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Sujet: ISOBEL/WESLEY ϟ What do you want ? Mar 13 Sep - 16:42
« N'oublies pas, il faut le sortir toutes les deux heures ! » Lui dis-je, en lui tendant ma peluche vivante dans les bras. Le problème avec un chiot c'est qu'il faut s'en occuper 24h sur 24 et les tarifs des dogsitter sont hors-prix. « A demain mon bébé. C'est un gentil chien, à qui est le gentil chien ? Ah oui à moi... » Souriante, elle m'assura qu'elle s'occuperait bien de Guismo. Je lui adressais un dernier signe de main avant de mettre ma veste en cuir dans le but d'enfourcher ma moto. J'allais un peu vite, sans toutefois rouler comme un fou, j'aimais sentir l'air frais sur mon visage à mesure que le soir tombait. J'avais hâte d'aller travailler car un groupe que j'appréciais passerait ce soir. Arrivant dans le parking des employés, je me rendis dans une cabine ou je pris une douche pour me rafraîchir de ma course. Je saisissais une chemise blanche que je fourrais dans un pantalon beige. La tenue devait être correcte et s'adapter au milieu d'un bar plutôt huppé. La blancheur de ma chemise faisait ressortir la couleur de mes yeux que je trouvais brillants, une raison de plus pour que l'on me demande si je vais bien. A croire que les homosexuels sont toujours expansifs.
Arrivant derrière mon bar, je vérifiais le plan de travail, l'assistant devait apprendre. J'ignorais si j'étais un bon professeur mais les étudiants ne semblaient pas se plaindre. Tous les salons du Opera Bar ne sont pas ouverts la journée, ce qui me laissait un peu de répit. Je sentais la brise d'été sur mes joues et regardais la mer, émerveillé. Je regrettais de n'avoir personne avec qui partager ce moment. J'aime les choses simples, j'aime les gens simples. Le bruit des premiers spectateurs me réveilla de ma rêverie et je retroussais mes manches au niveau de mes coudes. « Coupes-moi des citrons, merci. » Demandais-je alors que je préparais les verres, vérifiant que les premiers étaient sans défauts, propres. Nous ne sommes pas dans un vulgaire bistrot ou la propreté laisse à désirer mais dans un endroit ou les détail comptent. Du carré sale par terre aux poubelles pleines, jusqu'aux traces de doigts sur les verres. Les conversations y étaient souvent superficielles. Le groupe n'arriverait que dans une demi-heure, les premiers vip cherchaient déjà les meilleures places tandis que les agents de sécurité se postaient dans des coins stratégiques. En effet il est courant de voir quelques célébrités locales ou non, plus ou moins connues venir y déguster un cocktail sur la terrasse du Opera Bar et assister à des concerts privés. On me commandait déjà des boissons. Les gens affluaient et remplissaient le lieu pourtant ouvert d'éclats de rire et de discussions en tout genre. Dès que j'avais une seconde, je scrutais mon téléphone de peur d'y voir un message m'annonçant que la dog sitter ne faisait la pas l'affaire. Je m'inquiétais pour mon Guismo chéri. Coupé dans mes réflexions par un groupe de copains, je me dirigeais vers eux et discutais, profitant qu'il n'y ait pas encore beaucoup de personnes au bar. « J'vous sers quoi ? Toi ce seras un whisky, j'en suis sûr, toi le jus de fruits, d'ailleurs comment va le petit loulou ? »« Ben il commence à donner des coups de pieds mais il se calme avec tes jus en dépit du bruit ! T'es sûr que tu y verses pas quelque chose d'autre ? » Je ris. « Voyons, pour qui tu me prends ? » Répondis-je, mains sur les hanches en pinçant ma voix histoire de leur donner ce qu'ils aiment. « Bon et comment ça se passe avec lui ? Matthew c'est ça ? » « Ah ben ça va. Je le vois pas trop en ce moment à cause de mes horaires mais... je le verrais demain vu que je suis de repos. »
It's Isobel Hastings
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Sujet: Re: ISOBEL/WESLEY ϟ What do you want ? Mar 13 Sep - 17:43
J'ai passé une grande partie de ma journée à travailler... en fait, je passe quasiment toutes mes journées concentrée sur mon travail. Ma profession me passionne et je ne compte même plus mes heures. Et puis, c'est aussi la seule chose que j'ai vraiment réussie dans ma vie. Au moins quand je bosse, je ne pense pas au champs de ruines qu'est devenue la famille Hastings. Quand Jaysen est parti, il a tout emporté avec lui et il a aussi emporté une partie de mon être. Je me souviens parfaitement de l'amour que l'on éprouvait les uns pour les autres. Nous étions soudés comme les doigts de la main. Je crois que je n'ai jamais eu de sentiments aussi fort que ce que je ressentais pour mes frères. Certains frères et soeurs sont vraiment proches, mais nous c'était différent, ont étaient aussi fusionnels que peuvent l'être des jumeaux. Il peut y avoir entre des jumeaux plus d'amour ou de haine qu'entre n'importe qui. Le départ de Jaysen ne m'a pas seulement rendue triste, il m'a mise en colère. Une colère que je reporte sur celui qui est resté. Il ne se passe pas un jour sans que je repense à ce qu'étaient nos vies avant et à l'absence de mon frère. Je ressens un manque terrible depuis qu'il est parti, un manque que même la musique n'arrive pas à comblé. Cela dit, ce serait bien plus difficile si je n'avais pas cette passion pour la musique. Je sais qu'il faudrait que j'avance maintenant, que j'oublie Jaysen comme il semble m'avoir oublier. Ça a eu l'air tellement facile pour lui te tout plaquer, profession, famille, vie pour partir. Ses dernières paroles avant son départ raisonne encore dans ma tête. Comment avait t-il pu nous faire ça ? Visiblement, je ne connaissais pas aussi bien mon frère que je le croyais.
Je soupirais en repoussant ces réflexions. A vrai dire, je suis incapable de ne pas y penser. Comment surmonté le fait que ce qui a toujours été le plus important dans ma vie, c'est envolé ? Je suis perdue, car je n'ai plus l'un de mes repaires. Je me fais pitié à moi-même. Je me sens faible et incapable de surmonter le manque. Je dois pas être si indépendante que ça, puisque j'ai tant besoin de mes frères dans ma vie. Je marchais en direction de l'opéra bar, la mustang étant garée un peu plus loin. Ce soir, un concert privé avait lieu et j'avais reçu des invitations par le label. C'est ce qui est bien quand on travaille dans le milieu musical, c'est qu'on a l'occasion d'assister à pleins de concerts. J'ai beaucoup de chance. J'ai fais des rencontres merveilleuses avec des artistes merveilleux. Des gens qui méritent de faire connaître leur musique et ce serait vraiment passé à côté de quelque chose de ne pas les entendre. J'aimais beaucoup le groupe qui allait se produire ce soir à l'opéra bar. Il y'a entre eux une harmonie, un dynamisme fou. Quelque chose qui rend leur univers magique et pendant les quelques minutes que durent leurs morceaux, j'oublie alors mes tracas. Leur musique est un vrai moyen d'évasion... la musique l'est. Cela ne vous est jamais arrivé de renter chez vous après avoir passé une journée pourrie et puis, vous vous mettez un disque et pendant les quatre minutes que dure le morceau, vous retrouver le sourire. Cette journée n'est alors plus aussi moche que vous le pensiez.
Lorsque je pénétrais à l'intérieur de l'établissement, il y avait déjà bon nombre de clients. L'opéra bar est un endroit classe, huppé ou on y retrouve toute la « haute société » de Gold Coast. En général, quand je vais à un concert, je me mets un vieux jean avec des chaussures plates et un t-shirt. Cependant, j'allais me faire refuser l'entrer si j'arrivais comme ça ici. J'avais donc opté pour une robe courte et bleue foncée avec des chaussures à talons. Ma longue chevelure ondulait dans mon dos. Le concert ne commencerait pas avant un bon moment, j'étais en avance. Je me dirigeais alors vers le bar pour commander un verre. Je m'approchais du bar et pris place sur l'un des tabourets haut. Je lançais un coup d'oeil à l'homme derrière le bar. C'était plutôt un bel homme et c'est peut-être ce qui avait attiré mon regard. Enfin, peut-être qu'il n'était pas aussi beau de plus près. Les mains placées sur les hanches, le son de sa voix m'était parvenu. Il avait l'air marrant... certainement gay, mais marrant. D'ailleurs la réplique d'une des personnes à qui il parlait me le confirma. On lui demandait comment ça se passait avec lui, un certain Matthews. Certainement son copain ? Je cessais d'écouter. C'est fou ce qu'on peut apprendre sur les gens quand on tend l'oreille, mais ce n'est pas bien. Je fais pitié. Je me retrouve toute seule assise à un bar et ma seule occupation est d'écouter la conversation du barman. Vivement que le concert commence, je n'étais venue que pour cela, après je me renterais vite fais à la maison. Je fis signe au barman afin de pouvoir prendre ma commande – « J’aimerais un malibu coco s’il vous plait. » - Je lui adressais un sourire.
It's Wesley G. Downham
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Sujet: Re: ISOBEL/WESLEY ϟ What do you want ? Mar 13 Sep - 18:18
Une jeune demoiselle s'était installée au bar, me faisant signe de m'occuper d'elle. Me décalant dans sa direction, elle me commanda un malibu coco. Je m'exécutais en saisissant un verre sous le bar mais ce fut lorsque je croisais son magnifique sourire que je lui prêtais vraiment attention, trop absorbé par l'idée qu'il arrivât quelque chose à mon chien. « Je vous fais ça. » Répondis-je en m'approchant, de façon à créer une proximité toutefois professionnelle. Ainsi, les clients se sentaient plus à l'aise. Je croisais son regard et me perdis dans la contemplation de ses yeux. Ce qu'elle était belle ! Ses longs cheveux descendaient avec élégance le long de ses épaules et plus bas encore, comme j'aurais aimé pouvoir les admirer ! Je mélangeais l'alcool avec des jus et lui servis son verre en lui rendant un sourire aussi éblouissant que le sien. « Voilà pour vous. » Dis-je, l’œil pétillant. Nous ne réglons pas les consommations au verre mais lorsque les clients décidaient de prendre congé. Il n'y avait pas beaucoup d'abus puisqu'il fallait déjà avoir quelques ressources pour rentrer alors ce n'était pas pour un verre qu'on allait omettre de payer. La jeune femme semblait seule et je l'observais du coin de l’œil, lui faisant quelques sourires amicaux. Parfois, elle croisait mon regard, et d'autres fois, elle semblait plongée dans ses réflexions. La demi-heure passant, les commandes affluant et le groupe annoncé en retard, je m'avançais de nouveau vers elle, essuyant les premiers verres. « Dure journée ? » Demandais-je, tout sourire, essayant de ne pas non plus respirer la joie devant une personne qui avait peut-être eu de mauvaises nouvelles. « Je vous fais ça. » Hélais-je à un groupe d'amis qui me demandaient des shooters. Ils commençaient fort leur soirée. Je me dépêchais de remplir les verres et les apportaient sur un plateau, tandis que l'étudiant se contentait de laver le plan de travail, de couper les fruits, de préparer les jus frais et de m'interpeller quand il avait un doute.
