✎ PRÉNOMS & NOMS Marlon est son premier prénom, choisi par ses deux parents. L'étymologie exacte de celui-ci n'est pas connue, certains disent qu'il est dérivé de Merlin, d'autres pensent tout autre chose. Peu importait pour les parents du petit garçon, la preuve il le porte aujourd'hui. Callum est son deuxième prénom, celui de son grand-père paternel, il fallait garder une marque familiale. Chambers-Allen c'est son nom de famille. Ses parents ne se sont jamais mariés et à la naissance de son fils, madame Chambers a décidé de lui donner son nom en plus de celui de son mari.
✎ DATE/LIEU DE NAISSANCE & ORIGINES 2 mai 1984 à Adélaïde, Australie, c'est ici qu'il a toujours vécu, jusqu'au début de ses études en tout cas. Le temps faisant, Gold Coast s'est avéré être plus confortable pour le jeune homme et voilà qu'il y est resté. Il est d'origine australienne et si son grand père paternel est né en Ecosse, il n'a jamais acquis la nationalité.
✎ STATUT CIVIL La vie amoureuse de Marlon est assez compliquée. Aujourd'hui on peut dire qu'il est en instance de divorce. Quelques séances chez le médiateur et chez le juge et tout sera réglé. De toute manière, ça fait plusieurs mois que lui comme sa femme, se considèrent comme officiellement seuls.
✎ PROFESSION/ÉTUDES Truc pratique pour son divorce, Marlon est avocat ainsi il n'a pas besoin de payer des frais pour son divorce, puisqu'il se défend tout seul comme un grand. Petit il avait rêvé de devenir pilote de ligne mais il y a toujours un petit défaut qui vient briser les rêves des enfants. Et puis, ce métier lui prend du temps certes, mais lui plait.

✎ COMMENT PERCEVEZ-VOUS VOTRE PERSONNAGE ? « On se souvient facilement d'un CV comme celui de Chambers-Allen quand on le lit. La première impression qui en dégage, c'est celle d'un jeune homme méticuleux, organisé et travailleur. Les lignes, les colonnes, chaque mot était tellement bien aligné, l'écriture était tellement soignée qu'on aurait pu croire à un genre de maniaque sévère. Mais non, il s'est avéré être finalement plus simple que ça. Je ne suis pas vraiment le genre de patron avec la main sur le coeur qui parle avec tous ses employés, mais je suis très exigeant sur ceux que j'embauche. Je me souviens très bien de l'entretien que j'ai eu avec lui. Il est arrivé, soigné, costard, cravate, tout ceci lui allait très bien. Vous avez vu un peu sa carrure ? A faire peur, mais en parlant, j'ai découvert qu'il était très sportif ce qui fait forcément de lui quelqu'un d'actif et je n'ai pas eu besoin d'attendre longtemps pour avoir la preuve de ce que j'avançais ! Petit bémol, il est du genre à toujours reculer les choses au lendemain si bien que des fois je suis obligé de le payer en heures supplémentaires parce qu'il reste jusque tard pour travailler sur un dossier : mais je ne m'en plains pas pour le moment, parce que les choses ont toujours été faites en temps et en heure. Il se pointe à chaque fois avec des cernes pas possibles, mais que voulez-vous, il a le sens des responsabilités ! Il est peut-être trop exigeant envers lui-même ou envers les autres, ce qui donne parfois l'impression à quelques uns qu'il est froid, enfin certains me disent ça quand il faut faire un bilan sur les employés. C'est une tragédie ce qui lui est arrivé et pourtant, il n'a demandé aucun jour de congé, malgré les nombreuses recommandations qu'il a pu avoir à ce sujet. Des bruits courent comme quoi il aurait des problèmes dans son couple et serait même en instance de divorce... c'est sans doute ça qui le rend si peu démonstratif, l'échec qui lui éclate en plein dans la tronche. Oh il est sociable et très à l'aise en communauté mais il est très réservé quand il s'agit de parler de lui. Ses émotions se lisent facilement sur son visage et on peut y voir quelques mauvais souvenirs, mais il ne se laisse pas bouffer par ça, ça semble être le plus important. Cependant, mauvaise situation ou non, il a déjà été remarqué que quand une chose ne l'intéresse pas il peut se montrer très tête en l'air voire totalement et ouvertement non intéressé par le sujet mais il fait son possible pour masquer son agacement. Peut être qu'il amasse trop, comme une bombe humaine qui va finir par exploser un jour. » PROPOS TENUS PAR PATRON DE MARLON

