Tell me what's on your mind, épisode 01
Ft. Evey & Liberty

Ma vie était chargée. J’avais tellement de choses à faire. Je devais jongler entre le chant que j’adorais et toute ma vie, toute cette lutte que je menais jour après jour. Ça prenait la plus grande partie de mon temps, c’était deux passions qui me tenaient à cœur, deux passions très distincte et différente. Le chant et la lutte pour la nature. J’étais jeune, mais depuis longtemps je vouais ma vie à cette cause qui était la mienne. J’avais tenté tellement de fois d’entrer dans des causes, des organismes, mais je n’avais trouvé que peu de choses. C’est pour ça que j’ai décidé de fonder un organisme que j’ai nommé Green Peace. Ça avait pris du temps avant que l’organisme ne soit reconnu, mais j’y étais arrivée et je n’en étais pas peu fière. Je ne faisais pas tout, mais je prenais des décisions importantes, j’allais sur le terrain, je tentais d’obtenir de l’argent et heureusement j’étais rémunérée pour ça. C’est là que j’avais fait la rencontre d’Evey. Une jeune femme qui avait décidé d’intégrer l’organisme. Tous les employés sont des bénévoles et font cela de leur propre choix. Ils savent que l’argent doit allez à autre chose et ils font cela souvent à côté de leur vrai métier. Moi c’est mon métier. Je me suis tout de suite bien entendu avec elle, elle avait vraiment la même façon de penser que moi. Je me souviens encore du fait qu’elle me trouvait jeune pour être à la tête de cela, mais elle s’est rapidement rendu compte que j’étais une personne passionnée et que j’étais amplement capable de m’occuper de cela. Ce ne fut pas long avant que je ne lie d’amitié avec elle et nous sommes devenus rapidement très proches je lui parle de ma vie et elle en fait de même.

Il devait être vingt-trois heures quand j’ai reçu un appel de la demoiselle. Rien ne semblait allez et j’entendais des pleures à l’autre bout de la ligne. Je me doutais que toute cette histoire avait un lien avec ce fameux Emeric. Je ne l’aimais pas celui-là et je ne comprenais pas pourquoi elle était avec lui. Evey était une femme merveilleuse et je l’adorais, elle méritait bien mieux que lui. Ce ne fut pas très long avant que j’attrape mon manteau et que je sorte de ma demeure pour me diriger vers moi voiture. Une voiture écologique qui prend très peu d’essence toute ma vie était ainsi faite. Tout ce qu’il y avait dans ma demeure était écologique. Je me mettais donc en route vers sa demeure, le chemin était plus au moins long puisque je restais dans le centre-ville et elle en banlieue, mais après un petit moment je me stationnais dans la cour de sa maison. Je sortais donc de ma voiture rapidement avant de me diriger vers la porte et cogner quelques coups. Je n’avais pas envie d’attendre qu’elle ouvre la porte, la voiture d’Emeric n’était pas là alors je n’allais pas me gêner. J’ouvrais la porte, la refermant derrière moi et je la cherchais du regard. Je me demandais ce qu’il avait encore pu faire. S’il continuait de la sorte, j’allais lui faire savoir ma façon de penser. Elle n’était pas dans le pas de la porte, mais je pouvais entendre ses pleurs qui venaient du salon. Je retirais mon manteau que je posais sur un crochet et je faisais le chemin jusqu’au salon. Evey était posé dans le large canapé et je venais la rejoindre rapidement pour me poser à ses côtés. Je glissais une main dans son dos en posant mon regard dans le sien.

« -Qu’est-ce qui se passe encore Evey. C’est Emeric c’est ça? Il est où au juste et qu’est-ce qu’il a encore fait?»

Je ne savais pas tout de leur relation, mais j’en savais assez pour ne pas aimer son copain. Je n’aimais pas sa façon de voir les choses, mais en même temps j’étais un peu comme ça. Ma passion passait avant tout et mon métier prenait la plus grande partie de mon temps. J’étais dans plusieurs organismes en plus d’être à la tête de Green peace qui prenait de plus en plus d’expansion. Il avait fait le choix de vivre avec elle, elle était venue ici pour lui et il se permettait encore de partir pendant des semaines voir même des mois. Je ne savais pas toujours quoi lui dire, j’avais envie qu’elle l’envoie balader, mais je me doutais qu’elle ne le ferait pas.