Je levais une nouvelle fois les yeux vers la jolie brune. Elle semblait être ma seule compagnie pour le moment. Tous étaient venus entre amis et étaient probablement plongés dans des discussions passionnantes, à en témoigner par les éclats de rire et un brouhaha -respectable-, incessant. Il est étrange de constater à quel point on peut se sentir seul dans une pièce pourtant bondée. Je chassais rapidement cette pensée pour continuer à faire mon travail. Si ça se trouve, elle n'avait pas envie d'engager la conversation avec moi. Je constatais à quel point il était dérangeant qu'une personne ne se confie pas automatiquement à moi, j'avais l'habitude, j'aimais écouter les gens, les mettre à l'aise. Et puis, en regardant ma montre, je réalisais que je venais tout juste de lui poser la question. Avançant mon visage dans sa direction, profitant de quelques secondes de liberté, je lui demandais. « Y a -il quelque chose que je puisse faire pour vous ? » Je lui lançais un regard sincère et profond. J'ignorais si mes efforts se voyaient mais je ne supportais pas de voir mon bar entouré de personnes moroses. Et puis, généralement, si on veut la paix, on s'assoit à une table, pas au bar alors que le barman ne cherche qu'à entamer la discussion avec vous. En général, on s'y accoude soit pour être au plus proche des consommations, soit parce qu'on se sent seul. Peut-être ne rentrait-elle dans aucune des cases. Nonobstant, en vraie pipelette, je poursuivais seul la conversation, teintant mes phrases de ma bonne humeur habituelle. « Vous pouvez m'appeler Wesley. » Dis-je, ce qui supposait une certaine envie de discuter avec elle, de faire sa connaissance. Au pire, elle me sourirait et me ferait signe de la laisser tranquille mais, il parait que ma bonne humeur est contagieuse.
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Sujet: Re: ISOBEL/WESLEY ϟ What do you want ? Mer 14 Sep - 0:44
Alors, le barman s'approcha de moi pour prendre ma commande. J'entendis pour la première fois le son de sa voix et je croisais son regard. Il avait des yeux d'un bleu vert envoûtant et je m'y perdais pendant quelques secondes. C'est avec une habilité et une rapidité folle qu'il me servit mon verre. J'imagine que c'est quelque chose de propre aux barmans. Un maladroit ferait des catastrophes derrière un bar et les clients aiment être servis rapidement. A son tour, il me souriait accompagné d'un « voilà pour vous ». Ce serait mentir de ne pas reconnaître que son sourire était craquant. A mon avis, le jeune homme devait avoir pas mal de succès auprès de ses clientes en tout cas. Si il est gay, c'est très dommage pour la gente féminine. Je ne me suis pas trompée au premier coup d'oeil, lorsque j'ai pensé qu'il était bel homme. De prés, il l'est tout autant, même davantage. Tout à fait mon genre. Enfin bref - « Merci. » - Derechef, je décrochais un sourire. Le barman s'affairait à servir ses autres clients, alors que je restais seule à siroter mon verre de malibu coco mélangé à du jus de fruit. Je ne suis pas une grande amatrice d'alcool, bien que je boive à quelques occasions, comme tout le monde me direz-vous. Le malibu était un de mes cocktails préférés. Ce verre serait certainement le seul de la soirée, juste le temps de m'occuper en attendant le groupe. Ce soir, je rentrais en voiture. Je ne suis pas une imprudente, donc pas d'alcool au volant. Je n'ai pas envie d'être à l'origine d'un accident de voiture, car en état d'ébriété. Bref. Ce n'est pas avec ce verre que cela arriverait. J'attendais avec impatience le groupe, seule raison de ma présence dans ce bar. Je ne suis pas une grande fêtarde. D'ailleurs, je déteste les boites de nuits. C'est trop bruyant. J'aime danser pour me défouler, mais il n'y a pas moyens de le faire là-bas. On est trop serré et puis les mecs en profitent pour se coller. D'ailleurs, ils ne sont là que pour trouver la femme qu'ils mettront dans leur lit ce soir. Non, les nightclub, ce n'est pas pour moi, trop de monde. Je ne suis pas asociale, ce n'est juste pas mon milieu. Je préfère nettement aller assister à des concerts.
Une demie heure passa et j'eus le temps de terminer mon verre. Le concert n'avait toujours pas commencé et il y aurait du retard. J'en étais pas étonnée... la quasi-totalité des concerts commencent en retard. Les artistes ne sont pas des gens ponctuelles, il faut croire. Le barman était revenu vers moi, me questionnant sur ma journée. J'avais dû tirer une drôle de tronche pour qu'il me demande si ma journée avait été dure. Pourquoi est-ce que je ne suis pas capable de masquer les expressions de mon visage ? Cela éviterait qu'on me pose tout le temps ce genre de questions. Je n'ai pas envie de passer pour celle qui fait tout le temps la tête ou qui à toujours l'air d'avoir un problème. Il m'adressait un second sourire, ce qui me fit sourire à mon tour. Au moins, il avait le don de savoir communiquer cela. Il a tout à fait l'air du type sympathique et sociable, en même temps, pour être barman il faut avoir un bon sens des relations. C'est un métier au contact des gens- « Oh, non ça va. » - Répliquais-je immédiatement. Ma journée n'avait pas été si dure que cela. J'aime mon travail, alors ça me facilite les choses. Je me perdais dans mes pensées, alors que le jeune homme avait été appelé. Non, ma journée n'avait pas été dure, cependant, manquer d'un être cher, ça c'est vraiment quelque chose de difficile. Je n'avais jamais eu à me passer de mon frère, de mes frères avant l'an dernier... enfin ça faisait maintenant un an et demi qu'il n'était plus là. Un an et demi et je n'oublie pas. C'est simple, pas un jour ne se passe sans que je pense à Jaysen. Je pense que peu de gens peuvent comprendre à quel point l'absence de mon frère me pèse. C'est sûrement pour ça que je n'en parle pas et en plus, je déteste avoir à m'étendre sur mon ressenti. C'est suffisamment embarrassant d'être incapable de cacher mes expressions du visage. Une voix me sortait une nouvelle fois de mes réflexions, celle du barman. Est-ce qu'il pouvait faire quelque chose pour moi ? Bien sûr que non. A moins d'être capable trouver et de me ramener mon frère. Je crois que je lui en collerais une à Jaysen si je le voyais, bien que j'ai aussi très envie de le serrer dans mes bras. Son absence me rend certainement folle. La tristesse, l'incompréhension, la colère, toutes ses choses me feront un jour déraillé. J'ai plus rien dans ma vie. Plus de Jaysen et plus vraiment d'Eachann. Je croisais une nouvelle fois son regard. Bizarrement, il avait l'air sincère et de vraiment être attentif à ce que j'allais lui dire. Puis, il poursuivait seul, alors que je n'avais pas encore répondu. Cet homme respirait la bonne humeur et une fois de plus, cela me décrochait un sourire. Wesley. C'est son nom - « Isobel, enchantée. » - Je me présentais moi aussi, c'était la moindre des choses. J'aime être tranquille la plupart du temps, mais je ne suis pas une sauvage - « Ce que vous pouvez faire pour moi ? euhum... me servir le meilleur de vos cocktails non alcoolisé. » - Je marquais une courte pause - « Je conduis après. » - J'ignore pourquoi je trouvais utile de le préciser. Je laissais passé un autre moment de silence. Je suis sûr qu'il a vu défilé des tas de clients, se confiant à lui, se plaignant de leur journée. Les barmans sont un peu des psy à leur façon parfois - « Vous travaillez ici depuis longtemps ? Je viens de temps en temps à L'opéra bar... enfin juste quand il y'a des concerts qui en vaille la peine, mais je me souviens pas de vous avoir déjà vu avant. » - C'était un moyen plus ou moins bateau d'entamer la conversation. Après tout, autant discuter en attendant le groupe et puis, ce Wesley était loin d'être désagréable aux premiers abords.
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Sujet: Re: ISOBEL/WESLEY ϟ What do you want ? Mer 14 Sep - 10:38
Un dernier coup d’œil sur mon écran de téléphone suffit à me rassurer. « Tout va bien », me disait l'adolescente. Je fus plus serein et dès lors, je repris de mon humeur de boute en train. « Hey Weshou, écoutes ça, ça déchire ! » On alluma alors la musique d'un téléphone et je souriais, dansant sous le rythme pop d'une musique que je ne connaissais pas. Tout en remuant les hanches et la tête, je servais mes autres commandes, sous le sourire aguicheur d'une jeune homme qui me faisait de l’œil. Flatté, je répondis par un sourire avant d'accueillir à bras ouverts de nouveaux copains qui venaient commencer la soirée en buvant quelques alcools. Rien ne change sous le soleil. Et puis, la jeune femme se présenta sous un très joli nom. « Ce que vous pouvez faire pour moi ? euhum... me servir le meilleur de vos cocktails non alcoolisé. »« Ça marche. » Répondis-je alors qu'elle précisait conduire après, elle était jolie et responsable, quoi de plus adorable ? « Vous devriez le dire à ceux-là. » Dis-je en désignant mes copains du regard qui, proches de nous, m'interpellaient. « Héé, c'est pas comme si tu devais me ramener tout le temps ! » « Ben à part te payer le taxi, je ne peux pas faire grand chose d'autre ! » Imaginez un peu ramener quelqu'un d'ivre sur sa moto. Le type s'était tourné vers Izzie, sourire aux lèvres, riant en me désignant du regard. « Lui parlez pas de sa moto, c'est sa chérie, il laisse quasi personne monter dessus. Au fait, je m'appelle Antony. » Lui dit-il, visiblement charmé par sa beauté éclatante et probablement le reflet de ses cheveux sous le coucher de soleil. J'allais servir d'autres boissons et entendis la question de la jeune femme. « Quelques années mais, ça fait pas longtemps que j'travaille en terrasse. Y a quelques groupes sympa mais, ils sont toujours en retard ici parce qu'ils savent que ce sera toujours fréquenté. » Je pressais rapidement des fruits; mangue, orange, cassis et quelques bouteilles sans alcool dont je tairais le nom. « Voilà pour vous. » Je me retournais vers d'autres clients, reconnaissant parfois des visages familiers, d'autres un peu moins.
