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The best of us can find happiness In misery • Logan / Rachel

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Rachel L. Stoecker

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MessageSujet: The best of us can find happiness In misery • Logan / Rachel   The best of us can find happiness In misery • Logan / Rachel  EmptySam 10 Sep - 22:53



Rachel & Logan

The Best Of Us Can Find Happiness In Misery






J'avais mon petit rituel chaque semaine, à condition qu'il fasse beau. Chaque mercredi après-midi, je fermais la boutique et j'allais au parc me ressourcer, trouver l'inspiration et de nouvelles idées de décoration pour mes clients. Je m'appuie sur ce qu'ils aiment et la tendance est à la nature donc quoi de mieux que de s'en inspirer? Une bouffée d'air frais dans la banlieue de Gold Coast et ça me requinquait pour le reste de la semaine. C'était un endroit merveilleux, calme. C'était parfait pour réfléchir, pas seulement à mon travail mais sur moi-même aussi.
Je fermai donc la boutique après que le dernier client ait quitté le magasin et j'avais une vingtaine de minutes en voiture pour aller jusqu'au parc. Je pris le nécessaire, des crayons, ma pochette et j'irais dessiner là-bas. Le dessin était l'une de mes passions et ça me permettait de m'échapper. Sur ce domaine, je suis une autodidacte. Je n'ai jamais pris de cours de dessin avant. C'est inné et je l'ai juste exploité à sa juste valeur. J'en ai pris conscience et j'ai su que ça pourrait m'aider à déterminer mon futur métier quand j'étais adolescente. Je rêvais de faire quelque chose qui me plaisait et j'ai enfin réussi à force de persévérance et de volonté. J'étais fière de ce que j'avais réussi à construire. Mon travail était ma seule fierté et je n'avais eu besoin de personne pour y arriver. C'est pourquoi je faisais tout pour que les gens soient contents de mon travail. J'essaie de les fidéliser et je sais que certains feront toujours appel à mes services. Cependant, comme dans n'importe quel métier créatif, quand le moral n'est pas là, la créativité non plus... Cela m'est déjà arrivé quand j'étais dans de mauvaises passes à cause de mon père. Il me hantait toujours même s'il était en prison. Mais il suffisait que je passe un moment avec Isobel et ça repartait. Elle avait le don de me redonner le sourire et j'étais vraiment heureuse de l'avoir comme meilleure amie. Je ne sais pas ce que je ferais sans elle.
Après quelques minutes passées sur la route, j'arrivais enfin au parc. Je trouvai rapidement une place pour garer ma petite New Beetle argentée. C'était l'avantage des petites citadines. Elle prend moins de place que les grosses mercedes et les BMW ! Je pris mes affaires et me dirigeai vers le parcmètre. Heureusement, les prix n'étaient pas très élevés ici, moins qu'en centre-ville je veux dire. Tout est bon pour nous taxer. Mais bon, c'est quoi quelques dollars quand on possède une immense somme d'argent dans son compte en banque ?! Une poussière, certainement. J'avais toujours eu du mal avec ce genre d'engin et je crois que c'était pas près de changer. Je mis les pièces dans l'espace prévu mais le problème c'est qu'il me les redonnait. Pourtant c'était la bonne somme.

- Mais pourquoi tu veux pas de mon argent toi?! Tu vas le prendre oui ?!

La machine recracha mon argent. Encore mieux maintenant. Le problème c'était que si je n'avais pas le ticket sur ma voiture, je pouvais me prendre un pv et j'en avais pas vraiment l'envie. Décidément, quand rien ne veut aller...
Je tapai sur la machine et retenta une énième fois.

- Cette fois t'as intérêt à fonctionner, saleté de machine !

