✎ PRÉNOMS & NOMS Allistair Tyler MCMAHON
✎ DATE/LIEU DE NAISSANCE & ORIGINES Né le 3 Janvier 1986 à Londres d'une mère française et d'un père britannique
✎ STATUT CIVIL Célibataire
✎ PROFESSION/ÉTUDES Fait des petits boulots par-ci par-là mais glande pour la plupart du temps

✎ COMMENT PERCEVEZ-VOUS VOTRE PERSONNAGE ? Tyler c'est juste un type paumé, usé et aigri par le cours de la vie et les moeurs de notre société actuelle. Déçu par la vie, il n'y voit plus d'intérêt à se battre pour quelque chose, il n'y voit plus d'intérêt du tout. On pourrait le comparer à un vieux papi qui a fait son temps et qui attend juste son heure. Il ne sait plus se réjouir des simples plaisirs de la vie et ses yeux se sont assombris ne voyant que la misère du monde. Pessimiste serait le terme adéquate. Asociale par moment le décrit assez bien, il voit en l'autre un moyen de l'atteindre et de le blesser, son entourage a réussit à le blesser jusqu'à l'âme alors s'attacher encore à des personnes pour à la fin se retrouver écorché, non merci. Torturé, il ressemble à ses épaves qui se dégradent au fur et à mesure, à ses naufrages qui déchirent l'océan. Acide, il ne mâche pas ses mots, rarement, même en face de demoiselle malgré son éducation aux principes galants. Tyler sait tout simplement pas si bien que ça se tenir lorsqu'il est entouré, perdu entre son éducation stricte et sa nouvelle logique existentielle, pas aidé par son impatience et son impulsivité. M'enfoutisme, il est un pion qui erre dans la vie, la vie est néant, le rien est tout, plus rien ne compte ou presque. Si vivre avait un mode d'emploi il lui serait bien utile tout comme faire son deuil d'ailleurs. Faut pas croire, il possède quelque rare qualité encore, outre ses défauts innombrables, il est généreux avec autrui, pas du genre à penser qu'à son nombril, il est simple, étonnant compte tenu de son origine sociale, débrouillard pour certaines choses, d'autres c'est encore un enfant. Malgré son aversion pour sa famille, il a gardé un certain faux calme en apparence et la froideur dont font souvent preuve les bourgeois, qui pourtant parfois s'ébranlent quand il sombre dans ses abysses, à ce moment précis, la violence devient sa drogue.

✎ COMMENT LE VOYEZ-VOUS ÉVOLUER ? Dans un optique idéal et indépendamment des rp, je vois bien Tyler évoluer dans un bon sens. C'est-à-dire : faire le deuil de sa fiancée déjà, visualiser la vie d'une manière plus humaine et positive, peut-être bien arrêter de consommer des drogues pour aller mieux. Je le vois pas devenir subitement un homme joyeux, ouvert et suant de gaieté, non. Juste être moins aigri, se donner une seconde chance, à lui comme au destin, assimiler que si le monde n'est pas blanc, il n'est pas non plus totalement obscur. Peut-être juste se laisser à ressentir de l'espoir, vivre ou bien revivre enfin, se heurter à la vie et la prendre en main enfin, non plus se laisser glisser en attendant sa fin. Juste faire ce qu'il a envie lui et non poussé par un désir assoiffé de vengeance et rébellion. Se laisser être heureux en somme et surtout s'autoriser à s'exprimer à moins vivre dans la retenue, à brider ses émotions et autres.

✎ COMMENT DÉFINISSEZ-VOUS LES RAPPORTS QU'IL ENTRETIENT AVEC LES AUTRES ? COMMENT VOTRE PERSONNAGE EST-IL PERÇU ? C'est un McMahon, toute personne qui lit un journal blatérant des familles bourgeoises britannique le reconnaîtront. Le fils aîné, l'hériter, celui qui fait des frasques et qui fait parler de lui, emportant avec lui dans un sillage tortueux le nom de sa famille. Il attire parfois l'admiration, comme l'incompréhension, parfois de l'indifférence ou encore de l'envie. Il s'enfiche c'est pas rien de le dire. Avec les autres, il entretient une certain approche froide et désintéressée. Les autres sont, pour lui, tous des ennemis à se méfier qui peuvent prendre possession de lui et le blesser profondément. La société le blase et il ne se cache pas pour le montrer, le crier haut et fort. Rebelle dans l'âme, il insupporte comme il attire compassion ( chose qu'il hait bien entendu ). Un jour, il sera plus ou moins sympa avec quelqu'un, le jour d'après, il sera froid comme un glaçon voir agressif. Souvent dans une sorte de rapport de force, inconsciemment, il a peur que l'autre aie le pouvoir sur lui, de se laisser avaler par l'autre, alors, l'attaque est la première défense, n'est ce pas ? Il tente parfois son possible pour s'enfoutre de tout et surtout des autres même ceux qui comptent pour lui, il les rejette parfois consciemment ou pas. Il est du genre protecteur dans l'ombre, silencieux sur ce qu'il pense et ressent pour une personne, se contentant de laisser penser aux autres qu'ils peuvent crever la bouche ouverte sans qu'il en ressente le moindre sentiment. C'est pourquoi il est souvent perçu comme un pauvre con aigri, gâté pourri qui n'en fait qu'à sa tête, pété de thune et qui cherche gloire, ce qui est faux mais comme vous vous en doutez, il s'en branle mais d'une force.