Le groupe daigna enfin se montrer après plus de trois quart d'heure de retard ce qui n'empêcha pas les applaudissements contenus des clients du Opéra Bar. En regardant le groupe monter sur scène, j'eus l'étrange impression que le pianiste aurait put être moi et je me contemplais dans cette vision un peu folle d'artiste. Je fus étonné de voir qu'une telle chose me plaisait, moi qui gardais mon piano pour mes proches et les enfants à qui je venais apporter un peu de musique. Je me demandais alors quelle vie j'aurais eu en tant que musicien itinérant, peut-être aurais-je été volage, sans jamais me souvenir du nom de mes conquêtes, peut-être aurais-je été malheureux, dépressif, dépendant de la drogue et alcoolique, probablement et je réalisais que j'aimais ma vie telle qu'elle était. Avec un salaire fixe bien que jamais mirobolant, mes amis aimants, mon bar, mon chien et mon piano. Il manquait néanmoins une chose à ce tableau idyllique, la présence aimante d'une compagne qui supporterait mes horaires impossibles, et la compagnie de mes nombreuses amies qui en rebutaient pas mal. Une m'avait même quitté lorsqu'elle avait apprit que j'avais deux mères, ce qui avait renforcé mon impulsivité à ce sujet. « Excusez-moi, on ne fume pas ici.» Très strict, l'Opera Bar avait son règlement. Un coin fumeur avait néanmoins été placé en terrasse sur le côté. « Détendez-vous. » Me répondit l'homme dont les cheveux lui retombaient sur les épaules et je me demandais comment diable faisait-il pour ne pas transpirer sous vingt degrés avec sa veste en cuir. « Il y a un coin fumeur là-bas, si vous le désirez. » Lui indiquais-je gentiment en me reculant. « Bon, bon, pas de quoi faire un fromage. » Il détala avant que je ne tousse sous le regard inquiet et amusé de certains clients. Antony profita de cette occasion pour discuter avec la jeune Isobel, incorrigible, celui-là. « Wes' ne supporte pas la cigarette. Une fois, il a tellement gonflé qu'on le reconnaissait plus ! » Je levais les yeux au ciel, amusé. « A mon avis. » Je me rapprochais de la jolie brune. « Il craque pour vous. » « Héé non, n'importe quoi. » Répondit immédiatement mon ami. J’espérais que la jeune femme ne m'en voulait pas trop de la distraire et surtout de discuter avec nous. Certaines personnes ne supportent pas du tout ce genre de scènes et de conversation. A part les habitués, les vip et la classe supérieure de Gold Coast n'aiment pas se mélanger et préfèrent rester entre eux à une table bien placée. « Qui ne le ferait pas ? » Je lui adressais de nouveau un sourire avant de servir à Antony un cocktail fortement alcoolisé.
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Sujet: Re: ISOBEL/WESLEY ϟ What do you want ? Mer 14 Sep - 14:42
Weshou ? C'est comme ça qu'on le surnomma. J'entendis alors le son de la musique qui provenait du portable. Un morceau pop, pas super connu, mais ressemblant à des tas d'autres chansons de pop déjà existantes. J'esquissais un sourire lorsque le barman se mit à danser au rythme de ce son, remuant les hanches, remuant la tête. Ce qu'il pouvait être marrant. Il a tout fait l'air du type qui aime s'éclater et qui s'assume, peut importe le regard des autres. Tout le monde - mise à part moi - semblait le connaître, ou alors tous ses amis étaient venus le rejoindre. En fait... ils semblaient vraiment tous se connaître entre eux. Je devais faire tâche au milieu de cette bande de joyeux lurons. Ils riaient, plaisantaient et moi, j'étais la toute seule. J'aurais peut-être mieux fait de rester chez moi avec mon chat, après tout ? Non, si j'étais venue c'est parce qu'il y avait ce groupe génial qui jouait ce soir. Je ne voulais absolument pas manquer le concert. J'ai toujours aimé les petits show intimiste. Ce n'est pas la même chose que dans un grand stade ou dans une immense salle de concert. J'avais commandé mon deuxième verre de la soirée à Wesley, quelque chose de non alcoolisé. C'est sûr, je devais avoir l'air beaucoup plus responsable que la bande de copains du barman. Eux ne se privaient pas d'alcool et j’espérais qu'au moins, ils n'allaient pas conduire après cela. L'un des types se mêla à la conversation, affirmant que Wesley ne devait pas le ramener tout le temps. Je souris. Ce même homme se tourna vers moi, grand sourire aux lèvres, me parlant de Wesley et de sa moto chérie. Derechef, je souris et on se présentait de nouveau à moi. Loin d'être aveugle, j'avais bien remarqué que cet Antony ne semblait pas insensible à mon charme. Pourtant, je ne lui avais pas encore dit un mot. Mon physique lui suffisait très certainement. Dommage pour lui, si je devais craquer sur quelqu'un, ce serait plutôt sur le beau - et certainement gay - barman. La vie est mal faite, c'est comme ça. Enfin de toute façon, je ne cherche pas à faire de rencontre. Je n'ai pas besoin d'un homme dans ma vie et encore moins d'une aventure d'une nuit. Je ne suis pas facile - « Vraiment ? » - Je lançais un rapide coup d'oeil à Wesley - « Moi c'est Isobel. » - Je lui adressais un sourire à Antony, puis me tournait de nouveau vers le barman. Oui, je ne l'avais jamais vu ici, derrière le bar avant. Enfin, on ne peut pas dire que je vienne chaque soir, alors j'étais peut-être passée à chaque fois lorsqu'ils n'étaient pas là. Possible que je n'ai pas fait attention. Enfin, Wesley passe difficilement inaperçu quand même, de part sa façon de se comporter et puis, n'importe quelle femme aurait le regard attiré sur lui. Il m'avouait alors qu'il travaillait ici depuis plusieurs années, mais depuis récemment en terrasse, ajoutant que les groupes étaient toujours en retard. Ça, c'était pas faux - « En tout cas, vous êtes la mascotte de ce bar à ce que je vois... Weshou. » - Je me mit à rire légèrement, me permettant de l'appeler Weshou alors qu'on ne se connaissait même pas - « Désolée, j'ai entendu vos amis vous appeler comme ça. J'ai pas pu m'en empêcher. » - Je marquais un court silence, ne perdant pas mon beau sourire face à lui. Apparemment, il avait été capable de me transmettre sa bonne humeur - « Il n'y à pas qu'ici que les groupes commencent en retard. C'est un truc d'artiste, je crois qu'ils aiment se faire désirer. » - Renchéris-je - « Enfin, ils en valent la peine. Vous avez dû les entendre pendant qu'ils répétaient, mais le groupe est super. » - Je me trouvais soudainement plus bavarde que quelques minutes plus tôt. Wesley me servi mon verre et je le remerciais à nouveau, avant de boire quelques gorgées - « Délicieux. Vous aussi, vous êtes un artiste. » - Puis, il se retourna pour s'occuper d'autres clients. Dis donc, il n'avait vraiment pas le temps de s'ennuyer dans son travail. Visiblement, cela semblait lui plaire, le contact avec la clientèle, l'ambiance. Wesley est un interlocuteur avec qui il est agréable d'échanger, si son métier ne lui plait pas, il est très doué pour le cacher.
Une tonne d'applaudissements résonnèrent alors que les musiciens arrivèrent sur scène, le chanteur du groupe arrivant en dernier. L'enthousiasme du public ne s'était pas envolé avec le retard des artistes et le concert pouvait bel et bien commencé. La première chanson démarrait. Une de mes préférés de l'album. Ils allaient d'ailleurs ce soir présenté quelques chansons du prochain album à venir, leur deuxième plus précisément. J'avais déjà eu la chance d'entendre les chansons, mais le disque ne sortirait que dans plusieurs semaines. Je n'écoutais que d'une oreille ce qui se passait autour de moi, bien plus concentré sur la musique. Cependant, la voix de Wesley me parvint. Il s'adressait à un fumeur qui fumait en zone non fumeur. Les gens sont idiots et se croient tout permis parfois. Antony en profita une nouvelle fois pour engager la conversation avec moi - - « Ah oui ? Ça devait être terrible. Je ne supporte pas non plus la cigarette. » - Je lançais un regard à Wesley, puis à Antony - « J'ai quand même essayé quand j'étais plus jeune, j'ai failli m'étouffer avec. » - Je riais légèrement en repensant à mon idiotie. C'était débile d'avoir voulu essayer, juste pour essayer, histoire de ne pas mourir bête. Puis Wesley s'était approché de moi, affirmant que Antony avait craqué pour moi. J'avais remarqué son regard insistant et un peu baladeur. Tant qu'il ne me déshabillait pas du regard de façon perverse, ça m'allait. Après tout, c'est flatteur de remarquer qu'on plait - « Moi le faire craquer ? Non, je ne crois vraiment pas. » - Dis-je en prenant faussement, l'air de la fille qui ne se doutait de rien, qu'i n'avait rien remarqué. J'eus encore un rire léger quand Antony décida de nier les faits. Du son envoûtant de sa voix, Wesley reprit la parole. « Qui ne le ferait pas ? » m'avait t-il dit dans un sourire. Je bus quelques gorgées de mon verre, puis le reposait sur le bar. Je posais mes prunelles vertes dans celles de Wesley - « Dois-je en déduire que vous craquez aussi pour moi, Wesley ? » - Dis-je avec un sourire charmeur - « Ou est-ce que vous flattez toutes vos clientes de cette façon ? » - Du coup, je me demandais si il était réellement gay ou si il disait juste ça pour me flatter.