✎ COMMENT LE/LA VOYEZ-VOUS ÉVOLUER ? « D'aussi loin que je connaisse Marlon, il n'a jamais été à faire des plans à l'avance, toujours à reporter au lendemain ou, plus simplement, à se laisser porter par les événements et à s'adapter. Pourtant, quand il a rencontré celle qui est devenue sa femme, il a commencé à avoir de vrais projets, notamment avec elle et uniquement avec elle. Maintenant que leur couple a volé en éclat, je ne sais pas s'il les a toujours en tête. Vous savez, il donne l'impression de ne vivre plus que pour son boulot maintenant. Je pense que ce n'était pas la fille pour lui, malgré ce qu'il pense et malgré les apparences. Il y a certainement meilleure chaussure à son pied, avec qui il pourra construire quelque chose de sérieux. J'avais parfois l'impression qu'entre Marlon et sa femme, c'était l'amour à sens unique. Elle se disait toujours très réservée sur ses sentiments, mais quand il s'agit de réclamer telle ou telle chose pour le divorce, elle est très démonstrative ! Pour le moment, il est trop blessé dans un quelconque amour propre pour vouloir tenter quoique ce soit du point de vue sentimental. Il faudrait qu'il trouve une perle rare qui puisse percer à nouveau sa coquille de secrets et là, peut-être qu'il pourrait se surprendre à nouveau à rêver d'avenir. » PROPOS TENUS PAR UN AMI PROCHE DE MARLON

✎ COMMENT DÉFINISSEZ-VOUS LES RAPPORTS QU'IL/ELLE ENTRETIENT AVEC LES AUTRES ? COMMENT VOTRE PERSONNAGE EST-IL PERÇU ? « Marlon ? C'est quelqu'un de très avenant, malgré son professionnalisme. Contrairement à certains, il passe plus de temps dans son bureau à bosser sur ses dossiers, mais il est facilement abordable, contrairement à ce que sa carrure ou son caractère pressé peuvent laisser penser. On a commencé à discuter à partir d'un article de journal que je lisais pendant ma pause café et il s'est avéré plus ouvert que je l'imaginais. Il est très intelligent, ça se voit tout de suite qu'il a fait de longues études et qu'il a beaucoup travaillé pour arriver où il en est aujourd'hui. Il reste très vague sur son passé, et je crois savoir qu'il a un frère, mais que c'est un sujet qu'il semble falloir éviter. Depuis son histoire avec sa femme, il erre plus qu'autre chose, il vient juste prendre un café à la machine pour retourner dans son bureau. Je pense qu'il a besoin de soutien, mais je suppose qu'il a des amis plus proches que la simple collègue que je suis, alors je n'ose pas vraiment à remuer ce qui ne me regarde pas. » PROPOS TENUS PAR UNE COLLEGUE DE MARLON

✎ QUE REPRÉSENTE GOLD COAST ET SA BANLIEUE POUR LUI/ELLE ? « Gold Coast, ce job, cette vie, c'est un nouveau départ pour lui. Je suis bien conscient d'avoir ruiné la beauté de notre famille en révélant ma liaison à la mort de ma femme, tout en laissant mon fils aîné partir. Je sais quelque part que Marlon cherche également à fuir ce passé rattaché à Adélaide. Il aurait pu choisir une toute autre ville, mais le stage à Gold Coast s'avérait plus intéressant que d'autres. Les choses faisant, l'amour se présentant à sa porte, pourquoi aurait-il du partir une fois son stage terminé, d'autant plus qu'on lui proposait un job ? Le climat y est sympathique, l'activité constante grâce au tourisme, et ça ne ressemble pas vraiment à Adélaide. Je sais que Marlon veut se donner toutes les chances de se construire une vie bien à lui pour enterrer les fantômes du passé et il a choisi Gold Coast pour le faire. » PROPOS TENUS PAR LE PERE DE MARLON

✎ AVATAR / CODE DU FORUM Jared Padalecki/ CODE OK BY IZZIE
✎ POSTE VACANT/SCENARIO ? Inventé
✎ PSEUDO / AGE MARY-W. et 19 ans
✎ GROUPE Workers
✎ COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? COMMENTAIRES ? Je l'ai connu par bazzart et je le trouve trèèès beau (a)

