La lumière du jour inondait la chambre à coucher. Je dormais dans les bras d'un homme que j'aimais plus que tout. Et j'avoue que j'étais très très bien avec lui là maintenant tout de suite. Je soupirais. Je n'avais pas envi de me lever. C'était certes le week end mais j'étais trop bien pour bouger. Je me calais encore plus contre Arek, mon fiancé, gardant les yeux fermés je réfléchis à ce qu'on pourrait faire de notre journée. Voir de notre week-end. Du shopping ne me tentait pas. Ma soeur était chez une amie pendant les deux jours, donc elle ne viendrait pas. Et l'animalerie pouvait être fermée pour une fois un samedi. Je n'avais pas envi de travailler ! Et quand j'ai pas envi l'avantage c'est que comme je suis ma propre patronne, je décide de tous. Et j'avais décidé de rester avec Arek dans son lit. Oui parce que je vivais chez lui. Depuis quelques mois déjà, et je dois avouer que je ne pensais pas que cela se passerait bien bien. On était sur la même longueur d'onde. Et même avec notre différence d'âge, qui n'est même pas de dix ans ou tout juste, on était en parfait symbiose.

Je cherchais donc une occupation. Une me vint. Elle me tentait pas mal. Je ne savais pas si Arek allait être d'accord. Mais je pouvais toujours la lui proposer. Faire du camping. Mais en pleine nature. Je sais que c'est assez risqué dans le coin, mais c'est pas mal aussi le risque et l'aventure dans un couple. Et puis si on allait dans les bois tropicaux non loin. Les alligators ne devraient pas venir nous embêter.

Je ne savais pas si mon fiancé était réveillé. Pour ça je roulais délicatement sur lui et je l'embrassais en retenant mes long cheveux pour éviter qu'ils lui tombent dans le visage.

-Mon amourr l'appelais je avec une voix douce.

Lorsqu'il ouvrit les yeux je souris. Je l'aimais tellement. Je le rembrassais derechef.

-Je sais ce qu'on peut faire de notre week-end. Tu veux savoir ?

Je n'attendis pas qu'il me réponde. Je l'embrassais encore le temps qu'il se réveille bien. Moi il ne m'avait jamais eu de mal à me réveiller tôt, quoi que la il était presque 9h30, mais je reprenais vite mes esprits.

- Du camping sauvage ! Ça pourrait être drôle non ? Et je t'aime tu es trop mignon quand tu te réveilles !

La veille, Arek avait terminé le travail à plus de deux heures du matin. La fin du service s’était excellemment passée et le jeune homme était plutôt ravi de son travail. Il avait reçu de nombreux compliments comme à son habitude. Bref, tout lui avait réussi. D’autant plus que lorsqu’il est rentré chez lui, il ne fut pas seul. Tanya était là. En effet, sa fiancée vivait chez lui depuis quelques temps déjà, ses parents l’ayant chassé de leur appartement. Ce n’était pas pour lui déplaire. Lorsqu’il prit sa douche et se fut changer en pyjama, Tanya était endormie depuis des heures déjà. Il rejoignit le lit sans faire trop de bruit, se fourrant sous la couverture et se blottissant contre le corps chaud de celle qu’il aimait. C’était fou ce qu’il pouvait adorer sentir la présence de Tanya contre lui… Lorsqu’il était avec la jeune femme, il oubliait totalement son passé, sa défunte épouse. Il savait que celle-ci serait heureuse de le voir recommencer sa vie avec une autre femme, bien qu’il ait du mal à faire son deuil, surtout de son enfant. Il ne travaillait pas le lendemain, du moins, que le soir, il avait donc l’occasion de faire une bonne grasse matinée. Cependant, il était à peine neuf heures passées, que le cuisinier sentit des lèvres venir embrasser les siennes. Il cligna des yeux, se réveillant à l’entente de la voix de sa belle. Il n’essaya même pas de s’enlever de l’étreinte de Tanya. Arek savait que c’était peine perdu et qui y avait-il de mieux que lef ait d’être éveillé par la douce voix de celle que l’on adorait par-dessus tout ?