Qu'est-ce que c'est bête comme système ! Ils peuvent pas moderniser, sérieux?! Franchement, c'est pas un problème pour moi de ne pas payer mais voilà quoi, j'ai pas envie de me prendre une prune et si je fais appel à quelqu'un, on va me prendre pour quoi ? A chaque fois c'est la même chose, avec moi ça ne fonctionne pas mais quand c'est quelqu'un d'autre ça fonctionne bizarrement. A ne rien comprendre! Mais je ne vois pas d'autres moyens pour y arriver. Je devais demander de l'aide à un passant. Je regardais autour de moi mais il n'y avait pas beaucoup de personne. Et puis, à quoi bon parler à la machine si ce n'est passer pour une folle bonne pour l'asile ? Je sortis mon téléphone de mon sac prête à appeler ma meilleure amie pour savoir si elle pouvait m'aider parce que c'était peut-être moi qui me trompait sur le fonctionnement... Je n'avais jamais été douée. J'allais composer son numéro quand un homme arrivait au loin. C'était l'occasion. Allez Rachel, prends ton courage à deux mains, n'aies pas peur du ridicule, il ne tue pas. Fonce et ne penses à rien !

- S'il vous plaît ! le hélai-je
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Logan G. Ashcroft

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MessageSujet: Re: The best of us can find happiness In misery • Logan / Rachel   The best of us can find happiness In misery • Logan / Rachel  EmptyDim 11 Sep - 1:06

J’avais eu un début de journée d’enfer. Vous savez, ces jours où on se dit qu’on aurait mieux fait de rester au lit ? C’était une journée comme celles-là. J’avais été réveillé à six heures du matin par mon pauvre secrétaire – je voulais engager une très jolie fille, mais mon principal associé m’avait convaincu qu’elle me déconcentrerait autant que celle d’avant – qui était paniqué à cause d’une énième histoire de campagne de salissage, apparemment orchestrée par notre concurrent principal et bien-aimé. Évidemment, je l’ai envoyé promener, notant mentalement que, la prochaine fois que j’engagerais un nouveau secrétaire, je lui poserais davantage de questions que « quel est ton groupe de musique préféré ? », ma théorie sur le fait que les fans de rock alternatif étaient forcément de bons secrétaires s’étant avéré fausse…

Plus tard, au boulot, ce même secrétaire, en voulant me donner un café, me l’avait renversé dessus, gâchant la seule cravate que j’appréciais vraiment – offerte par un homme d’affaires russe rondouillard, mais à l’humour renversant – en une fraction de seconde. Dans mon infinie bonté, j’avais même assuré au secrétaire que ça ne faisait rien… Évidemment, j’avais menti. Encore, si ça c’était arrêté là, mon moral ne serait pas tombé sous le zéro… Mais il fallait qu’on m’annonce, à la réunion de midi, que le projet qui me tenait le plus à cœur – un train à grande vitesse encore plus rapide que ses prédécesseurs – ne pourrait être fabriqué et testé ici, en Australie. Je devrais tout renégocier avec les partenaires impliqués, soit pour leur faire revoir leur prix à la baisse, soit pour trouver de nouveaux partenaires qui accepteraient des prix plus bas.

Frustré, je mis donc fin à ladite réunion, déterminé à ne rien faire de mon après-midi. Apparemment, je n’étais pas destiné à travailler ce jour-là, de toute façon, et je n’avais rien à mon agenda pour le reste de la journée. Je troquai donc mes chaussures noires contre une paire de Nike et mon veston-cravate contre des jeans ordinaires et un vieux t-shirt. N’amenant avec moi qu’une bouteille d’eau et une carte de crédit, je courus presque jusqu’aux portes vitrées, pris une grande inspiration et m’engouffrai à l’arrière de ma limousine.

Il faisait chaud et humide dehors : le temps idéal pour marcher. Je demandai calmement à mon chauffeur de me laisser une rue avant le parc Helensvale, question de passer inaperçu le plus possible. Après un avant-midi désastreux passé en tant que richissime homme d’affaires, j’avais particulièrement envie de traverser le parc incognito. Je chérissais ces moments-là. Lorsque je n’avais pas à faire attention à ce que je disais ou faisais, lorsque les gens autour ne s’aggloméraient pas tous autour de moi, déterminés à obtenir une faveur quelconque du riche Ashcroft. Dans ces moments-là, je me sentais ordinaire et, même si je n’aurais échangé de vie pour rien au monde, je me surprenais à apprécier cette sensation. Celle d’être une personne parmi tant d’autres, discrète et ignorée.