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Sujet: Re: ISOBEL/WESLEY ϟ What do you want ? Jeu 15 Sep - 14:08
« En tout cas, vous êtes la mascotte de ce bar à ce que je vois... Weshou. Désolée, j'ai entendu vos amis vous appeler comme ça. J'ai pas pu m'en empêcher. » Je la dévisageais, amusé et répondis, entre deux manipulations de verres. « Au moins vous, vous savez quel est mon nom. Certaines personnes pensent que c'est Weshou. » Elle poursuivit par les groupes et j’acquiesçais du regard, répondant malgré tout ne pas les avoir entendu car il ne me semblait pas les avoir vu répéter ici. Je fus ravi de constater que sa boisson lui plaisait jusqu'à m'en complimenter. Ce métier relève de l'art, nul abruti ne peut se vanter de réussir à quelque chose bien que je fus persuadé qu'un peu de pratique et de théorie puisse amener n'importe qui à présenter quelque chose de correct. Mais voilà, le correct n'était pas suffisant pour les grandes enseignes et j'étais fier de ce que j'avais obtenu, de la place que j'occupais maintenant, derrière un bar situé en pleine terrasse, vue sur la mer et le coucher de soleil, rien de plus magnifique. Je suis un grand romantique. Je m'imagine parfois marcher le long de la plage avec ma bien aimée... ce que je peux être rêveur ! Fort heureusement pour moi, elle semblait encline à poursuivre la conversation et sa compagnie était loin d'être désagréable, elle me changeait des habitués ivres, des problèmes des autres et puis, elle n'était pas sans me déplaire. Malheureusement, trop occupé à satisfaire tout le monde, à répondre à toutes les questions, à m'immiscer dans toutes les discussions auxquelles on voulait que je participe, je ne pouvais pas l'admirer à ma guise ou bien l'admirer comme je l'aurais voulu, si bien que je ne pouvais rarement m'attarder sur son joli visage et n'en reconnaissait que les yeux verts et la longue chevelure. « Dois-je en déduire que vous craquez aussi pour moi, Wesley ? Ou est-ce que vous flattez toutes vos clientes de cette façon ? »« Qui ne craquerait pas pour ses si jolis yeux. » Répondis-je dans un sourire avant de me retourner vers d'autres. Je n'entendis même pas Antony qui profitait d'une nouvelle occasion pour discuter avec elle, sacré Tony ! « Weshou préfère faire connaissance d'abord. Pour lui, le physique c'est pas le plus important. C'est qu'il est de la vieille école celui-là ! » M'interpellant, il me demanda un nouveau verre et m'exécutais, pensant qu'il était raisonnable pour une soirée qui touchait à sa fin. « Bon, il est temps pour moi de rentrer. » Dis-je en m'essuyant les mains, prêt à recevoir la deuxième équipe pour la deuxième partie de la soirée. J'avais travaillé ce matin et ce soir jusqu'à presque minuit. Le groupe avait été généreux et offert gracieusement de nombreux bis, nombreux morceaux. La deuxième partie serait plus calme car aucune tête d'affiche ne viendrait les remplacer si ce n'est le groupe -très bon groupe tout de même- de l'hôtel, formé par de vrais musiciens tout de même. « Ravi de vous avoir rencontré Isobel. » « Il est pressé de retrouver son mec. » Je n'entendis même pas Antony me charrier et fis mes adieux aux autres alors qu'on me proposait de me payer un verre. Conduisant ma moto pour rentrer, je refusais poliment, ayant déjà accepté un verre en début de soirée.
Tandis que j'allais me changer dans les vestiaires pour mettre un pull bleu léger et ma veste en cuir, je n'imaginais pas une seule seconde qu'une touffe blanche se faufilait entre les spectateurs telle une fusée. Effrayée, la petite chose avait fait renverser le plateau d'un serveur tandis que certains se retournaient puis s'occupaient de leurs petites affaires. Revenant dans le bar, je retrouvais Isobel avec dans les bras, un petit chien blanc, mon petit husky qui, peureux, se nichait dans les bras de la belle jeune femme tandis que la dog-sitter se confondait en excuse et me regardais, paniquée. « J'arrivais plus à le gérer... je suis tellement désolé... » Elle semblait sous tension, les yeux presque brillants et je jugeais inutile de la blâmer, elle s'en voulait déjà assez. « La prochaine fois, évitez de le ramener ici, avec tout le boucan, normal qu'il ait eu peur. » L'adolescente avait le visage fou. « Hey, c'est pas grave, il vous connait pas, c'est normal... » Mon cœur battait à tout rompre. N'importe qui aurait put essayer de l'écraser, une chaise qui se recule, n'importe quoi ! Imaginons qu'il se soit engouffré dans les escaliers, et qu'il soit sorti dehors, et là, paf, écrasé par une automobile ! « Enfin, plus de peur que de mal. » J'insistais pour la payer quand même, puis, je me fis attraper par les vigiles qui me demandaient de sortir au plus vite la bête. « Comment vous avez fait pour le prendre ? Vous l'avez pourchassé pour l'attraper ? En tout cas, je vous en suis vraiment reconnaissant, il n'aime personne sauf moi, il est pas très sociable... » Je la regardais avec deux grands yeux, ne comprenant pas comment elle avait fait pour lui mettre la main dessus. Peut-être savait-elle s'y faire. Elle l'avait sûrement pourchassé avec ses talons hauts, chapeau. J'avançais ma main pour l'attraper mais il se blottissait encore plus dans les bras d'Isobel... « Bon bon, j'ai compris, tu es capricieux ce soir... » Je me faisais avoir à tous les coups par cette petite bouille blanche. L'un des vigile insistait du regard. « Pourriez-vous m'accompagner dehors ? On pourrait prendre la sortie par la plage, il sera moins effrayé. Je suis vraiment désolé ! Il vous aime déjà on dirait... »
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Sujet: Re: ISOBEL/WESLEY ϟ What do you want ? Jeu 15 Sep - 16:05
« Qui ne craquerait pas pour ses si jolis yeux. » - me dit t-il en souriant. Je lui rendis son sourire avant de boire encore quelques gorgées de cocktail. Je me demandais si il disait ça parce qu’il le pensait vraiment ou si il avait l’habitude de complimenté toutes ses clientes. Enfin aucune importance. Antony s’adressa une nouvelle fois à moi – « Weshou préfère faire connaissance d'abord. Pour lui, le physique c'est pas le plus important. C'est qu'il est de la vieille école celui-là ! » - Cet Antony avait quand même la langue bien pendue et ça me fit sourire. Un homme qui trouve que le physique n’est pas le plus important ? C’est rare, très rare. Le physique ne fait pas tout, c’est sûr, mais la plupart des hommes y accordent une très grande importance. Les hommes auront davantage envie d’aller faire connaissance avec une blonde, grande avec des formes généreuses, plutôt que la petite femme un peu trop grosse et avec des lunettes. C’est comme ça. Le physique compte énormément dans notre société, il n’y à qu’a regarder les magasines. On nous impose une certaine norme. Il ne faut ni être trop grosse ou trop maigre, ni trop petite ou trop grande. J’essaie de ne pas trop me prendre la tête avec toutes ses choses. Je suis comme je suis et si ça ne plait pas, tant pis. Je sais que je ne suis pas parfaite et qu’il y’a certainement beaucoup mieux que moi. Peut importe du moment que je me sens bien dans mon corps. C’est vrai que j’aurais aimé être un peu plus grande, mais je ne fais pas un complexe de mon mètre soixante trois. Bref. Wesley avait raison de préférer faire connaissance d’abord. Je ne trouvais pas cela du tout vieux jeu, même si, le physique doit aussi plaire un minimum. La soirée touchait à sa fin, alors que le concert venait de se terminer. Je n’avais pas été déçue d’être venu, car le groupe en valait vraiment la peine. Wesley nous annonça qu’il était temps pour lui de rentrer. Entre le concert et la présence des deux hommes, la soirée était passée finalement très vite – « J’étais enchantée aussi. » - lui répondis-je, alors qu’il s’était dit ravi de m’avoir rencontré. Je lui adressais un dernier sourire alors qu’il disparaissait de derrière le bar – « Il est pressé de retrouver son mec. » - me dit Antony. Je ne savais pas trop comment le prendre. Est-ce que c’était une plaisanterie pour charrier Wesley ou est-ce que c’était vrai ? Enfin, de toute façon, cela ne me regardait absolument pas. Moi j’étais pressée de retrouver mon chat. Il était le seul à m’attendre à la maison. J’adressais un sourire à Antony avant de reprendre la parole – « Bon, il est temps que je me rentre aussi. » - J’interpellais la personne qui avait remplacé Wesley derrière le bar afin de régler ma note de la soirée. Une fois que ce fus fait, je me tournais une nouvelle fois vers Antony qui s’était de nouveau adressé à moi – « Alors, a bientôt peut-être. » - Il me fit un grand sourire charmeur – « Au revoir. Bonne fin de soirée. » - Dis-je d’une voix douce, accompagnée d’un sourire.
Je me relevais du tabouret haut, lorsque que vint de nulle part une petite boule de poils blanche, courant à travers les clients. Il fit renverser le plateau d’un serveur, avant d’arrivé effrayé à mes pieds, cherchant à se faire tout petit. Instinctivement, je me baissais pour le prendre dans mes bras. A qui était ce petit bébé husky blanc aux yeux bleus ? Il avait vraiment l’air d’une peluche vivante, mais bien sûr, les animaux ne sont pas des peluches. Je ne pouvais m’empêcher de craquer face à ce petit chien – « Oh bah alors, qu’est-ce que tu fais là toi ? Où est ton maître ? » - Je devais avoir l’air d’une débile qui parle à un chien. Qui avait eu l’idée d’emmener un chiot ici ? Il y avait trop de bruit et trop de monde. Ce n’était pas étonnant qu’il soit totalement tétanisé. Il aurait pu lui arrivé n’importe quoi, se faire écrasé par une personne qui ne l’aurait pas vu, sortir sur le parking et croisé un véhicule. Pauvre petite bête. J’essayais de le calmer, lui parlant et caressant son doux pelage. Je le maintenais contre moi, cherchant du regard une personne qui pourrait être son maître, qui viendrait le chercher. C’est alors que réapparut Wesley. Je compris rapidement que c’était son chien - « Comment vous avez fait pour le prendre ? Vous l'avez pourchassé pour l'attraper ? En tout cas, je vous en suis vraiment reconnaissant, il n'aime personne sauf moi, il est pas très sociable... » - Il me regardait avec des yeux étonnés, alors que je souriais – « C’est lui qui est venu jusqu’à moi. Sa course folle s’est arrêtée à mes pieds et je l’ai pris dans mes bras. » - Il avança sa main en direction du chien, mais celui-ci ne semblait pas du tout décidé à quitté mes bras. Je souriais derechef – « Pourriez-vous m'accompagner dehors ? On pourrait prendre la sortie par la plage, il sera moins effrayé. Je suis vraiment désolé ! Il vous aime déjà on dirait... » - Me dit t-il, alors que le vigile insistait pour que le chien quitte les lieux. Les chiens étaient interdits à l’opéra bar – « Oui, bien sûr. » - Lui répondis-je, incapable de refuser sa demande. J’attrapais mon sac avant de trouver la sortie du côté plage – « Oui, on dirait qu’il m’a déjà adopté… et il est tellement adorable que vous devriez faire attention. Je risque de l’emmener chez moi. Je suis sûr que mon chat l’adorerait. » - Enfin, je n’en étais pas si sûr. Décibel ne s’est jamais retrouvé en contact avec un chien. Je le gardais encore dans mes bras, ignorant si Wesley allait le reprendre ou me demander de le lâcher sur la plage. Étant un encore chiot, j’ignorais si il le laissais se promener sans laisse.