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Ambiance : MAMMA - MY CHEMICAL ROMANCE

Liberty & Evey

Mama we all go to hell Mama we all go to hell Oh well now mama we're all gonna die, Oh well now mama we're all gonna die. Non je ne faisais pas une déprime. Pas du tout mais ce genre de chanson. Était agréable. A écouter. Je me disais que ces paroles étaient salvatrices. *FLASHBACK* Prostrée sur le canapé Emeric rentre tard ce soir. Il est déjà vingt et une heure alors que d'habitude il est rentré pour dix-huit heures. Je suis restée à me ronger les sangs pendant toutes ces heures. Et pendant ce temps là aucune idée de ce qui se passait. Est ce qu'il était mort. Je n'étais même pas légalement sa femme, qui me mettrait au courant si c'était le cas. J'imaginais les pires scénarios. D'habitude il n'avait pas plus d'une heure ou une heure et demi de retard, mais là … trois heures et ça faisait beaucoup. Ca m'inquiétait. Le repas que j'avais préparé pour lui était a présent froid sur la table du salon que j'avais décoré pour le dîner. Et il ne prévenait pas, personne ne prévenait. Il avait des essais aujourd'hui. Et il savait que je n'aimais pas ça. Et il savait que j'allais me ronger les sangs encore toute la journée. Moi qui avait eu des dossiers à établir ce soir, je n'avais pas eu le courage de me lancer dans aucun. Non c'était trop dur, être dans l'expectative de son retour était trop fort, je ne pouvais penser qu'a ça. Ça et l'horloge du salon qui avançait … inexorablement. Quand tout à coup j'entendais la porte s'ouvrir je me précipitais à sa rencontre et lui sautais dans les bras. Mais tout ce que j'obtenais c'était un simple Qu'est ce qu'il y a!? Je lui fis la moue puis reculant d'un pas je répondit « Bah tu as trois heures de retard Rick! Je me suis demandé ce qui c'était passé. » il me regardait comme si je venait de débiter une insanité Mais enfin Evey c'est pas grave je rougissait. Ça n'était pas grave. « CE n'est pas grave! Emeric je t'attends depuis trois heures à me demander ce que tu peux bien pouvoir faire. Tu aurais pu m'appeler quand même! » je fis la moue et seulement à ce moment il déposais un baiser sur mes lèvres. Mais ne t'en fais pas. C'est pas grave tu sais bien que si je pouvais te prévenir je te préviendrais! Il entrait dans la maison et je restais un peu dubitative, la porte ouverte. *FIN DU FLASHBACK* Mes mains autour de mes jambes je posais mon menton sur mes genoux. JE fredonnais doucement Mamma we're meant for the flies. j'entendis la porte s'ouvrir. Elle était là. Elle était toujours là. Je-n'avais pas la force de me lever pour l'accueillir. Je n'avais plus la force de rien du tout. Mon téléphone posé ouvert sur le canapé marquait son nom. Celle que j'avais eu le courage d'appeler. La seule que j'oserais jamais appeler dans de telles conditions. Liberty. Je la regardais entrer dans le salon et j'arrêtais de fredonner. Enfin ça ressemblait plus à des sanglot qu'a un fredonnement mais quand même. Je sentais sa main se passer dans mon dos et sa douce voix à mes oreilles. Une voix rassurante. Je posais ma tête sur son épaule. Lasse d'avoir pleuré. *FLASHBACK* « Qu'est ce qu'il y a Rick? » je lui demandais en voyant sa tête. Je le connaissais bien mon homme à force je savais qu'il me cachait quelque chose. Je pars demain pour une mission de trois mois!. Son manteau que je tenais dans la main tombe au sol et mon visage devient rouge de colère. *FIN DU FLASHBACK* « Il repart demain en mission pour trois mois. Et … il le sait déjà depuis deux semaines. Mais bien sûr il ne m'a rien dit. »