Je tournai le coin de la rue, appréciant le murmure des conversations tout autour. Une voix, cependant, se démarquait et, plus je me rapprochais du parc, plus je l’entendais distinctement. Lorsque je tournai un nouveau coin de rue, je ne distinguai que la silhouette d’une femme, seule. Est-ce que j’avais mal entendu ou est-ce que cette femme se parlait à elle-même ?

« S’il vous plaît ! »

Je haussai les sourcils, regardant par-dessus mon épaule pour m’assurer que c’était bien à moi qu’on s’adressait. J’étais bel et bien la seule personne de ce côté de la rue. J’accélérai le pas, ne m’arrêtant qu’une fois à la hauteur de la jolie demoiselle. Maintenant que j’étais plus près, je pouvais en effet dire qu’elle était jolie, séduisante même. Il y avait quelque chose dans la façon qu’elle avait de me regarder qui m’empêchait de détourner le regard. Une intensité que j’avais rarement vue chez une inconnue. Elle était à couper le souffle. Charmé, je lui adressai mon plus beau sourire.

« Je peux vous aider ? »

J’arrivai à m’arracher à ma contemplation – je crois que ça devenait un brin gênant, tant je la détaillais du regard – pour jeter un œil au parcomètre, puis à la petite voiture. Haussant un sourcil, amusé, j’ajoutai :

« Vous n’avez pas de monnaie ? »

Cette fois, c’est un sourire en coin que j’affichais. À force de la regarder fixement, j’avais bien évidemment remarqué les pièces qu’elle avait à la main. De plus, elle avait le visage de quelqu’un qui vient de se battre avec un parcomètre, chose que je n’avais jamais eu à faire, mais il suffisait de voir les regards noirs qu’elle jetait au pauvre appareil. Si les parcomètres avaient pu ressentir des émotions, celui-ci se serait sauvé à toutes jambes !

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Rachel L. Stoecker

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MessageSujet: Re: The best of us can find happiness In misery • Logan / Rachel   The best of us can find happiness In misery • Logan / Rachel  EmptyDim 11 Sep - 12:28

  The best of us can find happiness In misery • Logan / Rachel  SB-sophia-bush-21167916-100-100  The best of us can find happiness In misery • Logan / Rachel  Ian-ian-somerhalder-25066303-100-100
Rachel & Logan
The Best of us can find happiness in misery