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Sujet: Re: ISOBEL/WESLEY ϟ What do you want ? Jeu 15 Sep - 21:27
« C’est lui qui est venu jusqu’à moi. Sa course folle s’est arrêtée à mes pieds et je l’ai pris dans mes bras. »« Et ben, une personne de plus à être tombée sous votre charme. » Répondis-je en tentant de caresser les oreilles de ma peluche. « Bon, bon, j'ai compris. » Ajoutais-je en essuyant le refus de l'animal qui habituellement ne supportait que moi. « Oh non, j’espère pas, c'est mon petit bébé d'amour ! » Nous sortîmes du lieu et je ris. « J'ai vraiment dit ça moi ? » Une femme qui adorait les animaux, j'étais conquis. Ne manquait plus qu'elle aime les enfants et je serai à elle. Nous foulâmes le sable encore chaud alors que je me déchaussais, rentrant mes chaussures dans mon sac à dos que je portais sur une épaule. Je tentais une nouvelle fois de prendre Guismo qui me repoussait en tournant la tête, tel un enfant boudeur. « Mais c'est pas croyable celui-là ! » J'essayais d'approcher mon visage de son museau afin de faire notre bisous esquimau habituel mais il ne daignait pas bouger d'un centimètre, blottit confortablement dans les bras de la jeune femme. « J'ai compris... mais, va falloir que tu la laisse tranquille, elle va pas passer la soirée à t'porter. » Je parlais à mon chien comme on parle à un enfant, je savais cette pratique inutile puisque les chiens ne sont pas conçus pour comprendre des phrases mais seulement des intonations, voire des mots. Inconsciemment, nous avions entamé une promenade sur la plage, rythmés par le bruit de la mer qui se retirait. « J'suis vraiment désolé de vous imposer ça, vous aviez peut-être prévu autre chose... pourtant il n'aime personne ! Vous êtes la première personne avec qui il veut rester... quand vous en aurez marre, vous pourrez le lâcher. Il est tellement peureux qu'il restera dans nos pattes... hein mon Guismo ? » Je souriais. La compagnie d'une si jolie jeune femme était loin d'être désagréable. « Alors comme ça, vous avez un chat ? Je suis persuadée que mon chien en aurait peur, plus que le contraire ! » Elle ne semblait pas non plus rebutée par ma compagnie. Proche d'elle, je pu ainsi l'admirer de près, définissant ainsi des contours que je n'avais pu analyser, distinguer derrière un bar et des éclairages. Dieu qu'elle était belle ! Il faisait nuit et on distinguait nettement les étoiles, un paysage idyllique et propice à l'amour. Mais, je devais arrêter de me faire des films. Je m'imaginais en couple avec toute femme qui se montrait gentille et de bonne compagnie... peut-être n'avais-je pas encore rencontré la personne. Celle qui fait que l'on s'imagine pas avec mais plutôt celle dont on s'imaginerait pas sans. Malheureusement pour moi, je n'étais pas chanceux en amour et m'étais pris bon nombre de vestes, déceptions en tout genre. Une avait même viré homosexuelle et je me demandais vraiment si c'était de ma faute. Tant qu'elle était heureuse... c'est tout de même déroutant. Je devais cesser de me comporter comme une fille. Était-ce de ma faute si j'aimais faire les magasins de vêtements, porter les sacs de mes amies féminines et faire de l'animation pour des enfants malades ? Si j'aime coiffer mes amies et écouter Lady Gaga en boucle ?
« Vous bossez dans quoi ? Laissez-moi deviner... » Je fis mine de réfléchir en l'observant quelques secondes. « Je vous verrais bien dans les fleurs ! » Puis je fis semblant de comprendre une chose qui m'avait échappée. « N'auriez-vous pas fait miss Gold Coast l'année dernière ? » Demandais-je de mon sourire charmeur néanmoins teinté d'un rire afin de plus passer pour un ami taquin que pour un gros lourdeau qui expérimente une technique de séduction de bas étage. « Ou peut-être avec les animaux, vu que Guismo semble vous prêter un intérêt sincère. D'ailleurs... » J'avançais mes mains vers le chien qui se laissa prendre comme une véritable peluche. Je lui déposais un bise sur le front avant de le caresser avant de le sentir gigoter. Je le déposais par terre, frustré de ne pas avoir eu ma séance câlin. Je me promettais de l'obliger à m'en faire un une fois rentré à l'appartement. Si ça se trouve elle travaillait dans une banque, qui sait. Toujours est-il que nul métier n'enlevait de ce qu'elle dégageait. Encore moins de sa beauté tout ce qu'il y a de plus apparent. Ses yeux verts parfois éclairés par des lumières plus ou moins proches semblaient briller dans l'obscurité alors que sa longue chevelure voletait légèrement sous l'effet d'une brise. A ce moment précis, je constatais à quel point elle me plaisait bien que je me trouvais subitement bien superficiel. Je ne la connaissais pas, j'ignorais tout d'elle et me retrouvais à m'intéresser à elle alors que je ne la connaissais ni d'Eve ni d'Adam. Reprends-toi Wesley, pensais-je. Ce n'était pas aussi simple. Elle semblait dégager un charme qu'elle ignorait quand elle tournait seulement la tête, quand elle regardait, émerveillée mon chien.
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Sujet: Re: ISOBEL/WESLEY ϟ What do you want ? Jeu 15 Sep - 23:19
Je libérais une de mes mains pour retirer mes chaussures l'une après l'autre. Il me serait difficile de marcher dans le sable avec mes talons. Je gardais les gardais dans une main, tandis-ce que je maintenais le chien de l'autre côté. Heureusement que ce n'était encore qu'un chiot - « Et ben, une personne de plus à être tombée sous votre charme. » - me dit Wesley. Je souris. Quel charmeur ! Enfin, bien que je pense qu'il s'agisse plus d'une plaisanterie qu'autre chose. Si il est homosexuel, il n'y a aucune chance pour qu'il tombe sous mon charme un jour. En tout cas, son chien m'aimait bien. Je crois que les animaux ont une sorte d'instinct qui leur permet de savoir si une personne est l'amie des bêtes où non. Moi, j'adore les animaux. Je n'ai pas de chien, car je travaille beaucoup et qu'un chien à beaucoup plus besoin de la présence de son maître qu'un chat. Je ne vais pas prendre un chien pour le laisser tout seul, hors de question- « Et oui, je crois bien que vous l'avez dit. » - Wesley s'adressa à son chien, tel un père qui s'adresse à son enfant. Je riais légèrement. Moi aussi il m'arrivait de parler à mon chat. Je suis rassurée de savoir que je ne suis pas la seule à converser avec mon animal. Le chien semblait vouloir rester prés de moi, refusant toujours les attentions de son maître - « J'suis vraiment désolé de vous imposer ça, vous aviez peut-être prévu autre chose... pourtant il n'aime personne ! Vous êtes la première personne avec qui il veut rester... quand vous en aurez marre, vous pourrez le lâcher. Il est tellement peureux qu'il restera dans nos pattes... hein mon Guismo ? » - J'allais justement lui demander le nom de son chien. C'était donc Guismo. Adorable. Cela lui allait trop bien. Nous avions commencé à marcher sur la plage, nous promenant tous deux. Franchement, il y avait plus désagréable que fin de soirée. Je n'avais rien prévu... enfin Décibel m'attendait certainement pour sa séance de câlins. D'ailleurs, je n'étais pas sûre qu'il apprécie l'odeur du chien sur moi. Il allait certainement renifler mes vêtements pendant un bon moment - « Ne vous excusez pas, ça ne me dérange pas. Et puis, je suis fière d'avoir su me faire apprécier de votre chien asocial. » - Je riais - « Guismo, c'est trop mignon comme nom. » - Ajoutais-je. Wesley reprit la parole, me questionnant sur mon chat, puisque je l'avais mentionné à l'instant - « Oui, il s'appelle Décibel. C'est un vrai pot de colle de trois mois. Il est adorable. A vrai dire, il n'a jamais vu de chien, je ne sais pas du tout comment il réagirait. » - Répondis-je en continuant de marcher. Je regardais l'horizon, sentant le regard du jeune homme se poser sur moi. Je ne me serais jamais imaginée en début de soirée, finir par une balade sur la plage avec le barman. C'était un homme plutôt agréable et en plus, amoureux des animaux apparemment. Je portais mon regard sur lui, malgré l'obscurité, je pouvais bien le distinguer. Cet homme avait un charme certain. Je ne vais pas le nier, son physique est plus qu'attirant et il me plait. Je refoulais tout de suite cette pensée, inutile d'être attiré par un homosexuel. On dit toujours qu'ils sont les plus beaux, parce qu'en général, ils prennent plus soin d'eux et aussi que ce sont des crèmes. Wesley en est l'exemple apparemment. Enfin, il est trop tôt pour que je me fasse une réelle opinion. Je ne connais absolument rien de cet homme, mais je serais fortement étonnée qu'il s'avère être un vrai connard. Mais bon, il ne faut jamais se fier aux apparences.
