✎ PRÉNOMS & NOMS Elys Aedan Trager-Lancaster.
✎ DATE/LIEU DE NAISSANCE & ORIGINES 04 juillet 1984, Beverly Hills, origines australiennes.
✎ STATUT CIVIL célibataire.
✎ PROFESSION/ÉTUDES

« Monsieur Trager-Lancaster, ou je devrais plutôt dire Elys, puisqu'il ne souhaite pas que l'on utilise trop son nom complet s'en est très bien sorti en tant que père célibataire. Il est plus indépendant aujourd'hui si cela est toutefois possible qu'à son arrivée à Beverly Hills, ou plutôt son retour. Il a beaucoup changé, certains changements ont été positifs, d'autres moins, mais il a appris à faire ses propres choix. Je le suis encore régulièrement -tout du moins par téléphone, vu l'endroit où il habite maintenant-, et je garde des contacts très étroits avec les différents psy qui ont pu le suivre depuis son départ. Et même lorsqu'il ne met pas les pieds ici -ce qui lui arrive lorsqu'il revient en vacances dans la maison familiale avec son fils, il m'appelle relativement régulièrement, un des seuls de mes patients qui dispose de ce droit et qui ose l'utiliser. Après tout, un jeune homme comme lui, au vu de sa réputation, de sa position sociale et de sa fortune personnelle est un client plus qu'intéressant. Il a toutes les cartes en main pour que mon nom et ma réputation s'écroulent et deviennent connus comme étant « le pire psy de Beverly Hills », voire même celui de Californie. Tout ça pour dire que pour lui tout suit son cours, j'espère juste le voir un jour atteindre ses rêves, et ses idéaux. Car il est vrai qu'Elys est une personne exceptionnelle, impossible de ne pas s'attacher à lui une fois qu'on l'a rencontré. »

Dr. John Reynolds

« Ça fait cinq ans qu'ils sont morts... Cinq ans. Et je suis toujours pas remis, je me réveille encore en pleine nuit en me disant que cette nuit là n'a été qu'un cauchemar, c'est pas normal si ? Je veux dire, pourquoi je n'arrive pas à accepter le fait qu'ils ne reviendront jamais, que je ne les verrais plus de ma vie. Celui qui était dans le camion en face a été arrêté, c'est pas ça le problème, c'est juste que je me dis que j'aurais peut être pu empêcher leur mort. Mais non, j'ai juste aucun souvenir de ce qui c'est passé. Je me vois monter dans la voiture, discuter avec les garçons sur le trajet, la musique, les phares du camion d'en face, et après le grand blanc, plus rien. Une semaine de black-out avant de me réveiller dans un hôpital aux murs blancs. Entièrement blancs, pour apprendre l'horrible nouvelle. Simplement comme ça. « Elys, vous avez eu un accident, tu es resté une semaine dans le coma...». Ma première réaction a été de savoir comment allaient Mattéo et Chris. Et en voyant le regard et le visage des médecins j'ai compris. Ce que j'avais vu juste avant de tomber dans le coma n'était pas un mauvais rêve, c'était bien réel... « Elys, je suis désolé, nos équipes n'ont rien pu faire. » Cinq ans... »

« Je sais. Mais vous vous doutez bien que cinq ans ce n'est rien dans le processus d'acceptance de la mort. Ce n'est pas juste un obstacle sur votre parcours, c'est autre chose, c'est la mort de vos deux meilleurs amis, rassurez vous, tout est parfaitement normal. Vous avez traversé énormément d'épreuves au cours de ces dernières années, il faut le temps pour que vous puissiez vivre avec tout ça de manière sereine. Et pour ma part, je dois dire que vous vous en sortez plutôt bien. »

