✎ PRÉNOMS & NOMS - Alixe - Langlois .
✎ DATE/LIEU DE NAISSANCE & ORIGINES - 02 november 1985, Lyon, Français
✎ STATUT CIVIL - marié
✎ PROFESSION/ÉTUDES - Soigneur animalier

Ils ne s'entendent pas. Elle, se prend pour une duchesse prisonnière de sa basse condition. Lui, est un prince à l'avenir prometteur. Elle, c'est sa mère. Sous le joug de sa mauvaise personnalité, tente d'émerger la sienne. Mais sa peine n'est jamais aussi grande que la sienne, son malheur toujours moins profond. Elle, c'est une victime. Lui aussi mais ses plaintes sont couvertes par les soupirs désespérés de cette femme. Alors, il s'efface, ne partage plus ni ses joies, ni ses malheurs.
Lové dans un recoin du canapé, la télévision le berce à défaut de le divertir. Mollement, ses petits doigts d'enfant enfoncent les touches. Ses paupières s'alourdissent, pèsent sur ses yeux. Il sent doucement les grands bras blancs de Morphée entourer son corps engourdi. Les voix lui paraissent lointaines, les mots perdent leur sens. Sa tête penche contre le dossier, s'écrase sur l'accoudoir cuivré. Le temps des rêves et des cauchemars commencent. Les premiers le font tendrement sourire, les seconds le secouent. Il fait si froid dans ces cauchemars. Il bat des cils, laissent à sa vision et son esprit le temps de s'approprier à nouveau la réalité. La télévision ne lui offre plus qu'un écran noir. Le tic-tac de la grande horloge du salon a pris la relève de sa voix. Il s'y laisse prendre et compte le nombre de tic, le nombre de tac, se demande sans arrêt si ce son-là était bien un tic et non un tac. Puis, il se redresse. Trop vite. Dans sa tête, quelque chose tambourine. Il la secoue, ébouriffe sa tignasse hirsute au passage. Un bâillement lui décroche la mâchoire. Ses pieds nus se posent sur le carrelage glacé. Il se traine jusqu'à la cuisine, ouvre le réfrigérateur à la recherche de quelques denrées. Des biscuits chocolatés. Son bras s'avance pour en prendre possession quand une gifle brûle sa joue. Hébété d'abord, il en oublie presque la douleur.
- Non mais tu ne peux pas faire attention !? Tu vois bien que j'ai lavé le parterre !
Machinalement, ses yeux se rivent sur le sol. Mouillé. La lueur du soleil lui révèlent ses petites traces de pas.
- Je ne savais pas.
La marâtre ne pardonne ni son ignorance, ni ses négligences.
- File dans ta chambre.

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Il parcourt la lettre. Encore. Les mots l'accablent. A mesure qu'ils se dévoilent, s'asseoir devient plus qu'une nécessité. Il recule, titube jusqu'au tabouret du bar. L'encre l'irrite mais moins que leur sens. Il se courbe, broie le papier dans son poing. Plusieurs sentiments l'empoignent. La peine de ne pas l'avoir découverte plus tôt, la peur des reproches à son dévoilement, la haine de cette femme trop lâche pour persister à vivre. Il les trouve stupides, elle et son acte. Se redressant, il défroisse le message, caresse du pouce la signature gribouillée au coin.
- Et bien, pars.

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- Pas comme ça !
Exaspérant. La chaleur commence à l'énerver, la stagiaire, termine. En deux minutes, son verdict tombe : une incapable. Sans retenu, il saisit son poignée et la tire derrière lui.
- Si tu n'es pas capable de faire quelque chose d'aussi basique, autant abandonner cette vocation tout-de-suite.
Sidérée par un jugement aussi radical et hâtif, elle demeure en retrait, bouleversée. Elle admire l'adresse avec laquelle il examine le dangereux animal, se demande qui des deux à les crocs les plus longs ?
- Je peux le faire.
- De toute évidence, non.
Les autres soigneurs compatissent. Ils savent quel ennemi leur collègue peut être. Sauf qu'elle n'a aucunement l'intention de se laisser faire. Elle retrousse les manches de sa chemise, les joues rougies par la fureur. Ses mains tremblent à l'idée même d'une vengeance. Se déchaussant, elle remonte son jean à ses genoux et saute à pieds-joints sur le bord de la grande mare. Le bruit, les éclaboussures, attirent l'attention de son juge.
- Mais qu'est-ce que tu fais ?! Trop tard, déjà, les crocodiles nagent vers elle. Sors d'ici !
- Je PEUX le faire.
Se mettre en danger pour prouver quelque chose : une attitude qu'il ne comprend pas. Il l'attrape, l'oblige à remonter sur la terre ferme. Elle se débat, hurle et frappe. Femme ou pas, il se défend comme il peut. On les sépare.