« Asher ! Ralentis, attends-moi espèce d'idiot ! » « Essaye d'avancer plus vite au moins, y faut qu'on arrive à la maison avant que maman rentre. » « C'est pas moi qui ai tenu à rester avec Mindy Jones à la sortie de l'école ! » « Crétin. » Soupirant légèrement sans pouvoir résister à l'envie de lever les yeux au ciel, Marlon ne se donna pas la peine de répondre à cette remarque tellement perspicace. Il faut dire que quand il s'agissait de parler d'amourettes stupides, Asher montait vite sur ses grands chevaux, c'était tellement facile de jouer là dessus pour le faire taire. Asher fils aîné, 13 ans et Marlon, tout juste dix ans. Tous les deux marchaient à vive allure à travers les rues d'Adélaide, sans même se préoccuper des potentiels dangers qui pourraient leur tomber dessus. Ils étaient pour ainsi dire, différents... mais inséparables, du moins, pas au premier abord en tout cas. Asher avait d'ailleurs été le premier à râler lorsque la mère Chambers avant demandé à son fils aîné d'aller chercher le cadet à la sortie de l'école. Il était au collège, lui, alors que Marlon était encore en primaire ! Bref, jamais Asher n'avait failli à son rôle d'aîné de toute manière. Trop occupée à profiter du moment présent, la famille Chambers-Allen parle bien peu de la période qui s'étend avant la naissance de Marlon. Asher était un gamin à la fois obnubilé par ce bébé qui grandissait dans le ventre de sa maman, et extrêmement jaloux... Qu'importe, aujourd'hui il était protecteur et avenant envers son cadet et c'était tout ce qui semblait importer aux yeux de la famille. Bien entendu, ce soir là, les deux gamins arrivèrent en retard à la maison, vraiment en retard. Les parents Chambers-Allen ne se doutaient sans doute pas que les choses commençaient à s'enchaîner selon la logique impitoyable de la vie. Asher grandissait et étrangement, il entraînait encore et toujours, Marlon sur son sillage. Deux frères peut-être trop complices avec les années. Rien ne les prédestinait pourtant à être aussi proches. Une famille normale, une vie normale dans une ville normale : deux parents, une école au niveau acceptable, un niveau de vie modeste sans pour autant être trop pompeux. A cette époque là, Marlon était un garçon effacé, sérieux, appliqué et mine de rien, assez obéissant quand on devait le comparer à son frère aîné. Un modèle de perfection, ou presque.

« Arrête toi maintenant ! T'es franchement con quand tu t'y mets sérieux ! » « Bien entendu c'est moi le con ! On découvre que l'autre s'en tapait une autre pendant que maman crevait à petit feu et il fallait rien dire ?! » « Elle est morte, ça servira à rien de se l'mettre à dos pour des histoires pareilles ! » « Commence pas toi aussi ! Elle était pas morte à cette époque et ça fait toute la différence, il aurait du l'aider et pas aller voir ailleurs. » « Qu'est c'que ça change, Ash... » Un instant de flottement, ils s'observèrent sans rien dire, comme s'ils se comprenaient sans même avoir à parler. Mais ce n'était pas le cas, puisque quelques secondes chrono plus tard, le coup vola, le poing d'Asher venant d'écraser contre la mâchoire de son frère cadet. Un dernier regard et il s'était détourné, l'air de rien. Leur enfance était passée comme elle était passée, comme n'importe quelle enfance. Adolescent, Asher avait été plus turbulent qu'un Marlon plus posé, plus humble (ou presque). Entre le frère exubérant et celui qui sait avoir la tête sur les épaules, l'entente restait la même malgré tout. Jusqu'à ce jour là... ou du moins, jusqu'au jour où elle est morte, leur mère. Elle était tombée malade et comme toutes les belles illusions de la vie, les médecins avaient annoncé qu'il n'y avait rien de si alarmant que ça. Foutaises puisque son cas s'est rapidement aggravé... La fin a été inattendue... et les secrets ont rapidement été dévoilés, principalement ceux du père Allen qui se dévoilait sous un tout nouveau visage à ses fils désormais adultes. Peut-être qu'il aurait cru qu'ils pourraient comprendre, alors que l'aîné avait commencé sa vie avec une fille et que le cadet s'était lancé dans des études de droit. Plus rien n'importait ce soir là, hors du temps... ce soir où tout a été brisé au sein de la famille Chambers-Allen. La sortie d'Asher se fit entendre dans un grand claquement de porte, Dieu seul savait où il partait... il donnerait des nouvelles d'ici peu, sûrement... Du moins, c'était à espérer.

