER ?
Compte-tenu du cadre dans lequel elle vit, je ne pense pas vraiment avoir le loisir de voir évoluer Quinn, je pense que ses excès finiront par avoir raison d'elle. Non pas qu'elle se sente plus forte qu'elle ne l'est, seulement parce qu'elle n'a pas conscience de ce qu'elle fait et qu'elle n'a pas eu de parents pour la mettre en garde et peut-être au final, pas de véritables amis pour prendre soin d'elle. Je pense qu'elle va mener un dur combat contre elle-même, pour la vie, dans le but de la comprendre et de l'apprécier. Quinn est très proche de son jumeau, ils sont très fusionnels et je pense qu'est là le problème. Ils sont liés, ils ne peuvent aller contre ce lien si bien que lorsqu'un jumeau souffre, l'autre aussi, c'est quelque chose de bien plus fort qu'on l'imagine. Son frère étant dans un état un peu similaire, je me demande seulement si les jumeaux ont un avenir et si ils peuvent le bâtir ensemble car il est certain qu'un des deux finira par partir ce qui entraînera la perte de l'autre. Lequel cependant sera plus faible que l'autre pour être le premier ? Je n'en sais rien, advienne que pourra mais, j’espère profondément que Quinn même si elle n'est pas prête, trouvera une personne qui saura l'apprécier pour ce qu'elle est et prendre soin d'elle car je pense qu'elle est encore un enfant au fond de l'âme. Elle a besoin de limites, qu'on lui dise non et qu'on lui montre qu'on ne la laissera pas tomber mais quand on voit la manière dont elle vit, qui aurait envie de vieillir à ses côtés ? Dans un rêve, peut-être qu'elle pourrait un jour se confronter à la réalité, voir qu'elle se détruit au même rythme que son frère et grandir afin de pouvoir évoluer, de ne plus faire du sur place, peut-être qu'elle mettra à profit son argent pour aider des causes humanitaires, peut-être même qu'elle se mariera avec quelqu'un qu'elle aimera, qui sait, peut-être deviendra t-elle une mère comblée, je n'en sais rien. Je ne sais pas ce qui se passera mais une chose est sûr; j'aime beaucoup Quinn et j’espère qu'elle parviendra à exorciser ses démons, s'assoir sur le fauteuil d'un médecin pour régler ses traumatismes ! Le personnage de Quinn sera en tout cas abordé en profondeur puisque les sujets choisis me touchent énormément et qu'il sera intéressant de voir l'approche de cette jeune femme dans cette quête qu'est la vie car finalement, Quinn ne part de rien. Tout reste à construire.

✎ COMMENT DÉFINISSEZ-VOUS LES RAPPORTS QU'IL/ELLE ENTRETIENT AVEC LES AUTRES ? COMMENT VOTRE PERSONNAGE EST-IL PERÇU ?
Comme dans toute ville qui possède une vraie communauté, qu'elle soit soudée ou non, il est facile d'être jugé dès le premier regard, par le moindre de nos actes. Quinn n'échappe pas à la règle tout comme son frère, que ce soit par jalousie ou tout simplement parce qu'on ne les connait pas. Le fait qu'ils ne dévoilent rien les rend mystérieux. On s'imagine probablement de Quinn un passé de prostituée parce qu'on a put l'apercevoir de manière suggestive à la sortie d'une discothèque, de maison... quelque part, imaginer quelque passé tortueux, de vilains secrets nous permette de rendre plus humain une personne. Une curiosité non rassasiée peut amener à des conclusions beaucoup plus malsaines voire même à des actes. Quant aux relations qu'elle peut entretenir avec les autres, elles sont plutôt mouvementées, hors de question de s'ennuyer avec Quinn, si vous la décevez et ses attentes sont bien précises, elle oubliera immédiatement votre existence mais, ne prendra même pas la peine de vous l'annoncer, vous serez déjà rayé de sa vie. Elle ne donne pas de seconde chance, susceptible, orgueilleuse, n'importe quel faux pas, quel qu'il soit peut valoir un désintérêt soudain ou une haine immédiate. Mais ne dit-on pas qu'hair consiste à porter de l'attention à quelqu'un ? Soyez-en honoré, elle vous accorde assez d'attentions pour frémir, fulminer à votre passage. Quinn a très peu d'amis, une vie amoureuse inexistante. Êtes-vous prêt à entretenir quelque relation que ce soit avec elle ?

