✎ PRÉNOMS & NOMS Caecillia Eïbhlïs Ilithiya Meadhan
✎ DATE/LIEU DE NAISSANCE & ORIGINES Née le 14 Février 1988 à Aberdeen (Écosse)
✎ STATUT CIVIL Divorcée
✎ ÉTUDES de littérature anglaise

✎ COMMENT PERCEVEZ-VOUS VOTRE PERSONNAGE ? On dit souvent de Caecillia qu'elle est une personne qui n'hésite pas à dire ce qu'elle pense. De ce fait, beaucoup se disent qu'elle a une certaine confiance en elle. Cependant, ce n'est pas le cas. Elle regrette pas mal de choses qu'elle a pu faire par le passé ce qui fait qu'elle a tendance à beaucoup trop réfléchir avant de faire les choses à présent. Caecillia est une fille qui a le cœur sur la main, talentueuse, mystérieuse, têtue, râleuse tout comme enthousiaste.

✎ COMMENT LA VOYEZ-VOUS ÉVOLUER ? Étudiante en littérature anglaise, je la verrais bien devenir écrivain. En effet, elle a toujours eu une certaine passion pour l'écriture. Depuis ses douze ans, elle écrit quelques nouvelles. Enfin, c'est loin d'être professionnelle. C'est ce qu'elle estime et elle n'ose pas faire lire ses œuvre pour le moment. Cela viendra. La Grande Bretagne lui manque beaucoup alors elle se verrait tout à fait retourner vivre là-bas, fonder une famille, vivre de sa passion tout en pratiquant l'équitation. Pourquoi pas avoir une maison en pierre en Cornouailles avec un jardin de plusieurs écarts pour pouvoir se promener sur toute la propriété.

✎ COMMENT DÉFINISSEZ-VOUS LES RAPPORTS QU'ELLE ENTRETIENT AVEC LES AUTRES ? COMMENT VOTRE PERSONNAGE EST-IL PERÇU ? Étant du genre sociable, Caecillia a plutôt de bonnes relations avec les gens. Les individus qui ne l'apprécient pas sont plutôt rares mais il en existe tout de même. Il faut savoir que Caecillia n'a pas eu une adolescence merveilleuse dans sa ville natale, Aberdeen. En effet, la jeune femme a été une vraie garce durant sa période au collège et au lycée. Elle s'est donc faite beaucoup d'ennemis là-bas mais c'est aussi une des raisons pour laquelle elle a quitté son pays pour rejoindre l'Australie. Ici, elle a pu se faire des amis sincères plus que de se mettre des personnes à dos. C'est une nouvelle vie pour elle depuis quelques années.

✎ QUE REPRÉSENTE GOLD COAST ET SA BANLIEUE POUR ELLE ? Gold Coast représente avant tout un nouveau départ que Caecillia a choisi de faire. Cela lui a permis de fuir celle qu'elle était avant ou plutôt l'image que les gens se faisaient d'elle avant. Elle n'a pas choisi la ville pour son climat, pour ses nombreux lieux touristiques ni pour le championnat de surf qui y a lieu tous les ans. L'Australie a toujours été un pays que je rêvais de découvrir et j'avais besoin de la mer à proximité car j'adore me baigner. Mon choix a été plutôt fait au pif pour être franche.

✎ AVATAR / CODE DU FORUM Holland Roden / CODE OK BY REED'
✎ POSTE VACANT/SCENARIO ? INVENTÉ
✎ PSEUDO / AGE Choupi♥ / 18
✎ GROUPE studies
✎ COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? COMMENTAIRES ? Je l'ai connue sur Bazzart. Je vous suis depuis la demande d'avis. J'avais eu un réel coup de cœur pour votre contexte ♥♥