Il s’étira un instant alors que Tanya l’embrassait de nouveau afin de s’assurer de son réveil total.
« Bonjour Princesse. » finit-il par dire en guise de réponse, sans pour le moment répondre à sa question. Il se redressa ensuite simplement. « Tu ne devais pas aller à l’animalerie aujourd’hui ? » demanda-t-il par la suite, arquant un sourcil. Non pas qu’il veuille qu’elle s’en aille, loin de là, mais il était étonné de sa décision de rester. Il lui envoya un sourire, l’embrassant à son tour aux coins des lèvres, avant de ne se relever sur le lit.
« C’est quoi cette idée de camping ? » finit-il enfin par demander, comme s’il venait tout simplement de se rendre compte de ce qu’elle lui proposait. Arkadiusz n’avait jamais aimé le camping, mais si elle le désirait vraiment, il pouvait bien faire un effort.

Mes baisers le réveillaient. Je souris. J'étais tellement heureuse de vivre avec lui. J'étais tellement heureuse de l'avoir rencontrer. Il était un homme formidable, que les gens appréciaient, avec un léger accent polonais que j'adorais. Il avait une grande notoriété. Au début cela m'inquiétait un peu. Mais finalement les sentiments ont pris le dessus. Je me fichais de qui il était. De son métier. De tout. Qu'il soit un assassin ne me poserait aucun problème. J'étais trop amoureuse de lui. Et Amoureuse avec le A majuscule. Pas qu'un peu. Je voulais vivre le reste de ma vie avec lui. Je ne savais pas si c'était réciproque pour lui. Je connaissais son passé et j'avais toujours eu peur qu'il me quitte parce qu'il ne voulait pas trahir sa défunte épouse et feu son enfant. Je ne savais même pas s'il voudrait un jour un enfant avec moi. Il n'en parlait pas beaucoup. Je préférais ne pas en parler. En tout cas temps que je l'avais près de moi j'étais heureuse. J'espérais certes me marier un jour avec lui, avoir des enfants avec lui. Former la vie qu'il avait déjà eut. C'était un peu le pourquoi de toutes mes questions.Je ne devait pas y penser. J'étais heureuse. Mais j'y pensais lorsque le soir j'étais seule parce qu'il travaillait au restaurant jusqu'à très tard le soir. Je me retrouvais toute seule à la maison avec la chat, et parfois le chien d'Eacchan lorsqu'il partait en mission.

Il s'étira sous mon poids. Pas trop lourd. Je faisais 53 kilos. J'étais comme les filles menues qui pourtant se goinfrent de glace devant la télé et ne prennent pas un gramme. Dans un sens c'était un avantage. Mais moi j'aurais voulu un peu plus de poitrine. J'en avais pas assez à mon goût. Cela n'avait pas l'air de poser un problème à mon fiancé; Donc finalement c'était tant mieux. Je l'embrassais une dernière fois. C'est fou comme j'aimais ça. Il était en plus trop mignon au réveille. Les cheveux un peu en bataille. Et torse nu. Tout chaud aussi puisqu'il avait dormi contre moi. Je l'avais senti se caler sur moi très tôt se matin. Autant dire dans le milieu de la nuit. C'est à ce moment que mon sommeil pouvait devenir plus profond. Je savais qu'il était là et qu'il ne lui était rien arrivé.

J'eux le droit à un "bonjour princesse". Je souris. Il avait toujours des petits noms que j'aimais et attentionnés.Il se redressa un peu. Et me demanda si je ne devais pas passer à l'animalerie. J'y passerais dans la journée. Enfin soirée.

- J'irais lorsque tu prendras ton service ce soir. Pour m'occuper des animaux, ça me prendra pas mal de temps, mais comme tu travailles, on pourra profiter.

Il reprit avec le camping. Mon idée n'était pas réellement du camping. Parce qu'il travaillait le soir. Mais on pourrait aller se promener, voir randonner pour pikniquer en forêt ou dans un endroit isolé et autre que la ville. Je trouvais l'idée assez romantique.

- Enfin un picnic. On pourrait aller randonner manger en pleine nature et redescendre tranquillement ? L'idée te tente ? Sinon fait autre chose. Tant que je peux profiter un peu de toi.