Tell me what's on your mind, épisode 02
Ft. Evey & Liberty

Je ne connaissais pas grand-chose de Emeric, surement parce que je ne le voyais que très rarement parce qu’il n’était jamais là pour Evey. Je ne l’avais que croisé quelques fois et je n’avais jamais aimé son comportent et sa façon de traité mon amie. Je ne savais pas ce qu’elle lui trouvait autre que son beau visage, mais disons que je ne le portais pas spécialement dans mon cœur, surtout quand j’entendais la souffrance dans sa voix. Ce n’est pas la première fois que j’entendais des sanglots à l’autre bout de la ligne et je me doutais que ce n’était pas dû à n’importe quoi, je me doutais que la raison de sa peine avait un nom et ce nom je le connaissais trop bien. C’est pour cette raison que je me dépêchais à me rendre chez elle, je savais qu’elle avait besoin de moi et je n’allais surement pas la laisser toute seule même si je devais me lever à une heure très matinale ce matin. J’entrais rapidement dans se demeure pour me rendre dans le salon, j’entendais déjà des pleures de sa part et je savais que ça n’allait surement pas allez mieux. Je m’étais posée à côté d’elle la questionnant pour savoir ce qui se passait, je me doutais quand même de la réponse, mais je voulais plus de précision. Je glissais une main rapide dans son dos alors qu’elle posait sa tête sur mon épaule, je laissais ma main caresser son dos dans un geste rassurant alors que j’écoutais ce qu’elle avait à me dire. Quand j’entendais la raison de ses pleurs, je poussais une soupire. Je l’aimais de moins en moins et si je le vouais arrivée ici, j’allais lui faire savoir ma façon de penser. Je la poussais doucement pour poser mon regard dans le sien, je vivais dans un appartement et il était assez spacieux. J’avais une chambre d’ami qui pouvait amplement l’accueillir.

« -Tu sais Evey, ça ne doit pas être très agréable d’être ici toute seule. J’ai une chambre d’amie prête à te recevoir si tu as envie de venir passer quelques jours chez moi, voir même quelques semaines ou quelques mois. Je ne vais pas te laisser broyer du noir toute seule chez toi quand même.» Je marquais une pause avant de reprendre. « -S’il est trop con pour passer du temps avec toi, moi je vais le faire.» Une autre pause de ma part, alors que je glissais rapidement ma main dans ses cheveux. « -Je vais nous faire de la tisane.»

Je souriais avant de me lever et me diriger vers sa cuisine, je connaissais bien sa maison et je me sentais à mon aise. J’ouvrais donc l’armoire du garde à manger pour chercher des poches de tisane. Je prenais la théière que j’emplissais d’eau pour poser sur le rond. Je faisais une tisane à Evey, elle fallait qu’elle se calme et ça ne servait rien qu’elle pleure pendant des heures, ce n’est pas ce que je voulais, je voulais lui changer les idées même si je ne savais pas encore comment faire. Une fois l’eau chaude, je nous sortais deux tasses, je mettais les poches de tisane à la camomille et j’emplissais les deux tasses d’eau. Je les prenais dans mes mains pour revenir dans le salon et lui tendre une des tasses alors que je gardais la mienne entre mes mains. Je poussais un nouveau soupir en prenant une gorgée de ma tisane, je reposais mon regard dans le sien observant la demoiselle se calmer un peu.

« -Qu’est-ce que tu veux faire? Tu ne veux quand même pas rester ici toute la soirée, tu veux allez prendre un verre, danser, faire n’importe quoi? On va chanter dans un karaoké, on se loue un film, on va.. je sais pas mais on fait ce que tu veux dans tous les cas.»

Je voulais qu’on fasse autre chose, je n’avais pas envie de passer la soirée à tenter de la consoler, je n’avais pas toujours les bons mots et je me disais que faire autre chose ne pourrait que lui faire du bien. Je prenais une nouvelle gorgée de ma tisane en ne la quittant pas du regard. Je le trouvais con Emeric d’agir comme ça avec elle, ce n’était pas de l’amour. Il n’avait qu’à se marier avec son emploi et ce serait bien moins complexe.