J'avais passé la matinée chez un client qui me demandait de refaire toute sa maison et d'après les plans que j'ai dessiné, il à l'air plutôt satisfait et impatient que les travaux commencent. C'est cette satisfaction qui me donnait envie de poursuivre ce que j'avais entrepris et je pouvais me lever le matin en me disant qu'une belle journée commencerait sans embrouilles. Je n'étais pas comme ces personnes qui se sentent obligés d'aller travailler pour gagner leur vie parce qu'ils n'ont pas un job qui leur plaît et dans lequel elles peuvent s'épanouir. Je prenais un réel plaisir à me lever le matin pour aller créer quelque chose de bien pour que mes clients se sentent enfin chez eux. Le plus souvent, ils me disent ce qu'il les intéressent et ça m'aide beaucoup pour décorer leur intérieur : choisir les bonnes couleurs, les meubles qui pourraient s'adapter parfaitement avec l'atmosphère de la maison ou de l'appartement. Bien souvent on me demande du moderne, de l'éclectique même. Parfois, j'avais carte blanche et là, je pouvais réellement faire preuve de mes talents artistiques. Avec ce travail, je me sentais enfin vivre, utile à quelque chose alors qu'avant je me sentais dépendante de ma mère, des psychologues et même des médicaments. Mais ce temps là est révolu. Je voulais le laisser derrière moi une bonne fois pour toute, ce pourquoi j'avais réaménagé à Gold Coast dès mes dix-huit ans. J'ai grandi dans cette ville et pourtant je n'en connaissais pas tous les lieux comme ma poche. Mon père me gardait à la maison, il buvait comme un désespéré et m'interdisait de sortir. D'une certaine façon, j'étais séquestrée et la seule sortie était l'école. Je n'ai pas vraiment eu de vie jusqu'à ce que je revienne à Gold Coast. Toutefois, je n'oubliais pas que mon père était dans la prison non loin d'ici. Tant qu'il reste là-bas, ça me convient parfaitement. Si j'avais su qu'il était en liberté alors je ne serais pas revenu à Gold Coast.
J'avais de la chance qu'il fasse beau aujourd'hui bien que l'humidité se faisait ressentir dans l'air. C'était le lieu et le temps idéal pour chercher de nouvelles idées, de m'inspirer de la Nature et réfléchir. Mais avant de pouvoir profiter pleinement de cet endroit, il me fallait payer mon emplacement au parcmètre. Là, c'était une autre histoire parce que je n'ai jamais réussi à comprendre leur fonctionnement. Je n'étais pas totalement débile non plus et je savais où il fallait insérer les pièces mais là, c'était la machine qui se rebellait contre moi en recrachant mes pièces. Pourtant, le compte était bon. Je me battis donc avec en le tapant, le secouant bref tout était bon pour lui faire la misère. Heureusement que personne ne me voyait, j'étais bonne pour l'asile à parler à un poteau et à me battre avec comme s'il s'agissait d'une personne. En fait, ça faisait un bon punching ball.
J'eus donc de la chance que quelqu'un passait par ici parce que je pouvais lui demander de l'aide. D'ordinaire je me débrouille seule pour régler mes problèmes et je n'avais pas trop envie de déranger Izzie à son travail. Elle avait eu une promotion et je ne voudrais pas faire tout capoter à cause d'un parcmètre. Le travail c'est le travail et Isobel ne peut pas être toujours là pour moi, non plus. Il y avait un minimum de respect à observer vis-à-vis de ma meilleure amie. J'étais bien contente de pouvoir opter pour la solution la plus simple que le téléphone. Autant dire que ça ne me ravissait pas non plus de devoir appeler à l'aide. Surtout à un homme.
Je le hélai donc avant qu'il ne passe son chemin. Il s'arrêta à ma hauteur. Il devait faire une tête de plus que moi et portait une tenue plutôt décontractée.

« Je peux vous aider ? » m'a-t-il demandé en m'adressant un sourire.

S'il m'adressait un sourire, il n'était pas prêt d'en voir un sur mon visage. Mes relations avec la gente masculine étaient plutôt tendues et froide ce qui expliquait que ma vie se résumait à un désert sentimental. Je préférais me consacrer à mon travail. Jamais un homme n'aura mon coeur à moins qu'il fasse preuve de patience, de compréhension, de gentillesse et qu'il ait des valeurs morales. Le jour où je rencontrerais ce type d'homme alors je pourrais peut-être ouvrir un peu mon coeur mais pour le moment, il était sellé avec un cadenas à double tours si je peux imager ainsi la situation.

- Sans blague !? Je crois que je ne vous ai pas interpelé pour laver ma voiture à ce que je sache. Enfin bref, oui j'ai besoin d'aide pour ça.

Je pointais le parcmètre du doigt. Lui, était toujours souriant et je remarquai qu'il me détaillait. Je fronçai les sourcils, un peu gênée par la situation. Cela ne m'avait pas échappé mais il s'arracha le regard pour faire la navette entre le parcmètre et ma voiture qui étaient derrière moi. Ce petit sourire me donnait juste envie de lui retourner une gifle mais je prenais sur moi. Je devais me montrer un peu civilisée et je ne devais pas me laisser déstabiliser par ses yeux bleus azur et un sourire charmeur. Cela ne marche pas avec moi. Il me demanda si j'avais de la monnaie. S'il me détaillait tant, il l'aurait remarqué. Pff, ils sont tous intéressé par une seule chose. ça m'énerve !

- Oui j'ai de la monnaie, le problème c'est que cet imbécile n'accepte pas mes pièces ! Vous pourriez essayer
?