Je souris. J'attendais qu'il réponde. D'ailleurs je me levais. Pour aller préparer le petit déjeuner. Il me répondrait bien de toute façon. Je sortis des tranches de pains dans le placard et ainsi que le grille pain pour faire des toaste. J'étais trop nulle en cuisine pour faire mieux. Qui sait peut-être que mon fiancé ferait des pancakes, mais je ne savais pas, puisqu'il passait déjà son temps à cuisiner pour gagner sa vie. Mais moi je m'en fichais qu'il cuisine pour moi. Quoique j'adorais ça. C'était toujours mieux que lorsque je me faisais des pizzas lorsque j'étais seule. Bon je savais maintenant que je l'avais eu aussi bien professeur qu'aussi en fiancé, des plats simple, comme les spaghettis à la boloniaise, ou encore les quelques autres recettes simples qu'il m'avait appris. C'était celle que je ratais rarement. Et j'avais raison. Puisqu'il me rejoignit dans la cuisine. Maintenant les tartines dans le grille pain je m'assise sue le plan de travaille. Je bus un verre de jus d'orange. Je tendis une main pour qu'il vienne à moi. Et l'enlacer le temps que cela se prépare.

En vivant avec Tanya, Arek se sentait peu à peu revivre. Elle était vraiment la femme de sa vie… Du moins, il n’avait jamais eu la sensation de trahir la mémoire de sa défunte épouse et de son enfant en sa compagnie, bien au contraire. Des fois, il se sentait mal en pensant qu’il avait déjà vécu une partie des choses actuelles avec la femme qu’il avait épousée, mais cela n’avait jamais la même saveur. Tanya était Tanya, cette douce et jolie fille qu’il voyait en se levant chaque matin. La femme qu’il aimait à présent. Certainement son ancienne famille serait heureuse de voir qu’il allait si bien et qu’il reconstruisait peu à peu sa vie, avec force et vitalité. Mais les choses devaient aller doucement… Il se demandait parfois s’il aurait la force de demander un jour Tanya réellement en mariage, de dire « oui » au pied de l’hôtel ou si leurs fiançailles n’étaient vouées qu’à un rêve éternel. Et pas question de parler d’enfant pour l’instant… Il avait trop mal d’avoir perdu sa petite Jane… Et cette douleur ne faisait pour le moment que s’accroître, comme si les secondes devenaient de plus en plus lourdes, comme si cet accident de train devenait soudainement de sa faute. Et il avait une crainte immense que la situation se répète, et qu’il perde le bonheur actuel, ce bonheur si bon et si fragile.
Regardant la demoiselle se lever doucement, il lui offrit un sourire. Un pique-nique dans la nature ? Pourquoi pas, cela les changerait de ne plus être enfermés toute la journée entre quatre murs. La façon que Tanya eut de dire « du moment que je puisse profiter de toi » lui arracha un nouveau sourire, mais amusé cette fois-ci. Oh que oui, il adorait la présence de sa fiancée auprès de lui… Lorsqu’elle était là, l’air prenait une toute autre saveur, un parfum frais et magnifique. C’était comme si le simple fait de respirer lui apportait une jouissance extrême. Certainement était-ce l’odeur naturelle de Tanya qui provoquait en lui un tel émoi. Il resta un instant entre les draps, à cligner des yeux alors que la demoiselle s’était rendue dans la cuisine, afin de concocter le petit-déjeuner. Arek finit finalement par se lever et la talonna. Il ne s’habilla pas, restant en caleçon. Après tout, ce n’était pas devant sa fiancée qu’il allait rougir. Une fois de nouveau à ses côtés, il décida de lui répondre, ce qui était certainement plus poli, même s’il n’avait pas la moindre idée de ce qu’il pourrait dire.

« Ton idée me plait bien, ma chérie. Je crois que ça peut nous faire beaucoup de bien de passer un petit bout de temps à l’air frais. Du moment qu’on reste ensemble, tout est parfait ! »
Et oui, ils avaient les mêmes pensées. Normal entre deux amoureux fous. Lorsqu’elle lui tendit la main, il n’hésita pas un instant à se fourrer entre ses bras, tendrement. Il déposa même un léger baiser contre son épaule. Le grille-pain retentit, signalant que les toasts étaient prêts. Arkadiusz sourit avant de ne demander : « Qu’est-ce que tu vas nous concocter ? »
Et oui, déformation professionnelle oblige, il posa un regard sur le plan de travail.