Tell me what's on your mind

Ambiance : MAMMA - MY CHEMICAL ROMANCE

Liberty & Evey

Je souris. Les choses n'étaient pas faciles. Mon cœur allait exploser si je me laissais aller. Pourquoi est ce que je me mettais dans un état pareil … pour un homme? Non correction, pour MON homme. Les yeux pleins de larmes. Les pensées noires. Je repassais dans ma tête ce moment. Peut être que si la situation avait été différente j'aurais pu comprendre que s'il me l'avait pas dit tout de suite c'est parce qu'il voulait passer plus de temps avec moi. Parce qu'il me connaissait et qu'il savait très bien que je réagirais mal. Je ne sais pas à vrai dire si je lui en veut plus de partir ou de ne pas me l'avoir dit plus tôt. Je n'était pas en état d'avoir des pensées claires et précises de toutes manières. Mon visage était tout rouge et bouffi. Mes joues étaient humides d'innombrables larmes qui y avaient coulé. L'avoir à mes côtés aidait. Ce n'était vraiment qu'a elle que je pouvais parler librement de tout ça. Oh bien sûr, ça se savait, tout se savait toujours. Nous n'avions pas de problèmes de couples ou de communication, non pas réellement. Mais il n'était juste … que très peu là. Et aux soirées mondaines ou il m'arrivait d'être invitées ou bien les soirées au restaurant entre amis. Combien de fois j'ai du excuser son absence. J'aimais son indépendance au départ. Je trouvais ça bien. Nous étions un couple atypique. Mais bien rapidement j'ai voulu plus. Peut être que j'étais égoïste. Mais … c'était mon conjoint à moi, pas à l'armée. Non? J'étais dans ses bras et sa présence à mes côtés était très agréable. Sa main passée dans mon dos m'aidais un peu à respirer. Je repris mon souffle. Ou j'essayais en tout cas. J'essayais d'écraser les sanglots qui m'agitaient. Elle me proposait de venir chez elle. Parce qu'elle ne voulait pas que je vive seule. JE souris en la regardant c'était vraiment très chou de sa part. J'appréciais grandement, c'était vraiment très gentil de sa part. Mais je ne pouvais pas accepter. C'était trop. Je devais me comporter dignement et ne pas me mettre dans des états pareil juste parce qu'il aime son métier. Est ce qu'il se mettait dans des états pareil à cause du mien de métier, lui? Non bah voilà. Je hochais négativement de la tête. « Non merci ma choupinette belle c'est très gentil. Mais à choisir je crois que je préfèrerais que ça soit toi qui viennes si tu t'inquiètes à ce que je broie du noir! » [HJ : je me suis dit que ça pourrait être sympa et expliquer pourquoi Emeric te croiserait à la maison x) ou l'inverse enfin tu vois] je la regardais doucement puis après l'avoir entendue dire qu'elle voudrait passer du temps avec moi si lui ne le voulait pas. JE souris et dans un souffe répondit « Merci Liberty … » Je la regardais se lever et aller préparer une tisane. Ce que j'aimais chez elle c'est que je n'avais pas besoin de mots, elle savait toujours ce qu'il fallait faire pour me calmer et m'apaiser. « Merci … encore » je me sentais honteuse. De l'avoir dérangée. Elle avait certainement mieux à faire. Mais je sais bien que dans le cas inverse j'aurais accouru aussi rapidement qu'elle. Je n'étais juste pas en état de penser clairement. Une bonne tisane me ferait le plus grand bien. Je me levais et allait vers elle. Liberty était venue maintes fois ici. Elle connaissais les lieux comme sa poche. Et elle savait ou aller pour trouver ce qu'elle voulait. Ça ne me dérangeait pas. Au contraire, c'était même bien pratique. Je m'adossais au plan de travail à côté de la plaque de vitrocéramique où chauffait l'eau. J'avais envie de penser à autre chose. De m'échapper de cette soirée. Emeric ne rentrerait pas, il n'aurait pas pris sa voiture et son sac sinon. Et moi j'avais besoin de me changer les idées. « Je ne sais pas mais quelque chose qui me ferait me changer mes idées. » je souris doucement son idée d'aller danser me plaisait bien. « Mais tu dois avoir des plans pour demain Liberty, je ne veux pas occuper tout ton temps » j'étais sa meilleure amie, elle était la mienne, mais que voulez vous, j'étais ainsi. Elle me connaissais. Je me sous estimais et j'étais naïve. J'étais dépendante affective et pourtant en amitié … je ne voulais pas déranger les gens. Je ne voulais pas être le centre d'intérêt. Je ne voulais pas que les autres se préoccupent trop de moi. J'étais aussi pudique. « Peut être qu'on pourrait aller prendre un verre et danser un petit peu. Je n'ai pas trop envie de rester dans la maison pour le moment. » je souris doucement . Une petite virée entre copines ça serait très sympa je pense. Ca me ferait le plus grand bien. « Mais on va faire quoi de ça? » dis-je en désignant le repas qui était maintenant froid. Oui on n'avait même pas eu le temps de manger. Et j'avais mi beaucoup de temps à préparer ce dîner. « Je vais sortir les tupperware » dis-je en joignant les gestes à la parole.