Wesley se mit alors à essayer de deviner ma profession. Ce qui me fit encore sourire. Je fis un signe négatif lorsqu'il me dit fleuriste. Et puis, en me taquinant de son sourire charmeur, il me demanda si je n'avais pas été miss Gold Coast. Je lui rendais son sourire - « Vous dites ça parce que vous êtes sous mon charme ? » - Affirmais-je, amusée, en plaisantant. Je ne suis pas vantarde. D'ailleurs, je ne pense pas du tout que Wesley soit sous mon charme - « Je suis trop petite pour être miss, de toute façon » - Ajoutais-je en riant. Il lança une troisième proposition, m'imaginant très bien travailler au contact des animaux - « Les animaux m'aime bien en général, parce qu'ils savent que je les aime aussi. Vous savez, je crois vraiment qu'ils ressentent si on les aime ou pas. » - Je laissais passer un moment de silence tandis-ce que Wesley reprenait son chien. Ce dernier s'était enfin décidé à retrouver avec son maître. Le barman déposa un baisé sur le front de Guismo avant de le caresser, puis de le poser par terre, puisque celui-ci ne voulait pas rester dans les bras. Je regardais la scène presque émerveillée. Ce Wesley était tellement adorable avec son chien. A mon avis, la gente féminine perdait vraiment quelque chose. C'était dommage pour nous les femmes. Je ne me suis jamais imaginé en couple, ni amoureuse, mais j'imagine que Wesley peut tout à fait être l'homme dont une femme peut tomber facilement amoureuse. Je m'arrêtais dans ma contemplation pour enfin répondre à son interrogation - « Bon, je vais vous dire dans quoi je bosse, parce que c'est impossible que vous le deviniez. » - Repris-je avec le sourire - « Je suis dans la musique. Depuis quelques mois, je suis directrice artistique. » - Je parle rarement de moi, mais ma profession n'était pas un secret et j'ai toujours été fière de me présenter comme telle - « Je sais, j'ai l'air un peu jeune. » - J'avais eu un coup de pousse et vraiment bosser très dur pour en arriver là ou j'en suis. Je quittais Wesley du regard pour observer son Guismo. Le maître et le chien me plaisait bien pensais-je. Tournant de nouveau la tête vers le brun, je croisais ses yeux bleus. C'est facile de s'y noyer, de s'y perdre. J'ignore ce qu'il me prend de craquer sur ce type. Ce n'est pas le genre de choses qui m'arrive souvent. Je dois être certainement très difficile en matière d'homme, en plus, je ne cherche pas à rencontrer quelqu'un - « Le groupe que vous avez eu ce soir est signé par notre label. Ils sortent leur deuxième album dans quelques semaines. On en a entendu quelques chansons en avant première ce soir. Cet album est super. » - Je lui offrait à nouveau un de mes plus beau sourires - « Arrêtez moi, quand je commence à parler de musique, je n'arrive plus à m'arrêter parfois. »
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Sujet: Re: ISOBEL/WESLEY ϟ What do you want ? Jeu 15 Sep - 23:59
Il ne faut jamais se fier aux apparences. Derrière ses airs de femme sympathique et honnête se dissimule peut-être une Marie couche-toi là ou une femme intéressée. J'en ai fichtrement marre des déceptions. Ça fait mal, c'est inutile. Je suis pourtant quelqu'un qui ne veut rien regretter. Malheureusement les déceptions amoureuses échappent à la règle. A ne jamais vouloir regretter, on fini par se brûler les ailes plus que de raison. Fort heureusement pour moi, aucune femme ne m'a laissé m'épanouir au point de me faire vraiment du mal en me quittant. Tant mieux pour moi. Quoi qu'un peu pathétique comme constat. Cela veut dire que je n'ai jamais été vraiment amoureux, même amoureux tout court. Comme toute femme qui se montre intéresse, je me demande si nous pourrions être heureux ensemble et si elle pourrait m'aimer. Je suis en manque d'amour, inutile de le nier. Et puis ça avait l'air de faire craquer toutes les filles qui pourtant, étaient plus attirées par des mauvais garçons dont elles savaient pertinemment qu'ils ne les aimeraient pas et qu'ils leur feraient du mal. Je n'ai jamais compris cette attirance pour les gens qui nous font souffrir alors que je rêve de rendre une femme heureuse, d'en faire ma reine et de la couvrir d'attentions. Peut-être ne suis-je pas fait pour l'amour ? Je refuse d'y penser. Il y a plus de six milliards de personnes sur Terre, n'allez pas me dire qu'il n'existe pas une seule personne capable de m'apprécier... et si la personne capable de le faire était juste à notre portée ? Et si elle était juste sous mes yeux bleus ? Je tombais sous le charme d'Isobel, de sa voix, de son rire, de ses sourires. Mais, je ne la connaissais pas et je détestais être aussi superficiel, je me fis d'ailleurs la réflexion d'être un adolescent. J'avoisine bientôt les vingt-six ans et je suis puceau, on aurait presque du mal à le croire ! Je ne suis pourtant ni boutonneux, ni gras, ni maigre, je m'aime plutôt bien et je plais, du moins, je crois à en juger par les œillades des clients ou dans la rue, parfois. Je me disais depuis de nombreuses années que ma virginité était due au fait que j'attendais la bonne personne et j'en étais même plutôt fier mais, j'en avais quelque part forcément un peu honte puisque je ne l'avais jamais dit à mes amis. Vingt six ans passés, je commençais sérieusement à me demander s'il n'y avait pas un problème derrière tout ça, un quelconque blocage ou autre. « Vous dites ça parce que vous êtes sous mon charme ? »« Bien entendu... vous êtes très bien comme vous êtes, rien a envier aux miss. » Dis-je dans un élan de sérieux, le sourire toujours pendu à mes lèvres. Il m'arrivait même de sourire sous la douche, comme quoi, je suis vraiment d'une nature joyeuse. Elle m'expliqua alors être dans la musique et plus précisément être directrice artistique, ce à quoi je répondis par un pincement des lèvres qui se voulait bluffé. Je ne l'imaginais pourtant pas à un poste de telle ampleur. Je l'imaginais dans quelque chose de plus tranquille comme fleuriste par exemple ou elle aurait put exprimer sa personnalité dans ses créations et non passer son temps à aider les autres s'exprimer. Mais l'éclat dans sa voix me signifiait qu'elle aimait ça, mieux, qu'elle en était fière, il y avait de quoi. « Je sais, j'ai l'air un peu jeune. »« Tout dépend de l'âge que vous avez... » Plaisantais-je. L'âge est quelque chose de délicat. Trop vieille, les femmes se sentent blessées, trop jeunes, elles sont vexées, ainsi je préférais lui demander implicitement le sien. « Pour ma part, j'ai bientôt vingt-six ans. Ouah, le dire à voix haute me le fait réaliser ! Bon dieu je vais dépasser la barre des vingt-cinq ! » Je réalisais subitement le temps qui passait. Il était temps que je me trouve une femme !
Passionnée, elle me parla du groupe de ce soir, annonçant fièrement qu'il était signé par son label, j’acquiesçais de la tête, en effet, l'album semblait superbe puisque les chansons de ce soir étaient prometteuses. Malheureusement, elle m'offrit un sourire si magnifique que j'en oubliais de lui demander le nom du groupe dans le but de rechercher l'album d'ici quelques semaines. « Vous faites souvent ça ? » Demandais-je, le plus sérieusement du monde, perdu, pendu à ses lèvres comme si elle m'eut confié ses plus profonds secrets. « Éblouir les gens, je veux dire. J'avais une chose à vous demander mais, j'ai oublié. » L'aboiement de mon chien me fit tourner la tête alors qu'il s'emmêlait entre mes jambes avant de courir jusqu'à la marée et de revenir, encore effrayée par le clapotis de ses pattes sur l'eau et des éclaboussures sur son pelage. Il aboyait lorsque la marée remontait et la pourchassait lorsqu'elle descendait. Ce spectacle plus qu'attendrissant réussit à me détourner d'Isobel. Il est fou de constater à quel point on peut apprécier la compagnie d'une personne que l'on connait peur, seulement en partageant une promenade sur la plage. Nous avions tous de deux amis pourtant et même plus. Nous regardions Guismo avec le même air attendri et puis nos regards se croisaient, se cherchaient et s'évitaient presque lorsqu'ils devenaient plus intenses. J'étais gêné. Gêné de voir à quel point elle me plaisait, à quel point j'aimais sa compagnie alors que je n'osais pas aller plus loin et lui demander si elle avait un petit-ami ou quelqu'un dans sa vie. Probablement que si. En tant que directrice artistique, j'imaginais une vie bien remplie et qui sait, peut-être avec un enfant ou deux, on ne sait jamais. Elle était pourtant si svelte ! Comment pouvait-elle être aussi svelte et posséder des formes aussi généreuses à la fois ? Isobel rassemblait ses deux mélanges avec une grâce déconcertante. Je m'étonnais qu'un seul admirateur ait eu le cran de venir lui adresser la parole. Antony, habituellement plutôt lourd avait été sympathique ce soir et avait probablement espéré échanger son numéro avec la jeune femme, peut-être l'avaient-ils fait en mon absence. Si cela avait été le cas, je ne pouvais que reconnaître la chance de celui-ci et espérais qu'il se comporte bien avec elle mais, j'avais confiance. Un peu maladroit, il n'en restait pas moins fidèle et gentil garçon. Isobel était peut-être, comme la plupart des femmes, attirées par les bad boys. Je ne faisais pas le poids. « Vous... aimez quoi dans la vie ? » Demandais-je, sentant un violent besoin de faire sa connaissance, de profiter de la nuit pour en savoir plus et peut-être la quitter lorsque nous remonterions en direction du centre-ville situé à deux pas, sans avoir échanger un seul numéro. Après tout, nous nous connaissions que depuis ce soir, il aurait été étonnant qu'elle veuille échanger son numéro. Et puis, elle savait ou me trouver puisqu'elle m'avait vu travailler ce soir. Ainsi, elle aurait les cartes en mains, elle déciderait donc seule de l'avenir des choses et j’espérais ne pas me tromper.