Il est claire que la vie de couple que j'entretenais avec Arek était parfaite à mes yeux. Un vrai compte de fée. Et sérieusement c'était peut être nian nian mais j'étais heureuse c'est clair. En tout cas me réveiller avec lui, à ces cotés. C'était un pur bonheur. Je ne savais pas s'il pouvait imaginer combien je l'aimais et combien j'étais heureuse qu'il soit là pour moi. Je n'en revenais pas. Je ne savais même pas moi même que je pouvais détenir autant d'amour. Et rien que pour lui pour le moment. En tout cas j'espérais pouvoir le partager avec un enfant de nous deux un jour. Si mon fiancé le désirait vraiment. Je ne savais pas s'il voulait avoir un bébé avec moi. Nous n'en parlions pas. Nous n'en parlions pas parce que c'était un sujet délicat pour lui. J'étais au courant de son ancienne vie. J'étais au courant qu'il en souffrait toujours. Et parfis je me demandais si vraiment j'avais ma place. Parce qu'au début sa femme et sa fille prenaient tellement de place. Je savais la culpabilité qu'il pouvait ressentir au début. Et que c'était dur autant pour lui que pour moi. Mais c'était comme ça. Il n'avait pas à s'en vouloir. Leur mort était un accident.

Je savais qu'il m'aimait. Il me le disait, et il me le montrait. De plus il avait mis un certain temps avant d'accepter les sentiments qu'il éprouvait pour moi. Je me souviens que moi j'avais flashé sur lui, alors qu'à l'époque je sortais avec Arthur. Les cours de cuisine ont continué et le feeling c'est installé. Et franchement plus je le connaissais plus je l'appréciais. Nous avions déjà une bonne complicité ! Parfaite même. J'ai rompu avec Arthur pensant que les sentiments naissant pour Arek étaient plus importants. Cela n'a pas plus à mes parents. Ma relation avec mon professeur de cuisine adoré débuta rapidement et peu de temps après. Alors qu'il était venu me donner un cour de cuisine. On peut dire que l'affaire avait totalement dérapé. Pour le meilleur d'ailleurs. J'étais trop jeune pour mes parents pour m'engager dans une relation telle que celle ci. Mes parents avaient toujours étaient très très protecteurs et depuis que j'étais petite il pensait pour moi et c'était pareil pour ma soeur. Du faite que lorsque j'ai officialisé avec Arek mais parents ne l'ont pas supporté. Je me suis retrouvée à la rue puis à vivre avec mon fiancé. Je l'aimais. Et je ne regrettais strictement rien. Et je ne regretterais jamais. J'étais la jeune femme la plus épanouie qu'il soit dans cette ville.

Alors ce matin, comme tous les matins en me levant pour aller préparer des toastes. J'étais bonne qu'à ça pour le petit déj. Et encore. En plus j'étais la petite amie d'un cuisinier de renommé ! Alors il me préparait plus souvent des petits plats que l'inverse. En tout cas lorsque je pouvais faire des trucs pour le satisfaire je le faisais. Je savais que ce n'était pas grand chose mais n'est ce pas l'intention qui compte ?

Avant qu'il me rejoigne quelques minutes après dans la cuisine, j'avais sorti une assiette, un plateau et deux verres. J'avais mis à griller des tartines. Je n'étais pas douée en cuisine et je ne le serais surement jamais. Et franchement heureusement que j'avais mon chéri pour me nourrir sinon j'aurais fini avec des plats surgelés. Il vint me rejoindre et se fourra dans mes bras lorsque je l'y invitais. Je souris. J'aimais lorsqu'il était contre moi. Non j'adorais ! L'odeur du pain chaud se fit sentir. Et le "bing" retentit. Ah ! c'était cuit ! Arek regarda ce que j'exécutais. Je ne lui répondis pas de suite. En bon chef qu'il était il vérifiait ce que je faisais et je ne le prenais en aucun cas mal. Je frissonnais au baiser qu'il me donna sur mon épaule avant de saisir les toasts en le gardant dans mes bras. Oula j'en faisais beaucoup. Je me dépêchais de les mettre dans l'assiette car ça brûlait les doigts. Je pris le nutella et la confitures et je mis tous dans le plateau.

- Tu viens on va manger des tartines toutes chaudes comme le grille pain les fait si bien dis-je sur un ton ironique.

Je l'embrassais encore une fois, ses lèvres me rendaient folles.