Tell me what's on your mind, épisode 03

C’est pour cette raison que j’étais tout à fait bien dans ma vie de célibataire. Dans les couples, il y avait toujours quelque chose qui n’allait pas, un problème, un qui souffrait pendant que l’autre allait bien. Je n’avais pas du tout envie de me prendre la tête avec ce genre de connerie. En fait, je n’avais pas envie et je n’avais pas non plus le temps d’incorporer quelqu’un dans ma vie de tous les jours. Je voyais comment se portait Evey et je n’avais pas envie de me sentir de la sorte pour aucune raison que ce soit. Je n’avais pas envie de pleurer pour un homme, parce qu’il allait me briser le cœur pour je ne sais quelle raison. J’appréhendais les relations et je tentais de les éviter le plus possible, pour ne pas me sentir triste ou je ne sais pas quoi. Je n’aimais pas voir mon amie de la sorte, je n’étais pas non plus très douée pour trouver les bons mots. Moi et les relations amoureuses ça faisait deux, je n’en avais pas eu beaucoup simplement parce que je n’en voulais pas. De toute façon, je n’aimais pas parler pour dire des choses complètement futiles et je trouvais cela bien plus rassurant d’être simplement là pour elle que de lui dire n’importe quoi. Je la laissais se perdre dans mes bras pendants un moment, le temps de la consoler, le temps qu’elle calme les sanglots qui l’agitaient. Avec le temps, j’en savais de plus en plus sur la relation qu’elle entretenait avec Emeric et comme toujours, ça ne me plaisait pas plus qu’il ne le fallait. Ce n’est pas la première fois que je la voyais dans cet état et plus je la voyais en larme, plus je n’aimais pas son couple. Quand elle pleurait un peu moins, je me levais pour lui servir une tisane. Je savais que ça allait la calmer et c’est pour ça que je me dirigeais vers la cuisine. « -Si jamais tu changes d’idée, tu es la bienvenue chez moi alors tu passes ou tu m’appelles, ça va me faire plaisir que tu viennes.» Je marquais une pause avant de reprendre. « -Il part toujours, tu as quand même le droit de venir chez moi pendant quelques semaines, je ne vois pas en quoi ça pourrait poser problème.»

Je nous préparais donc deux tisanes et quand elle venait me rejoindre dans la cuisine je posais mon regard sur elle. Une fois qu’elle était près de moi, je lui tendais la tisane avant de prendre une gorgée de la mienne. Je me doutais qu’elle n’avait pas envie de passer la soirée à broyer du noir et c’est pour ça que je lui proposais autre chose. Je ne savais pas si elle allait avoir la tête à faire la fête, mais je suis certaine que faire une soirée entre filles pouvait être une bonne idée. J’avais envie de lui changer les idées et de porter ce fameux Emeric de sa tête, il y en avait d’autre des hommes alors je ne comprenais pas pourquoi elle s’acharnait sur lui. Il y en avait d’autre des hommes sur la planète, elle avait qu’à en prendre un autre. Je n’étais pas atteinte par les fameuses règles de l’amour, je ne le ressentais pas et il faut croire que je n’étais pas tombée sur le bon, comme plusieurs me disent. Je ne voulais pas tomber sur le bon de toute façon. « -Écoute Evey, mon emploi du temps est chargé oui, mais ça ne change rien. J’ai bien envie de passer du temps avec toi, j’aurai un peu la gueule de bois, je m’en fiche.» Je m’étais arrêtée devant elle pour lui parler, elle avait encore les yeux rouges de larme. Je n’allais surement pas la laisser toute seule. Il faut être là pour ses amies quand elles en ont besoin et c’est ce que je comptais faire ce soir. Je jetais un rapide coup d’œil à la table alors qu’elle me demandait ce qu’on allait faire du repas. « -Bon alors moi je vais ramasser, pendant ce temps tu va prendre une bonne douche et te mettre sexy.»

Je la poussais donc vers la salle de bain puis une fois cela fait, je me mettais en marche pour ramasser ce qui traînait sur la table. Encore une fois je me disais qu’Emeric était un con puis je mettais les choses dans le réfrigérateur et je mettais les plats dans le lave-vaisselle. Une fois tout ça terminé je montais rejoindre la demoiselle qui avait surement fini de prendre sa douche. Je la retrouvais facilement dans sa chambre en serviette et cela eut le don de me faire sourire. « -Bon c’est moi qui choisis ce que tu vas porter ce soir.» J’ouvrais donc son garde-robe pour jeter un œil à ce qu’elle pouvait bien y avoir. Je regardais si elle avait des robes, c’est ce que je cherchais.