It's Isobel Hastings
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Sujet: Re: ISOBEL/WESLEY ϟ What do you want ? Ven 16 Sep - 15:01
« Bien entendu... vous êtes très bien comme vous êtes, rien a envier aux miss. » - Le sourire dessiner sur ses lèvres, il avait pourtant l'air sincère. Wesley me trouble. J'ai dû mal à saisir pourquoi il me complimente, si c'est parce qu'il veut être gentil ou si c'est parce qu'il est vraiment sous le charme. Comme je pense qu'il est peut-être gay, difficile de penser qu'il puisse essayer de me faire du charme avec ses mots. J'aime pas ne pas savoir. Je n'ai pas ma langue dans ma poche, mais nous ne nous connaissons pas. Je me vois mal lui demander comme ça, en plein milieu de la conversation si il n'est pas homosexuel. En plus, il le prendrait peut-être mal, je n'en sais rien. Je me contentais alors de répondre à son sourire, un sourire à tomber si vous voulez mon avis. Qu'est-ce qui me prends ce soir ? Je craque sur un type que j'ai rencontré il y'a quelques heures et que je ne connais pas du tout. Il va vraiment falloir que je me reprenne, parce que, ce n'est pas le genre de choses qui m'arrive habituellement. Il semblait bluffé quand je lui racontais être directrice artistique. Il ne s'attendait certainement pas à me voir dans ce domaine, ayant en premier lieu supposé un métier comme fleuriste - « Vous savez qu'on ne demande pas son âge à une femme ? » - dis-je en riant, alors qu'il me l'avait demandé. En même temps, j'en ai parlé la première. Je n'ai aucun problème avec mon âge, c'est juste un chiffre de toute façon et je suis encore jeune - « Pour ma part, j'ai bientôt vingt-six ans. Ouah, le dire à voix haute me le fait réaliser ! Bon dieu je vais dépasser la barre des vingt-cinq ! » - Vingt-cinq, vingt-six ans, il les faisaient parce que c'est l'âge que je lui donnais en le regardant - « Grande étape que de dépasser le cap des vingt-cinq. » - C'est à partir de là que tout commence vraiment. Je veux dire, la plupart des gens commencent à fonder une famille, se marier, avoir des enfants. Très franchement, je viens d'avoir vingt-quatre ans et je suis encore loin de m'imaginer mère et mariée. On ne peut savoir ce que la vie nous réserve, mais je me trouve encore jeune pour penser à tout cela. De plus, j'ai pas rencontré d'homme qui face battre mon cœur et je n'aime pas les choses qui vont trop vite. Ce ne sera donc pas demain à la veille que je me retrouverais épouse et maman. Quand je pense à mon amie Tanya qui s'est fiancée, je me dis que c'est fou. Elle n'est avec son copain que depuis six mois. A cette allure, elle tombera enceinte à la fin de l'année. Je trouve ça beaucoup trop rapide et puis, je ne connais pas beaucoup son Arka... Arek... il à un prénom assez compliqué. Un polonais, je crois. Bref - « J'en ai eu vingt-quatre récemment. »
Je me mis à lui parler de ce qui me passionnait, la musique et en avait profiter pour enchaîné sur le groupe de ce soir. Ils sont formidables et ils méritent qu'on fasse parlé d'eux, ils méritent que les gens entendent leur musique. Je terminais par l'un de mes plus beaux sourire et je croisais de nouveau les yeux du beau Wesley. Est-ce qu'il a conscience de l'intensité de son regard ? Je ne crois pas - « Vous faites souvent ça ? » - Je ne comprenais pas. De quoi parle t-il ? Je le regardais silencieusement en attendant qu'il reprenne la parole, ce qu'il fit - « Éblouir les gens, je veux dire. J'avais une chose à vous demander mais, j'ai oublié. » - Eblouir les gens ? Parce que je l'ai éblouis ? Je n'arrivais pas à comprendre son comportement. Pourquoi est-ce qu'il me dit des choses pareilles ? Apparemment, je l'avais tellement éblouit qu'il en avait perdu ses mots. Difficile à croire. Peut-être qu'il me voulait dans son lit ? Enfin, je me souvenais de ce que m'avait dit Antony et des choses que j'avais entendus ce soir. Des choses qui me faisaient pensé qu'il était gay et en plus, en couple. Quoi qu'il en soit, quelqu'un l'attendait ce soir chez lui. Le chien se mit à aboyer et je détournais mon attention vers lui. Je riais, attendrit devant Guismo qui hurlait après les vagues. Étrangement, j'osais à peine reporter mon regard sur le jeune homme. Je n'arrivais pas à le cerner, à cerner ses intentions et cette attitude me gênait un peu. De plus, rien que de par sa présence, par son regard, il est troublant. Je ne suis pas facilement déstabilisée, mais je dois avouer qu'à cet instant précis, je le suis quand même un peu. Finalement, j'affrontais de nouveau ses yeux - « Je dois vraiment vous faire beaucoup d'effet pour que vous en soyez ébloui. » - C'est tout ce que je trouvais à répondre. Je souriais. J'avais quand même vraiment du mal à croire en mes paroles. Je dis sûrement encore n'importe quoi. Mes yeux ne le quittaient pas, le dévisageant presque. Je surveillais les expressions de son visage et mes yeux se perdirent un instant sur ses lèvres parfaitement dessinées. Je ne me rendais même pas compte que nous avions ralenti notre marche - « Vous... aimez quoi dans la vie ? » - J'en déduis qu'il avait envie de faire plus ample connaissance avec moi. Quelle vaste question. Je ne suis pas habituée à parler de moi. Je ne me dévoile pas. La plupart du temps, je m'arrange pour que ce soit plutôt les autres qui parlent d'eux et non l'inverse. Je ne pense pas être très passionnante à écouter de toute façon. Je me décidais à lui répondre, après tout je n'allais pas parler de choses vraiment personnelles - « J'aime la musique et c'est pour ça que j'ai fais un métier qui est lié à cela. Je crois que j'ai aimé la musique quand j'étais encore qu'une fillette. J'ai même supplié mes parents de m'acheter une guitare pour mon treizième anniversaire et eux ils pensaient que ce n'était qu'une lubie passagère. Mais ce n'était pas le cas. J'ai finalement eu cette guitare et je passais des heures à apprendre à jouer toute seule. Certains enfants passent leur temps devant la télé une fois qu'ils ont fini leur devoir, mais moi, c'était ma guitare. Oui, la musique c'est vraiment la passion dont je me nourris jour après jour. » - Confessais-je - « J'aime aussi dessiner, hélas, j'ai moins de talent qu'un enfant de six ans et c'est le drame de ma vie. J'arrive vraiment à rien avec un crayon et une feuille. » - Je riais, me moquant de moi-même - « Après tout, on ne peut pas avoir tous les talents, n'est-ce pas ? » - Je m'étonnais moi-même de répondre aussi facilement à sa question finalement - « Assez parlé de moi. Dites moi quelque chose sur vous. » - Demandais-je avec le sourire - « Vous avez l'air d'aimer votre emploi, mais que se cache t-il derrière Wesley, le barman ? » - Je réalisais étrangement que la réponse m'intéressait vraiment, que ce n'était pas juste un moyen de faire la conversation. Derechef, je lui souris.
It's Wesley G. Downham
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Sujet: Re: ISOBEL/WESLEY ϟ What do you want ? Sam 17 Sep - 16:36
Vingt-quatre ans, intéressant. Elle faisait plus jeune cependant mais, comme j'ignorais si cette réflexion la blesserait où non, je décidais de ne pas m'y risquer. Inutile de blesser une personne qu'on connait à peine. Bien évidemment qu'elle m'éblouissait, comment diable faisait-elle pour ne pas s'en rendre compte ? Jouait-elle sur la carte de l'innocence ? Elle paraissait sincère néanmoins et je répondis par un regard sincère qui avait tout l'air d'un oui. Je l'écoutais attentivement me parler de sa passion, de sa guitare comme suspendu à ses lèvres, l'air vivement intéressé et les lèvres prêtes à réagir au quart de tour. « Et je suis sûr que vous en jouez très bien maintenant. » Dis-je avec certitude, persuadé qu'un passionné va beaucoup plus loin qu'un enfant poussé dans une école de musique. Bien entendu, nul ne pouvait comparer avec le conservatoire qui lui aurait appris de la technique. Ses yeux semblaient s'être illuminés alors qu'elle finissait son récit, regrettant de ne pas savoir dessiner. « C'est ce que vous dîtes ! Il n'en est peut-être rien. Et puis le dessin, ça s'apprend ! » Répondis-je, avide de la pousser à étudier la question. Je n'aimais pas que les gens se dévalorisent sans raison, j'étais persuadé qu'elle avait bien plus de talent qu'elle n'osait le dire. Mais c'est comme ça, l'ignorance pousse dans les deux extrêmes. « Que se cache t-il derrière Wesley le barman ? Hum... » Je jetais rapidement un coup d’œil à Guismo qui s'avançait prudemment vers les vagues en revenant toujours devant moi, comme pour me demander de ne pas l'oublier. « Que puis-je vous dire sur moi... bon déjà que, vous avez fait une erreur en me laissant la parole. Je suis une vraie pipelette mais, vous le saurez bien assez vite. » Je cherchais rapidement quoi lui dire. Je n'étais pas particulièrement doué pour me jeter des fleurs ou bien même parler de moi et je compris que je passais vraiment beaucoup à écouter les autres pour en oublier presque comment parler de moi. « Bon déjà, j'aime mon bar, ça vous le savez. Depuis que j'suis monté en terrasse, j'ai réduis mes horaires et récemment, j'ai quitté mon temps-plein pour un mi-temps afin de m'occuper de mon chien... » Je ris. « C'est étrange dit comme ça, je vous l'accorde ! J'avais surtout besoin de temps libre pour essayer de nouvelles choses... les horaires du bar sont plutôt contraignants alors j'ai décidé de réduire mon salaire. » Toujours le sourire aux lèvres, j’espérais qu'elle aime l'art de la dérision. « Du coup, j'ai du prendre une collocation et ça c'était pas prévu au programme ! » Pas le moins du monde déprimé, je prenais la vie comme elle venait. Je n'avais plus les moyens de prendre un appartement seul (et un minimum correct) et la collocation ne me dérangeait pas le moins du monde. « Bon toujours est-il que je ne peux pas rester en place. J'aime la vie... » Ajoutais-je, fièrement et rêveur. « J'aime découvrir de nouvelles choses, les sensations fortes... voyager quand je peux... bref j'ai besoin de temps libre ! » L'obscurité nous encerclait bien que les lumières vives de la ville et quelques bruits alentours nous parvenaient parfois alors que nous continuions notre ballade qui avait débuté en bord de plage et qui se terminait maintenant au bord de l'eau. J'avais du mal à réaliser que le charme d'Isobel fonctionnait aussi bien sur les animaux que sur les humains car il semblait que Guismo et moi étions tous deux attirés par la jolie jeune femme. Asocial, quel fut mon étonnement lorsque j'avais découvert ma peluche vivante dans les bras de la belle sylphide dont les cheveux retombaient en vagues douces le long de ses épaules et bien plus encore ! Plus le temps passait et plus l'envie d'aller plus loin me démangeait. Elle me plaisait bien plus que toute femme que j'avais rencontré auparavant si bien que je me sentais nerveux, la boule au ventre comme un rappel de l'adolescence et des premiers émois. J'ignorais pourquoi la nervosité grandissait à mesure que nous avancions le long de la Côte car je ne pouvais concevoir qu'une telle femme puisse avoir autant d'emprise sur moi dès la première rencontre. Isobel me plaisait vraiment et je voulais à tout prix la connaître plus. Toutefois, la nervosité que je ressentais me rendait timide et je n'osais pas lui demander si elle partageait la vie de quelqu'un, me contentant de regarder sa main sans l'ombre d'une bague de fiançailles et me rendais compte à quel point une marque aussi stupide pouvait me rassurer. « Je vais vous décevoir mais... pas de talent caché ! Je n'écris pas, je ne dessine pas, je ne danse pas, je ne chante pas, désolé ! » Dis-je, préférant être honnête, sachant pertinemment que je possédais bien d'autres atouts qui faisait de moi un homme dont j'étais fier. Mieux valait être fier de soi-même, avoir confiance en soi avant d’entamer toute relation au risque de la briser avec notre manque de confiance. « Par contre j'ai une super amie qui tient une pâtisserie en ville. » Un éclat passait dans mes yeux. « Enfin, ce n'est pas vraiment un secret puisque ce n'est pas moi qui cuisine mais... un truc que vous ne savez pas, je suis très gourmand et optionnellement un vrai glouton. » Confessais-je, faisant mine de lui confier un secret en me penchant vers son oreille.