Alors là, j'ose même pas imaginer la honte que j'aurais si ça fonctionnait avec lui. Ils devraient simplifier le système, voire même le supprimer. Ce serait tout de suite plus facile ! Je ne dois pas être la seule à réussir une fois sur deux avec ce truc.
Je tendis la monnaie que j'avais dans les mains à l'inconnu et au même moment, tout ce que j'avais dans l'autre bras tomba. Décidément, non seulement je devais demander de l'aide mais en plus je me ridiculisais. Super. Mes dessins qui étaient dans ma pochette se retrouvèrent étalés sur le sol. Si je l'avais fermé, tout cela ne serait pas arrivé. C'est pas possible d'être aussi maladroite.

- Oh non c'est pas vrai !


Je m'abaissai pour les ramasser et les remettre dans ma pochette en carton violet. J'étais vraiment tête en l'air. J'aurais dû m'en apercevoir..

- Je suis vraiment désolée, je suis maladroite ! m'excusai-je aussitôt.
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Logan G. Ashcroft

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MessageSujet: Re: The best of us can find happiness In misery • Logan / Rachel   The best of us can find happiness In misery • Logan / Rachel  EmptyDim 11 Sep - 17:49

Malheureusement pour moi, la demoiselle ne semblait pas sensible à mon charme pourtant hautement irrésistible. On aurait même dit qu’elle regrettait de m’avoir demandé de l’aide, que je lui tapais sur le système. De quoi refroidir un peu les ardeurs de n’importe quel homme… Sauf moi. J’avais l’habitude, et puis j’aimais les défis. J’avais beaucoup trop d’amour-propre pour me laisser défaire par une simple attitude. Et puis cette femme avait quelque chose de particulier. Je n’avais pas l’habitude de dévorer les demoiselles du regard comme un con – je faisais habituellement preuve d’un peu plus de subtilité –, mais, avec elle, je n’avais tout simplement pas pu m’en empêcher. J’avais mon après-midi libre et je ne comptais pas la lâcher de sitôt, aussi glaciale soit-elle.

« Sans blague !? Je crois que je ne vous ai pas interpelé pour laver ma voiture à ce que je sache. Enfin bref, oui j'ai besoin d'aide pour ça. »

Je haussai les sourcils, n’arrivant pas à me départir de mon sourire. J’avais l’impression qu’elle allait me frapper. La pauvre semblait réprimer pas mal de colère. Je l’écoutai calmement alors qu’elle m’expliquait son problème… Enfin, écouter est ici un verbe mal choisi, puisque la seule chose que j’arrivais à faire était observer son visage. Elle avait l’air dur de ceux qui n’ont pas eu la vie facile. Elle me paraissait toujours sur la défensive. Je ne savais pas vraiment ce que c’était, une vie difficile. Je n’irais pas jusqu’à dire que j’étais né avec une petite cuillère en argent dans la bouche. J’avais fait ma fortune moi-même, avait grandi sans figure paternelle et, plus récemment, avait perdu le seul membre de ma famille qu’il me restait : ma mère. J’avais donc une petite idée de ce qu’était la souffrance, mais je me demandais ce qui avait pu arriver à cette séduisante demoiselle pour qu’elle se retrouve aussi distante.

La vision de sa main tendue vers ma personne m’arracha à ma contemplation et, alors que j’allais prendre les pièces, elle échappa toutes ses affaires par terre. Je ne pus réprimer une grimace et, me sentant un peu responsable, m’accroupis immédiatement pour l’aider à récupérer ses affaires. Heureusement, le sol était sec, et tout semblait intact. Je tendis la main pour récupérer la dernière feuille de papier – un croquis, apparemment –, mais elle avait eu la même idée. Je tenais un côté de la feuille, elle l’autre et je ne pus m’empêcher de me remettre à rire vu le petit côté cliché de la situation. On aurait dit qu’on se trouvait au centre de l’un de ces films à l’eau de rose un peu vaseux. Sans lâcher prise, je jetai un œil au dessin. Ça semblait être le croquis d’une pièce, une chambre apparemment.