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Ambiance : MAMMA - MY CHEMICAL ROMANCE

Liberty & Evey

Je dois arrêter de m'en faire pour ce mec. Du moins de pleurer. On pourrait penser qu'au bout de six ans avec lui je m'y serais faite. Et je l'aime c'est certain. Je l'aime et c'est peut être bien la toutes les sources de mon problème. Je l'aimais trop, de serais capable de trop de choses pour lui. La preuve je supportais bien de le savoir loin de moi, qu'il ne me dise pas quand il rentre, quand il part … Et je ne devrais peut être pas. Mais je ne pouvais pas faire autrement. Cela dit, il en avait fait couler des larmes. Heureusement cela dit qu'il y en avait eu beaucoup moins que de moments heureux passés avec lui. Je soupirais, je ne savais pas ce que je devais faire. Certains m'exhortaient de le quitter. Pour le faire réagir. Et d'autre me disaient que je devais comprendre qu'il ait un boulot prenant. Mais je le comprenais, je ne remettais pas ça en cause. Mon job aussi était très prenant. Mais je trouvais quand même le temps de l'aimer et le lui dire. J'avais souvent l'impression de passer en second et je n'aimais pas ça. De plus … il pouvait se montrer parfois très brutal. Fort heureusement jamais avec moi, mais je ne compte pas les assiettes cassées. Je soupirais. Liberty était toujours là pour moi. Je la remerciais pour ça. J'espérais qu'elle savait que c'était réciproque, que si elle avait besoin de quoi que ce soit, elle pouvait m'appeller au milieu de la nuit. Elle me proposait de venir chez elle, mais je crois que je ne pourrais pas et puis, nous avions des vies assez différents toutes les deux. C'était dommage. De plus elle travaillait et vivant en centre ville. Donc elle ne pourrait pas rester trop longtemps chez moi. Mais je ne voulais pas abuser de son temps. Je souris « Je sais, merci beaucoup Lib'. » je hochais de la tête. J'étais sincère mais je n'étais pas sûre d'oser la déranger chez elle. Il m'avait déjà fallu un courage monstre pour le faire ce soir. « Non je sais bien, c'est pas vraiment lui, c'est plus moi. J'ai mes habitudes, tu as les tiennes. Je ne voudrais pas te déranger dans ton emploi du temps de ministre » je souris doucement, c'était pour rire et pourtant, la jeune femme avait vraiment un agenda très fourni. Je la regardais préparer les tisanes et je me remerciais d'avoir une amie aussi gentille qu'elle. JE ferais quoi sans ma meilleure amie? Je rougis en l'entendant parler de son emploi du temps qu'elle avait chargé mais qu'elle voulait passer du temps avec moi. Je n'aimais quand même pas cela. Je sais bien qu'elle le savait. Je haussais les épaules. « Oui je sais bien. Je sais bien. Mais tu me connais je ne suis pas du genre à aimer déranger les gens. » Je pris ma tasse et elle la sienne et bus une gorgée -oui bien qu'elle soit très chaude- j'avais besoin de me changer les idées de manières radicales. Je devais me changer les idées et surtout je voulais passer un peu de temps avec elle parce que je savais que mon amie était en mesure de me remonter le moral. Et ça ne tardais pas je lui disais que sortir faisait du bien. Elle me disais donc que je devais aller prendre une bonne douche et m'habiller de manière sexy. Sexy? Pourquoi donc? Mais bon si elle voulait, je m'en remettais à ses mains expertes. Je ne savais pas réellement m'amuser. Enfin je ne pense pas. Enfin … je ne sais pas. Je me rendais donc à la salle de bain et fis couler l'eau chaude. Je pris tout de même une douche rapide même si celle ci me fit le plus grand bien je devais l'avouer. Je sortis de la salle de bain enveloppée dans une grande serviette floconneuse blanche et retrouvais mon amie dans ma chambre. Elle examinait mon armoire et déclarais que c'était elle qui allait choisir mes habits ce soir. D'accord. Je m'assis donc sur le lit lourdement en la regardant. « Ah d'accord. Hé bien vas y » Il y avait bien quelques robes. Mais pas des choses qui soient réellement sexy. Hm peut être que si je m'habillais un peu plus sexy Emeric passerait plus de temps à la maison. Il faudrait essayer.