Nous rebroussâmes alors chemin d'un commun accord, nous ramenant vers le centre-ville et plus particulièrement près de l'Opéra Bar où luisait ma moto noire. Nos pas foulaient encore le sable refroidit par la nuit et mon chien courrait vers le sable sec, s'enfonçant les pattes dans les dunes sous nos éclats de rires. Je me demandais comment allais-je le ramener à la maison sur ma moto. « Par hasard, connaîtriez-vous le moyen de ramener un chien sur une moto ? » Demandais-je alors que nous poursuivions notre promenade dans le sens inverse, nous éloignant de l'eau et nous rapprochant du sable sec et de quelques personnes un peu ivres qui venaient de sortir de la ville, croisant parfois des couples ou des familles qui se promenaient. « Je vous explique. J'pensais rentrer chez moi en moto et aller chercher Guismo à pied mais vu qu'il est avec moi maintenant... » Surtout que les taxis pointilleux auraient du mal à accepter un chien plein de sable dans la voiture sans cage. En plus, je n'avais pas de liquide sur moi. « Et oui, mon petit Guismo, tu chamboules tout, comme d'habitude... » Dis-je en l'attrapant par derrière, le tenant dans mes bras pour le caresser alors qu'il s’agissait pour jouer avec moi, me laissant gentiment du sable sur ma veste en cuir. « Oh... » Il me léchait le visage. Quelque chose d'adorable en soit mais de quelque peu sale après avoir mit son nez un partout et trempé son museau dans le sable mouillé.
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Sujet: Re: ISOBEL/WESLEY ϟ What do you want ? Sam 17 Sep - 19:31
« Bien, peu m'ont entendue jouer, mais il parait que je m'en sors pas trop mal. » - Répondis-je, alors qu'il paraissait certain de mon talent. J'ignore ce qu'il lui faisait dire cela. Peut-être parce que j'ai l'air passionnée de musique et que j'en joue depuis onze ans maintenant. Je n'étais cependant certainement pas une prodige, bien qu'autodidacte et ayant une bonne oreille. C'est plutôt une bonne chose quand on bosse dans la musique, cela dit, j'ai aussi été formé pendant un an à la musicologie. Cela m'a apporté un petit plus pour en arriver là où j'en suis maintenant : Directrice Artistique. Le dessin, ça s'apprend me dit alors Wesley. J'avais beau avoir essayé maintes et maintes fois de dessiner, j'avais toujours de grosses lacunes. Et puis, désormais je n'avais plus beaucoup de temps pour prendre des cours de dessin. J'ai un travail qui me prend énormément de temps. En plus, j'ai aussi des séances de self-défense auxquelles j'assiste régulièrement. J'aime me prendre du temps pour rester chez moi, m'occuper de Décibel, mais bien entendu, je sais toujours trouvé du temps à accorder à mes amis. Vous savez, c'est très important les amis. Ils sont rares dans mon cas, mais j'y tiens comme à la prunelle de mes yeux. Que ferais-je dans ce monde sans ma Rachel par exemple ? Je m'intéressais à mon tour au charmant... très charmant Wesley. Je n'avais qu'une hâte, qu'il se mette à me parler de lui afin que je le découvre davantage. D'où me venait cet intérêt soudain de faire connaissance ? Peut-être que ce qu'il me dirait m'aiderait à mieux le cerner. Enfin, je doute que ce soit avec cela que j'apprenne si il est effectivement gay ou si les femmes l'attirent aussi. Il faut vraiment que je me ressaisisse un peu. Je ne dois pas craquer sur un type potentiellement homosexuel et en plus, rencontré le soir même. Je ne craque pas aussi facilement d'habitude, certainement parce que je suis un peu difficile. Pourtant, le charme de Wesley semblait bel et bien m'avoir touchée. Cependant, je suis rationnelle. Peut-être que c'est une attirance passagère ou que ce type à l'air si adorable est un connard. Je ne me fais jamais d'illusions et je m'imagine encore moins qu'il puisse se passer quelque chose entre nous. On discute, voilà tout et à la fin de cette soirée (prolongée), je rentrerais chez moi. Peut-être me donnerait t-il son numéro, mais il est clair que je n'échange pas le mien aussi facilement, même aussi charmant soit t-il. Je sais où le trouver de toute façon. Un sourire se dessinais sur mon visage tandis-ce que Wesley commençait à parler de lui. Une vraie pipelette ? Je crois que je l'avais un peu deviné. Je ne suis pas forcément bavarde pour ma part, enfin tout dépend avec qui. Il m'arrive de ne plus savoir m'arrêter avec Rachel. Il m'expliquait alors qu'il adorait son bar et qu'il y bossait désormais à mi-temps afin de pouvoir s'occuper de son chiot et surtout, parce qu'il avait besoin de temps libre. Je lui rendais son sourire, ayant tout de même un bon sens de la dérision. J'appris alors qu'il était en collocation. Oui, qui dit moins d'heures de travail, dit plus petit salaire et vu les prix de l'immobilier, pas d'autre choix que de prendre une collocation. J'étais contente de ne pas être dans ce cas. J'aime ma petite tranquillité avec mon chat, mais bon, si je n'avais pas eu d'autre choix, je n'aurais pas rechigné. On fait avec ce qu'on a, n'est-ce pas ? En tout cas, Wesley ne se plaignait pas de devoir vivre en collocation. Il m'annonçait ça le plus simplement du monde. Je m'étais peut-être trompé tout à l'heure quand j'avais jugé trop vite qu'il vivait avec quelqu'un en couple. C'était juste une collocation, bien qu'il ne soit pas impossible qu'il se passe des choses avec son colocataire. Enfin bref. Wesley aimait bouger et aller à la découverte de nouvelles choses, ne pas rester dans les mêmes "tatanes". Il aime la vie et ça se voit clairement, il n'a pas besoin de le dire pour que je le comprenne. Je pense que c'est vraiment le genre de personne avec qui il est bon de passer du temps. Il est vif et l'espace d'une soirée, il a réussit à me transmettre sa bonne humeur et son sourire. Qui sait ? Ce Wesley est peut-être une sorte de remède pour les âmes en peine, beaucoup plus efficace qu'un simple médicament - « Ça se voit que vous aimez la vie, car vous respirez vraiment cette joie de vivre. Je dois avouer que c'est agréable de voir quelqu'un comme vous. Votre colocataire ne dois pas s'ennuyer. » - Courte pause pendant laquelle je me demandais les liens qui entretenait avec son colocataire - « J'aime aussi voyager, partir un peu à l'aventure. J'ai beau aimé Gold Coast, c'est bon de changer d'air parfois. » - Confessais-je. Je me souvenais avoir pris la route plusieurs fois avec Jaysen et Eachann, le temps d'une pause pour le week-end. Nos petites excursions me manquaient - « Vous n'avez pas de talents artistique ? Oh oui, c'est sûr que je suis très déçue. Je suis folle des artistes. » - dis-je avant de rire. Je plaisantais - « Je plaisante, c'est pas bien grave. Vous avez certainement bien d'autres atouts et si ça se trouve, vous avez des talents que vous ne soupçonnez même pas. » - Ajoutais-je accompagné d'un sourire. Il poursuivait, me parlant de sa gourmandise, se qualifiant de glouton. Il s'était penché de mon oreille pour me confesser cette dernière chose. J'eus un nouveau sourire - « Je dois aussi vous avouer quelque chose. » - Je murmurais - « Je suis aussi très gourmande. Tellement, que je ne peux m'empêcher de commencer mes repas par le dessert. » - Poursuivis-je, toujours en murmurant.
On se décidait à faire demi tour, marchant en direction de l'Opéra bar. Je lançais un coup d'oeil à Guismo, toujours aussi attendrie par la petite peluche vivante - « Par hasard, connaîtriez-vous le moyen de ramener un chien sur une moto ? Je vous explique. J'pensais rentrer chez moi en moto et aller chercher Guismo à pied mais vu qu'il est avec moi maintenant... » - Il me paraissait plutôt difficile de ramener Guismo sur la moto. Ces engins ne sont vraiment pas prévus pour transporter des animaux. Wesley reprit son chien dans ses bras, celui-ci se mit à lui lécher le visage et je riais. Ce qu'ils étaient mignons tous les deux - « Bien, vous habitez où ? » - Demandais-je - « Je pourrais peut-être prendre Guismo dans ma voiture ? Comme ça, vous me suivez en moto et je vous le rends dès notre arrivée... bien que c'est tentant de le kidnapper, mais bon vous avez l'air de tellement vous aimer tous les deux, que ce serait inhumain de vous séparer. » - Dis-je avec le sourire. J'avais proposé mon aide sans vraiment réfléchir. Après tout, il n'y avait pas vraiment d'autre solution. A moins qu'il ne demande à un de ses potes saouls, mais ce n'était pas vraiment la solution. Un petit détour ne me dérangeait pas vraiment. Je n'allais quand même laisser un si adorable chien et son charmant maître se débrouiller, alors que je pouvais aider - « Ça ne me dérange pas. » - Précisais-je. Bon Guismo allait certainement salir la mustang, mais ce n'est pas grave, je nettoierais. Il y'a pire dans la vie qu'un peu de sable dans la voiture.
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ISOBEL/WESLEY ϟ What do you want ?
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