« Bonjour, Caecillia. Merci d’avoir accepté de participer à cet interview pour le Journal du Lycée. » Je le gratifiai d’un sourire. La vérité, c’était que j’aurais aimé être n’importe où sauf ici. La popularité a parfois du bon mais les interviews me barbent plus que tout. Je m’étais rendue ici uniquement parce que je n’avais pas le choix. Cela collait avec mon image de jeune fille disponible même si j’avais un emploi du temps chargé. Oui, je ne suis que lycéenne et pourtant… « Il n’y a pas de quoi, voyons. Merci à vous de me l’avoir proposé. » Je n’aimais pas particulièrement jouer les lèches bottes mais étonnamment, ça fonctionnait toujours. Un sourire par ci, un compliment par là et le tour était joué. J’avais appris à tenir avec cette image. Parfois, j’aimerais revenir en arrière et faire les choses autrement. J’aimerais me plonger dans l’anonymat et ne plus être le sujet de discussion favori des jeunes de mon âge. Pas mal de filles s’imaginent que c’est cool d’être comme moi mais il n’en est rien. On n’est pas certain d’être appréciée pour ce que l’on est vraiment. Cependant, cette situation a un avantage : elle me permet de me protéger des gens qui pourraient me faire du mal. En effet, depuis la mort de mon frère, je me suis refermée comme une huître et j’ai forgé cette image que je voulais que les gens aient de moi. Superficielle, prétentieuse, aguicheuse, rire de pintade, fêtarde. Malgré tout cela, je savais toujours qu’il ne s’agissait pas de la vraie moi. J’étais bien plus complexe sous ces apparences de nunuche. Mon interlocuteur me sortit de mes pensées : « Miss Meadhan, pouvez-vous me repréciser votre rôle au sein du lycée ? » J’étais certaine qu’il le savait parfaitement mais après tout, si c’était ce qu’il désirait savoir. Je ne compris pas pourquoi il me vouvoyait et encore moins pourquoi il m’appelait miss Meadhan. Certes, il s’agissait de mon nom de famille et il se montrait respectueux mais je n’étais pas l’une de ces vedettes de cinéma qu’il est difficile d’approcher. Tout d’un coup, j’avais l’impression d’avoir pris une dizaine d’années dans la figure. Soit, je décidais de retenir la réflexion que j’avais envie de lui balancer. « Bien sûr. Je suis Cheerleader, Présidente des Élèves et du Comité des Fêtes. » Il me sourit lui aussi. J’avoue que ça faisait quelque peu bizarre ces trois rôles que j’accumulais. On aurait un titre de noblesse, presque sauf que c’était beaucoup moins gratifiant. Bon ça donnait un plus dans un dossier scolaire parce que ça montrait que j’étais tournée vers les autres mais j’avais fait cela uniquement pour mettre en œuvre ma carapace. Aujourd’hui, j’étais bien rodée et je savais jouer ce petit rôle à la perfection. Toutefois, si vous demandez aux gens qui me connaissent depuis longtemps comment je suis, ils vous décriront une demoiselle bien différente de ce que laissent penser les apparences. « Cela ne vous laisse pas beaucoup de temps pour votre famille alors ? » Cette fois-ci, je ne pus me retenir et j’éclatai de rire. Ces paroles me firent remarquer que les gens qui me connaissaient vraiment été décidément bien rares. « Vous connaîtriez mes parents, vous sauriez qu’ils ne m’ont jamais accordée le moindre intérêt. De plus, cela fait six ans que je ne les ai pas vus et je me porte parfaitement bien. » Me manquaient-ils ? Pas le moins du monde. Ils n’avaient su être présents que pour leurs disputes incessantes, s’accusant mutuellement de la mort de Nolan. C’était totalement idiot puisqu’ils ne pouvaient pas être responsables du fait que mon frère ait été fauché par une voiture devant notre maison d'Aberdeen. Je crois que c’est aussi une des raisons pour laquelle j’ai quitté Aberdeen. Cette maison regorgeait de bien trop de mauvais souvenirs. Mes parents m’étouffaient, les souvenirs m’étouffaient, la pitié des gens m’étouffait. J’avais fini par me mettre en tête que si je ne partais pas, j’allais mourir ici, moi aussi. D’où mon départ pour Roosevelt. La sonnerie de mon portable retentit. Mandy-Lane… Qu’est-ce qu’elle avait ? Décidément, je devenais indispensable à l’organisation de la soirée costumée. Il y avait une urgence. Je pris soin de remercier encore une fois mon interviewer avant de prendre congé. Ma vie était semée d’imprévus tels que celui-ci mais c’était quelque chose dont j’avais l’habitude.

Ah, le lycée, c'était la belle époque. Aujourd'hui, je suis en cinquième année d'études de littérature anglaise. Le moins que l'on puisse dire, c'est que je me sens dans mon élément. C'est un moyen pour de cumuler deux choses que j'aime beaucoup : la littérature ainsi que la Grande-Bretagne. Il faut savoir que j'ai pas mal évolué depuis le lycée. Je suis devenue plus discrète et je ne suis ni cheerleader, ni présidente des élèves ni présidente du Comité des Fêtes. C'est l'occasion pour moi de réellement me consacrer à mes études. Les gens qui m'ont connu au lycée ont du mal à me reconnaître mais le fait est qu'en déménageant en Australie, je n'ai plus l'occasion de croiser beaucoup d’entre eux et j'ai envie de dire : tant mieux. Je n'ai plus aucun contact avec mes parents. Je vis ici depuis mes dix-huit ans et c'est vraiment un nouveau départ pour moi. Je suis très heureuse comme cela. Il faut savoir qu'il y a deux ans, pour mes vingt-et-un ans, je suis allée quelques jours à Las Vegas sauf que j'y ai fait la pire erreur de ma vie : je me suis mariée avec un type que je connaissais à peine alors que j'étais saoule. Même s'il a tenté de me convaincre de ne pas divorcer, je l'ai tout de même fait. Le pire dans cette histoire, c'est qu'il est avec moi à l'université. Il tente de me récupérer, de me convaincre qu'il aurait pu être le bon mais je ne parviens pas à m'intéresser réellement à lui.