« Cinq ans ce n'est rien ?! Et selon vous, j'en ai encore pour combien de temps avant de tout accepter. Parce qu'en attendant, ma vie continue et pour être honnête, je fais souvent semblant, trop souvent à mes yeux. Semblant face à beaucoup de monde, ceux avec qui je suis sincère en permanence se comptent sur les doigts de la main. Si vous croyez que c'est simple de devoir être ce que les autres attendent que l'on soit, que c'est facile d'afficher un visage souriant et avenant à longueur de journée parce que les autres attendent de nous voir comme ça, que jouer ce jeu qui nous colle à la peau est une partie de plaisir, et bien je peux vous assurer que c'est exactement le contraire. Évidemment on s'habitue, à ça comme à d'autres choses et à la fin c'est devenu tellement automatique que cela fait partie intégrante de nous mêmes, on ne se rend même plus compte du rôle que l'on joue, ça en devient presque risible ! Et bizarrement c'est le monde dans lequel j'ai grandi, un monde de non-dits pour sauver les apparences. J'ai fissuré l'image de fils parfait quand j'ai déménagé pour faire mes études, je reniais l'université familiale en quelque sorte, celle où mon père était allé, celle où ma mère a étudié, j'ai pas fait comme tous le monde ! Ensuite, j'ai eu un fils sans être marié, je n'ai pas cherché à retrouver Nohlan quand il a quitté la maison, j'ai pas suivi les règles familiales, jamais. »

« Ce n'est pas une mauvaise chose comme tu le dis mais bien une chance pour toi, grâce à cela, tu vis ta propre vie, celle que tu as choisi. »

« Peut être pas... mais quand même. Ils restent mes parents. On choisit ses amis, pas sa famille n'est-ce pas ? J'ai d'excellents souvenirs avec eux, ils m'ont parfaitement élevé, j'ai toujours eu tout ce que je voulais, j'étais leur petit garçon, leur dernier. Mais j'ai quand même énormément de chance dans tout ça. Un frère, ainé bien que parfois on puisse se poser la question, qui est génial, toujours là pour moi, quoi qu'il arrive ou presque. Même si il me voit toujours comme quand j'avais dix ans mais ça, je crois que ça sera comme ça jusqu'au jour où l'un de nous deux ne sera plus de ce monde ! Il a toujours été là pour me soutenir, quand les garçons sont morts, quand Jordhan est né, quand Andrea est partie, quand j'ai décidé de lancer l'agence, quand j'ai décidé de partir des Etats-Unis pour aller m'installer en Australie. Il a toujours tout fait pour m'aider. Quelques conquêtes de trop, mais ça, ça c'est calmé avec la naissance de mon petit bout. J'avoue que ça a souvent du succès auprès des femmes, mais je préfère me concentrer sur lui et sur mon boulot, si jamais je devais me remettre en couple, je voudrais que ça soit sérieux, pas juste une histoire sans lendemain. Après, il y a papa... Le meilleur père du monde dans une certaine mesure. Mon père, c'est un peu mon héros, j'ai toujours été en admiration devant lui et les conneries de ma mère n'ont fait que lui donner une place encore plus importante dans ma vie. Il y a eu Nohlan aussi. Nohlan qui est venu habiter avec nous il y a longtemps déjà. Un peu un deuxième grand frère pour moi. J'avoue, j'avais pas compris au début pourquoi il venait dans notre maison, avec Alec et moi et pourquoi il ne restait pas avec ses parents, à quatre ans, je n'avais pas encore saisi les finesses de ce qui c'était passé. Mais c'est aussi l'avantage quand on est enfant, on ne pose pas de questions, pour moi, Nohlan a très vite fait partie de la famille. Même si je savais qu'il n'était pas mon frère, c'était presque pareil. Et ça n'a pas changé avec l'âge. Il a toujours été cool avec moi, présent, presque parfait quoi. Jusqu'à ce qu'il parte. Où je serais incapable de vous le dire, mais il est parti, après la mort de sa femme, il n'a plus donné de nouvelles. Ça fait trois ans... Je ne sais pas où il est, ni comment il va, mais j'espère qu'il s'en sort. J'aurais bien voulu être là pour lui, comme il a été là quand moi j'ai eu besoin de lui, qu'il connaisse Jordhan, mais non. Je voudrais juste avoir la chance de le revoir un jour, pour lui dire à quel point je le remercie de ce qu'il a pu faire pour moi et lui dire que je l'aime vraiment, comme un petit frère aime son grand frère. Enfin, c'est pas facile tous les jours, mais on fait avec. Ça fait partie du jeu. »

« Pourtant vous semblez être une des personnes les plus à même à tout mener de front. »