✎ COMMENT PERCEVEZ-VOUS VOTRE PERSONNAGE ? Violence – Dans ses mots, dans ses gestes, il est brutal. Trop direct, il se fait facilement des ennemis. L'engrenage veut qu'aux mots durs suivent les coups. Ce n'est pas qu'il affectionne les rixes mais qu'il n'a pas suffisamment de retenue pour les éviter. En vérité, il attend une punition divine qui ne vient pas alors, il se punie lui-même en interdisant les bons sentiments à son égard.
Professionnalisme – S'il n'a pas encore été viré pour mauvaise conduite c'est uniquement grâce à l'application qu'il met dans son travail. Minutieux, pointilleux, il a le souci des finitions. Lorsqu'il commence quelque chose, il va jusqu'au bout. L'à-peu-près est impensable. C'est excellent ou rien.
Intransigeant – Il ne pardonne pas la faiblesse. Trouvez des excuses à vos échecs et il vous exècrera comme personne. D'après lui, on est responsable de ses actes de bout en bout. Ne lui parlez pas de destin ou de superstition. -

✎ COMMENT LE/LA VOYEZ-VOUS ÉVOLUER ?
Il s'enfoncera probablement encore d'avantage dans la solitude. Sauf si quelqu'un vient l'en extirper. Il se heurtera aux facettes les plus sombres de sa personnalité, pourrait se remettre en question avant de ressasser le passé et de replonger. Il conservera sa nature violente et désenchantée, deviendra plus lion qu'humain, cherchant à asseoir sa puissance verbale et physique dans son milieu de travail. Il mourra certainement assassiné par l'un de ses nombreux ennemis ou dans la cellule grise et poisseuse d'une prison. A moins qu'il se laisse dépérir, trop atteint pour vouloir s'en remettre. Enfin, il restera lui-même : un être humain sans limites à son orgueil, toujours prompt à ruminer des insanités, à cracher des vérités blessantes.

✎ COMMENT DÉFINISSEZ-VOUS LES RAPPORTS QU'IL/ELLE ENTRETIENT AVEC LES AUTRES ? COMMENT VOTRE PERSONNAGE EST-IL PERÇU ? Souvent conflictuelles, il faut bien le dire. Certains le trouvent simplement trop sincères, d'autres digèrent mal reproches et remarquent et décident de le haïr ou de l'ignorer. Les derniers, plus téméraires, creusent assez pour découvrir un être ébranlé par un passé tumultueux et à la recherche d'une rédemption sans auteur. On apprécie sa capacité d'émancipation et son goût pour la solitude qui pourrait s'apparenter à un besoin viscéral d'indépendance. Enfin, c'est quelqu'un de suffisamment juste pour devenir un ami sur lequel on peut compter en toutes circonstances. Il suffit de passer outre son caractère antipathique. Pas évident quand on découvre pour la première fois son coté violent, presque sanguinaire. Qu'il conserve la même attitude envers un homme et une femme en gêne plus d'un. Les hommes le pensent misogynes, les femmes crient au machisme. Pour lui, un homme, une femme, sont jugés sur un même pied d'égalité.

✎ QUE REPRÉSENTE GOLD COAST ET SA BANLIEUE POUR LUI/ELLE ? Français d'origine, il n'a pas l'âme américaine et ne l'aura probablement jamais. Quand il entend le terme « maison » c'est le vieux Lyon avec ses allées pavés et ses rues étroites qu'il voit et non cette tour de verre dans laquelle il s'enferme la nuit tombée. Gold Coast c'est son lieu de travail pour les quelques mois à venir. Son contrat terminé, il s'empressera de prendre la direction de l'aéroport et de filer en France.

✎ AVATAR / CODE DU FORUM James McAvoy / CODE OK BY REED'
✎ POSTE VACANT/SCENARIO ? nope
✎ PSEUDO / AGE exodiuse / 22 ans
✎ GROUPE - workers
✎ COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? COMMENTAIRES ? Bazzart :] Me parait très prometteur ma foi !