✎ QUE REPRÉSENTE GOLD COAST ET SA BANLIEUE POUR LUI ? Rien vraiment si ce n'est une terre d'exil, une terre qui n'est pas l'Angleterre. Pourquoi avoir choisi Gold Coast ? Il sait pas, il a juste suivi ces pas ancrés dans le sol, le reste, ça n'a pas vraiment d'importance. Tout était bon pour fuir l'Angleterre, théâtre de bien trop de mauvais souvenirs. La terre n'a pas vraiment de poids et de tout façon qui sait s'il ne se tirera pas quand il aura marre de Gold Coast ? Ou pour provoquer un autre scandale pour foutre la honte à sa famille...

✎ AVATAR / CODE DU FORUM Josh Beech / CODE OK BY LO'
✎ POSTE VACANT/SCENARIO ? Inventé
✎ PSEUDO / AGE 22 piges
✎ GROUPE - Others
✎ COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? COMMENTAIRES ? Par colla !

« Elle n'est pas là ta place, Allistair. Que t'arrive-t-il mon fils ? Pourquoi cette idée saugrenue ? L'armée, quelle idée ! » Ma place, quelle place ? Je ne sais même pas de quoi il parle. Debout, face à son bureau, les bras croisés derrière le dos, je relève la tête « Elle est où alors ma place ? » Mon père me jette ce regard que je connais si bien, celui qui précède une colère que j'ai souvent essuyé. « Cesses donc de faire l'insolent, tu sais très bien où es ta place ! Ici, sur le domaine McMahon, tu es mon héritier et celui qui devra reprendre le flambeau. Tu te rends compte des inepties que tu sors ? Quel exemple tu offres à tes petits frères et soeurs ! » Je soupire et ose enfin lever la voix, celle qui gronde en moi depuis un moment « Et si j'en veux pas de votre flambeau ? » Et encore aujourd'hui, le sifflement de sa main foudroyant ma joue résonne encore dans mes oreilles, ce fut le commencement d'une rébellion incertaine, tout ce que je voulais c'est être libre de mes choix et non avoir un avenir tout tracé. Juste être libre et la liberté à son coût. Alors docile comme un agneau, j'ai rebroussé chemin

Je me souviens de sa douceur, sa main qui effleure ma joue rosie par la gifle monumentale que je me suis prise, son sourire, ses paroles, sa présence, l'odeur de sa peau et de la cannelle qui flottait dans les airs. Moi juste là, le petit bourgeois qui s'éprend de la fille de la cuisinière. Classique n'est-ce-pas ? Les contraires qui s'attirent. Elle la douceur, moi le jeune en rébellion en remise en question existentielle. La force des choses a fait que mes sentiments sont devenus réciproques. J'y ai vu dans cette relation clandestine une occasion de contrer mon père et l'avenir tout tracé et brillant qu'il m'avait dessiné, une occasion d'être enfin moi, de choisir ce qu'il y a de mieux pour moi, être juste moi. Bien entendu, nos deux mondes sociaux ont été un frein dans notre histoire, elle hésitante, se disant qu'elle ne devrait pas, que ça ne se fait pas, un riche et une domestique et moi ne sachant pas comment interpréter certaines choses. Qu'importe, c'est ce qu'on était, c'était notre « nous » J'ai abandonné mes idées de fuir les McMahon par le biais de l'armée, nous nous sommes aimés en secret, comme des lépreux, cachés du monde extérieur, avec la volonté de se marier, en secret aussi à sa demande. J'étais fatiguée de nous cacher, je voulais crier au monde que je l'aimais mais elle ne voulait pas, elle avait peur des représailles de ma famille et comment lui en vouloir, je savais très bien que mon père enragerait de voir son hériter batifoler avec une domestique mais les choses étaient ainsi et notre amour bien réel seulement, elle n'avait pas la force d'affronter le monde, le mien. Puis un jour, cela s'est su comme tout secret, la vérité rattrape toujours le mensonge à son rythme, elle a mis tout de même deux ans mais elle y est parvenue. Tout s'est su, éclatée aux yeux de tous, exposée sur le devant de la scène, ma douce, ma belle, mon tout...