✎ QUE REPRÉSENTE GOLD COAST ET SA BANLIEUE POUR LUI/ELLE ?
Gold Coast est une ville ensoleillée, animée et plutôt agréable si l'on prend en considération les nombreuses activités qui s'y trouvent, le climat, le paysage et l'environnement, toute personne n'y vivant pas aimerait probablement y venir mais c'est sûrement parce que Quinn y vit déjà qu'elle n'y trouve aucun réel intérêt mis à part qu'elle peut profiter de son jardin pour prendre un bain de soleil et de son immense propriété pour rester au calme, ce qu'elle ne peut pas faire dans l'appartement qu'elle a acheté à New-York il y a quelques années. Gold Coast ne représente rien pour elle si ce n'est de la tranquillité et un puits de soleil, en somme, ce serait la même chose sur la Côte Californienne, par exemple. La banlieue ne représente rien pour elle qu'un ensemble de quartiers, de maisons, d'hommes et de femmes qui peuplent les environs. Elle ne prend même pas la peine de connaître ses voisins alors elle n'attache aucune importance à la banlieue. Que Gold Coast ne signifie rien pour elle est vrai, en revanche, une seule chose mérite la peine d'être évoquée; la maison familiale dans laquelle elle vit. La maison que ses parents ont acquis comme un lieu de vacances, la maison où Reedan et Quinn ont en fait grandi. Mis à part son frère, Quinn n'a rien de particulier dans la vie, si ce n'est une maison familiale dans laquelle ses parents n'y ont presque jamais mis les pieds. Elle est comme le pilier idyllique d'une vie où Reedan et elle auraient vécut avec leurs parents. Elle y a une attache aussi ambiguë qu'inexplicable.

✎ AVATAR / CODE DU FORUM Evan Rachel Wood, OK BY E
✎ POSTE VACANT/SCENARIO ? /
✎ PSEUDO / AGE reminiscences, 17 ans
✎ GROUPE others
✎ COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? COMMENTAIRES ? Isobel m'a harcelée pour que je vienne, elle m'a promis beaucoup de choses pendant que j'y pense...

Vous dire avoir tout fait pour obtenir son attention ne serait que mensonge. Il y a une période où ça m'importait peu, de savoir ce qu'il pensait de moi, de Reedan, si je lui manquais et même s'il existait encore. Je n'avais ni père, ni mère, je m'adaptais très bien à ma condition d'orpheline. Et puis, à un moment, ça avait de l'importance. Je voulais qu'il me remarque, qu'il soit fier de moi comme tout père devrait l'être de sa fille, qu'importe les circonstances. De quoi aurait-il été fier de toute manière; pas de mes résultats scolaires, pas des activités que je pouvais avoir à côté si ce n'est la musique mais, rien ne me rendait unique. Reedan apprenait le piano également, notre père en jouait aussi. Simplement parce que la musique classique collait avec notre style de vie. J'aurais aisément pu m'acheter une batterie, un accordéon, un saxophone, me payer tous les cours du monde... ça n'aurait pas été pareil. Ça n'aurait pas été dans le même but. Le but de gagner son cœur. En 1999, alors âgée de treize ans, je me suis rendue chez mes parents dans le but de discuter avec eux, avec mon père surtout. Je ne l'ai jamais avoué à Reedan, avouer mon erreur, ma faiblesse. J'y suis allée avec l'intention ferme qu'on puisse se réconcilier parce que nous avions toujours étés en froid, nos parents toujours distants comme s'ils payaient chaque jour pour deux immenses erreurs. Je rêvais secrètement que mes parents démissionnent tous deux, qu'ils achètent une petite maison quelque part, n'importe où et qu'on y vivent ensemble, tous les quatre avec mon jumeau. Qu'ils n'aient jamais étés là je m'en fichais, ça n'avait aucune importance. Je voulais simplement regarder l'avenir avec trois paires d'yeux, ensemble dans un tableau idyllique où nous aurions tout recommencé, en famille modèle et aimante. J'avais cruellement besoin des conseils d'une mère, de la sécurité d'un père. Il est étrange de constater que l'on se sent plus en sécurité avec son père plutôt qu'avec un système de sécurité ultra-performant. Nonobstant je manquais ma mère, partie en thalasso avec des amies et me retrouvais en tête à tête avec mon père. Je me souviens alors de ses mots, semblables à des lames tranchantes dont l’écho poursuivait sans relâche à me transpercer la poitrine. "Que veux tu que je fasse de toi ?" m'avait-il soufflé au visage dans un rire étouffé comme si mon idée avait tout du saugrenue, comme s'il me voyait plus comme un encombrement que sa propre fille. L'étau de ma vie se resserra, mes parents disparurent en même temps que je réalisais vraiment et sans plus me mentir, qu'il n'y aurait définitivement plus que Reedan et moi. Cette constatation que je refusais d'admettre depuis des années fut comme un coup de poing en pleine figure, je perdis toute naïveté.

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