« Vous êtes décoratrice ? »

Je levai les yeux vers elle sans lâcher la feuille, réalisant que nos deux visages n’étaient plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Si je n’avais pas été en train de retenir mon souffle, elle aurait pu le sentir contre son visage, j’en étais certain. À cette distance, elle était encore plus remarquable. J’aurais pu l’embrasser, si je l’avais souhaité. Quelle drôle d’idée, je ne la connaissais que depuis quelques minutes. Le souffle coupé, je mis plusieurs secondes avant d’arriver à dire quelque chose.

« C’est moi qui suis désolé, je n’aurais pas dû me moquer de vous. »

Je détournai le regard et lâchai prise sur le croquis, inconfortable. Une première pour Logan Ashcroft ! J’avais l’impression d’avoir transgressé une règle importante, en la dévisageant comme ça. J’étais comme mal à l’aise et j’en perdis mon sourire. Je n’avais pas souvenir d’avoir été déstabilisé par une femme auparavant. Encore moins simplement parce que j’avais croisé son regard. C’était d’un ridicule. Pourtant, je n’osais plus la regarder dans les yeux. C’était à mon tour de devenir distant. Je n’aimais pas ne pas avoir le contrôle et c’était exactement la sensation que j’avais à ce moment-là. Sans rien ajouter, je me relevai et, comme à contrecœur, lui tendis une main, pour l’aider à se mettre debout, toujours en fuyant son regard. Qu’est-ce qui se passait ? J’agissais comme un adolescent prépubère face à une très jolie femme. Je n’étais plus moi-même. Peut-être se sentait-elle obligée d’accepter mon aide, mais elle prit ma main, se remettant sur pieds, son dossier violet à la main.

Je gardai sa main dans la mienne un peu trop longtemps et, lorsque je m’en rendis compte, je la lâchai comme si elle avait eu une grave maladie contagieuse. Encore plus mal à l'aise, je demandai :

« Et si on tentait de raisonner ce parcmètre, maintenant ? »

Mais le cœur n’y était pas.
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Rachel L. Stoecker

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MessageSujet: Re: The best of us can find happiness In misery • Logan / Rachel   The best of us can find happiness In misery • Logan / Rachel  EmptyDim 11 Sep - 19:13

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Pour moi, la situation était embarrassante. Je n'aimais pas faire appel à des personnes inconnues. Mon plus gros défaut était de voir le mal partout, des mauvaises intentions dissimulées derrière leur masque de gentillesse. Je n'arrivais pas à faire confiance aux personnes que je connaissais. Selon moi, ma confiance se méritait et la seule à la détenir n'est autre que ma meilleure amie. Etrangement, j'ai toujours eu plus de facilité à nouer une amitié, à faire confiance aux femmes plutôt qu'aux hommes dont je me méfiais comme de la peste. C'est pourquoi beaucoup d'hommes ont tenté leur chance mais quand je les envoyais sur les roses, ils ne revenaient pas m'embêter de si tôt. Ma vie sentimentale était un vaste désert dans lequel je me complaisais pourtant. La seule chose qui passait avant tout ça c'était mon travail et ma meilleure amie. Les copines d'abord comme disait l'autre. Jamais on avait eu ce problème de garçon parce qu'on a passé notre adolescence séparée, déjà d'une et d'autre part, on tenait trop l'une à l'autre pour se disputer à cause d'un mec. De toute façon, à quoi ça sert de s'attacher si c'est pour souffrir lorsqu'il vous brise le coeur ? Une fois qu'il a juste obtenu de vous ce qu'il voulait... il se casse sans aucun remord vis-à-vis de vous. Tous les mêmes alors je préfère être avec celle qui ne me trahira jamais et mon travail que j'affectionne par dessus tout. Si on me demandait un jour de choisir entre une relation amoureuse et mon métier, je choisirais mon travail sans aucune hésitation. Je ne peux pas laisser envoler des années de travail acharné pour quelques semaines voire quelques mois avec un homme qui me trompera et me fera souffrir. J'étais très bien ainsi.
L'inconnu aux cheveux bruns et aux yeux d'un bleu azur avait accepté de m'aider. La façon dont il me regardait me gênait. Je n'aimais pas être regardé comme un vulgaire bout de viande. Je lui confiai ma monnaie pour qu'il teste la machine capricieuse mais au même moment toutes mes affaires m'avaient échappée des bras. Mince. Je m'abaissai rapidement et tentai de remettre tout au plus vite dans ma pochette. Je n'aimais pas trop qu'un inconnu puisse voir mes dessins, mes croquis pour les différents clients qui me font confiance pour décorer leur intérieur tout en suivant leurs goûts. C'était un peu comme si on pénétrait dans ma vie privée. Se sont mes créations, elles font parties de moi. Je le prends comme ça, c'est tout.
Heureusement que le sol était sec et qu'il n'y avait pas de vent sinon toutes les feuilles se seraient dispatchées un peu partout et j'aurais été obligée de courir après. Certains diraient que ce ne sont que des croquis et que je pourrais les reproduire mais il y a toujours des détails qui sont importants et je n'ai pas le droit de les oublier ou de changer quoi que ce soit sans le consentement de mon client. Il ne restait que quelques feuilles puis j'attrapai une feuille mais seulement voilà, une autre main tenait l'opposé. Lui aussi s'était accroupi pour m'aider. C'était déjà bien qu'il m'aide pour le parcmètre, pas besoin d'en faire des tonnes non plus... Je n'avais pas besoin de son aide pour ramasser mes feuilles.