Tu sais ce que c'est Toi la solitude ? Tu sais ce que c'est ? La solitude, celle du hasard, Tu sais bien la solitude, celle dans laquelle on se noie à petit feu, comme une drogue dans le sang, celle qui vous arrache au néant et qu'on ose appeler la vie,celle des deux amoureux qui ne sont plus ensemble, celle de ceux qui voient leur vie perdue à trop avoir voulu la vivre, et celle de celui à qui on a volé l'âme pour offrir les abysses éternelles. Tu la connais Toi ? La solitude c'est cette pute de vie qui vous croise un matin, vous baise toute la nuit, puis vous fait payer le prix du voyage par le retour à la case départ, le néant, juste le vide... Elle est partie laissant derrière elle, un sillage d'amertume orphelin d'espoir, enfantant la douleur et ouvrant sous mes pieds, un monde froid et enclin à la noirceur, elle a déserté, elle m'a fui. Disparue. Aussi rapidement qu'une fleur se fane, m'emportant avec elle. On me l'a volé, arraché des mains m'écorchant vif au passage. Ils me l'ont tué. Eux. Ordure. Société. Moeurs. Stéréotype qui dictent notre vie. Celui qui crie que le linge blanc ne se mélange pas au linge noir. La pression sociale, les moules stéréotypés, le chantage affectif, ils l'ont ébranlé, fissuré encore plus qu'elle ne l'était. Mère & père renvoyés du domaine McMahon, jetés à la rue comme moins-que-rien, colère, dispute, des mots qui écorchent, qui brûlent et la voilà qui laisse une corde décider du sort de sa vie, tel un pendule cherchant réponse, son corps balance au-dessus de l'herbe qui se hisse comme pour toucher ses doigts de pieds. Ils sont partis. Loin dans le ciel. Elle, mon amour perdu et cet être qui aurait été la consécration de tant de tendresse, d'amour. Envolés. Loin de moi. Alors moi, je reste comme un pantin sans vie sur le sol de ma chambre, le carton de ses affaires à mes côtés, l'échographie dans la main témoin de cette révélation. J'aurai été père... J'aurai eu le même rôle que celui qui détruit ma vie mais moi, j'aurais été mieux que cela.

« Fils, je suis désolé pour ta perte, je peux comprendre que tu … » Tu comprends quoi toi ? Assassin. Meurtrier. Voleur de vie. La mienne et la sienne. « Va chier ! T'entends ?! Va te faire foutre ! Tu le savais qu'elle était enceinte ! Avoues sale con que tu le savais ! C'est pour cela que t'as renvoyé sa famille de la maison après des années de loyaux service. Tout ça c'est de ta faute, assassin » Il me regarde outré et se dirige vers moi, les yeux emprunt de colère mais elle ne gronde pas autant que la mienne « Je ne lui ai pas mis la corde au cou que je sache ! Elle a décidé d'elle-même de se suicider. Me mets pas sa mort sur ma tête, j'ai fait ce que je devais faire pour ma famille. » La rage se déverse dans mes veines et je vais bientôt exploser « C'est tout comme ! Tu crois que je sais pas que tu l'as convoqué dans ton bureau, tu crois que ses parents n'ont pas mis leur licenciement sur le dos ? Ils avaient une famille à nourrir ! Ils s'en occupent eux ! Pas comme toi et ma mère qui nous foutent moi et mes frères avec des gouvernantes ! Alors viens pas me faire tes discours sur la famille » Excédé et pressé de se débarrasser de cette épine dans le talon, il tourne les talons « Pas la peine de monter sur tes grands chevaux, Allistair. L'amour, ça s'oublie, tu trouveras une fille de notre rang, ce n'était après tout que des domestiques. Mon sang ne sera jamais mêlé aux leurs » Le feu au poudre tout simplement. Voici. Les majordomes empoignant l'hériter McMahon foutant une raclée à son enculé de paternel. La scène fait encore parler d'elle dans les couloirs.

Si les plus fragiles ne sont pas tués par la société, ils se tuent eux-mêmes. Alors si le monde est ainsi, j'en veux pas, moi. En pauvre condamné, j'arpente les espaces vides qu'il me reste, je foule de mes pas errant cette terre qui me possède encore jalousement, à qui je ne veux plus appartenir. J'attends mon heure et pendant ce temps, rien n'est assez beau pour traîner dans la boue ce nom ancré à mon sang, mes veines, les McMahon et leur lignée, car moi aujourd'hui, je suis orphelin, car moi, aujourd'hui, je suis seul, car pour moi, aujourd'hui, vivre est devenu mon fardeau. Et puis c'est tout.