« Sincèrement, pas du tout ! J'ai beau donner l'impression que je m'en sortirais, mais non, c'est juste une question d'apparence. J'arrive à m'occuper de Jordhan sans problème, ça vient tout seul, comme un réflexe, je sais quoi faire, mais par exemple, je suis incapable d'avoir une relation stable ! Comme l'histoire avec le mariage. Enfin oui mariage, même si il n'aura pas duré longtemps... Quoi que je suis toujours marié, même si je n'ai plus aucune nouvelle d'Andrea depuis longtemps. Un enfant, l'enfant qu'elle voulait à tout prix, ça a été trop pour elle. Au départ, tout se passait bien entre nous, je veux dire, on s'entendait parfaitement, jusqu'au jour où elle m'a annoncé qu'elle était enceinte. Je n'étais pas du tout prêt. La seule chose qui comptait, c'était mon boulot à ce moment là, je ne me voyais pas, mais absolument pas père, pas encore. A partir de là, on a pris nos distances, je ne voulais pas qu'elle le garde mais elle a quand même décidé de donner naissance à mon fils. Mais on ne s'est pas séparés. Pas que l'envie m'ait manquée mais je ne voulais pas que mon bébé grandisse sans père. Et faut croire que j'ai eu raison quand j'ai vu la réaction d'Andrea. J'avais toujours refusé de me voir comme un père, j'étais trop jeune, pas prêt, bref, rien n'allait. Jusqu'au jour où j'ai pris Jordhan dans mes bras. Là tout a changé. Je ne me posais plus aucune question, je savais où j'allais, je savais que mon fils était le plus beau cadeau dont je puisse rêver. Et ça aurait été bien si ça avait été la même chose pour ma femme, Andrea qui avait tellement idéalisé la vie de maman, s'est vite rendue compte que rien n'allait comme elle souhaitait. Elle a commencé à sortir de plus en plus. Et ça a continué comme ça jusqu'au jour où elle est partie sans prévenir. Jusqu'à aujourd'hui, personne ne sait où elle se trouve, ni ses parents, ni ses amies, strictement personne. A partir de ce jour là, j'ai retrouvé la liberté d'être heureux, de pouvoir faire ce que j'ai envie de faire, tout en sachant que je garde la responsabilité de mon fils. Et depuis, faut croire que je suis maudit et incapable de garder des relations saines et stables. »

« Cela veut donc dire que vous êtes prêt à laisser votre passé derrière vous, que vous êtes passé au dessus de ce qui vous gênait tant ? »



« Est-ce que vous me prendriez pour un fou si je disais que oui. Parce que oui, peut être que je suis fou, peut être même que je suis pas complètement sain dans ma tête, mais je pense qu'à vingt-sept ans il est temps que je ferme les yeux sur ce que j'ai pu rater dans ma vie, que je vive au jour le jour, que je m'occupe pleinement de ma famille, de mon entreprise et surtout que j'accepte qu'Elys Aedan Trager-Lancaster peut lui aussi se tromper et faire des erreurs par moments. »


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✎ COMMENT PERCEVEZ-VOUS VOTRE PERSONNAGE ? - nous vous demandons de nous décrire le caractère (3 traits minimum) de votre personnage d'un point de vue extérieur afin d'être le plus objectif possible -

✎ COMMENT LE/LA VOYEZ-VOUS ÉVOLUER ? - nous vous demandons d'imaginer la manière dont votre personnage pourrait évoluer, il sera intéressant de revenir voir ce que vous avez écrit plus tard (7 lignes minimum) -

✎ COMMENT DÉFINISSEZ-VOUS LES RAPPORTS QU'IL/ELLE ENTRETIENT AVEC LES AUTRES ? COMMENT VOTRE PERSONNAGE EST-IL PERÇU ? - nous vous demandons (7 lignes minimum) -

✎ QUE REPRÉSENTE GOLD COAST ET SA BANLIEUE POUR LUI/ELLE ? - nous vous invitons à lire les sujet situer le jeu et descriptions des quartiers dans le but de comprendre l'environnement de gold coast et de vous baser sur votre histoire -

✎ AVATAR / CODE DU FORUM Andrew Cooper le magnifique. CODE OK BY LOAN
✎ POSTE VACANT/SCENARIO ? personnage inventé.
✎ PSEUDO / AGE HellsStuff, Hells, Coco, 20 ans.
✎ GROUPE workers
✎ COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? COMMENTAIRES ? par PRD, grâce à Hope&Fear.