« Alors comme ça vous cherchez une colocation ? » « Oui. En attendant d’avoir de quoi voler de mes propres ailes. » « C’est vrai que Gold Coast ne fait pas partie des villes les moins chères niveau immobilier. Enfin voilà le petit appartement. On va pouvoir visiter et on verra le reste plus tard. » Il avait vingt-trois ans et venait tout juste de quitter son Adélaide natale. Pourquoi être venu ici, dans une ville touristique au possible comme pouvait l’être Gold Coast ? L’attrait du beau paysage peut-être, mais aussi parce que c’était dans une entreprise du coin qu’il avait eu son offre de stage, rien de bien compliqué comme raison, n’est-ce pas ? Pas de quoi fouetter un chat. Il ne lui a fallu que quelques visites d’appartements avant de tomber sur celui-ci. Une jeune femme. Blonde, jolie, souriante et avenante, de quoi forcément donner confiance. Ils se sont installés ensemble sans plus d’ambiguïté, simples colocataires puis plus tard, simples amis. Malgré le départ de son frère vers des horizons inconnus, malgré le fait qu’il n’ait pas donné la moindre nouvelle depuis ce fameux jour, Marlon continuait de tracer sa vie. Il n’avait pas eu le courage de rester à Adélaide, pour fuir le plus loin possible, sans pour autant trop y perdre. Quelque part, même s’il avait été plus le médiateur de cette situation tendue, le cadet Chambers-Allen nourrissait une quelconque rancœur envers son père, celle-là même qui avait pris le pas sur tout le reste, chez Asher. Dieu seul savait déjà si Marlon reprendrait un jour contact avec son paternel. Il ne semblait pas en avoir besoin vu la nouvelle vie qu’il avait commencé avec sa nouvelle compagne, sans même réellement se soucier du départ d’Asher. C’était une vie dont il n’avait plus envie, peut-être. Gold Coast semblait être l’endroit idéal pour démarrer une nouvelle vie sur un bon pied. Oublier les fantômes du passé et l’envie viscérale qu’il pouvait avoir de revenir en arrière pour arranger les choses au sein de sa famille. Mais non. Ce n’était pas à lui de sacrifier sa vie pour rattraper les choses. Autant s’éloigner aussi.

« Hey… » « On est où ? » « A l’hôpital… tu as eu un accident hier soir et… » « J’me souviens de rien… » « C’est normal… Les médecins disent que c’est normal en tout cas, le choc et le coma peuvent causer ça. » « Le coma ? Je suis tombée dans le coma ? C’est si grave que ça ? Comment va… ? » Elle ne finit pas sa phrase en remarquant l’éclair de douleur qui traversa le visage du jeune homme. Les choses faisant, ils s’étaient rapprochés assez rapidement. Ce n’est pas facile de vivre avec une personne, de la connaître au point de savoir tout de ses états d’âme sans en tomber amoureux. Ils étaient mariés depuis deux mois ce jour là, alors qu’elle se réveillait de son coma qui avait duré toute la nuit et une bonne partie de la journée qui venait de s’écouler. Elle semblait complètement perdue, il avait l’air abattu, comme s’il avait déjà l’impression d’avoir tout perdu. Il avait vingt-six ans depuis pas très longtemps, une nouvelle vie qui semblait s’offrir à lui à cette époque là. Tout avait été parfaitement simple jusque là. Il était avocat de cette même entreprise dans laquelle il avait fait son stage quelques années auparavant, il était amoureux, marié, et ils avaient tous les deux un avenir en route. Qui grandissait lentement mais sûrement dans le ventre de la jeune femme. En une fraction de seconde tout s’était effondré et elle semblait le comprendre subitement, alors qu’il baissait les yeux. Il pensait avoir touché le fond, mais il se trompait. Elle finit par sortir de l’hôpital mais la perte de leur enfant ne faisait qu’étouffer leur couple et s’il s’était toujours accroché pour donner une énième chance à leur amour, elle semblait avoir tourné la page. C’est cette réalité qui lui éclata au visage quand il la découvrit avec un autre homme dans leur propre salon. Aujourd’hui il faut croire qu’il ne lui reste plus que son boulot pour subsister, alors que toute sa vie semble voler en éclat d’elle-même, sans qu’il ait le temps de la voir passer.