« Vous êtes décoratrice ? »

Il me demanda ça en jetant un coup d'oeil à mon croquis, une chambre qu'un de mes clients m'a proposé de réaménager totalement. Il m'avait donné carte blanche. Cela me laissait plus de liberté au niveau créatif mais pas au niveau budgétaire. Je devais faire en fonction des moyens de mes clients quand ils me donnaient carte blanche et je voyais après selon les prix. Là, il s'agissait d'une chambre d'un homme assez riche donc il ne m'avait pas donné de limite sauf qu'il ne voulait pas que ce soit trop excessif non plus. J'essaie de respecter au mieux la volonté des gens. Je levais le regard vers lui et le baissai aussitôt quand je croisai le sien. Je pris un air blasé.

- Oui. Et alors?! ces dessins ne vous regardent pas, répliquai-je sèchement

Je n'arrive jamais à me montrer gentille avec un homme parce qu'ils doivent voir que je ne suis pas une femme facile et qui coucherait avec le premier inconnu qu'elle croiserait. Non, je veux qu'ils voient autre chose que de la bonté, de la générosité. Je veux qu'ils y voient qu'ils n'ont aucune chance avec moi.

« C’est moi qui suis désolé, je n’aurais pas dû me moquer de vous. »

Il s'excusait de s'être moqué de moi. Il pouvait mais c'est pas pour autant que je le lui accorderais. Nos visages n'étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre et je me sentais vraiment angoissée, mal à l'aise à cause de cette situation. Elle frôlait même le ridicule d'un film à l'eau de rose où les personnages se rencontrent comme ça et tombent inévitablement amoureux l'un de l'autre. Comme par hasard. Sauf qu'ici, dans la réalité, ce n'était pas prêt d'arriver. J'évitais de croiser son regard le plus possible, me concentrant sur mes dessins à ranger. Voyant qu'il ne lâchait pas la feuille...

- Hum...

Etrangement, son attitude changea. Son sourire disparu de son visage. Au moins, ce que je voulais arriva. Là il ne voyait plus la gentille petite femme innocente mais il se heurtait précisément à un mur et il a du le prendre de plein fouet. Peut-être croyait-il m'avoir avec un sourire et une vieille technique de drague ?! C'était loin d'être si facile avec moi ! Il n'y avait rien de plus pathétique que le vieux truc digne des séries télévisées. C'était du déjà vu et cela ne m'impressionnait guère.
C'est bien parce que j'avais besoin d'aide que je ne l'avais pas déjà réprimandé. Je m'y sentais obligé puisque je n'avais pas envie de déranger ma meilleure amie à son travail au Label.
Je refermai les élastiques de la pochettes cette fois avant qu'une main ne se tende vers moi. Je regardais longuement sa main puis son visage avant de ne comprendre qu'il voulait m'aider à me relever. C'était bien une première ! Qui aurait cru qu'un jour j'en arriverais là ? Que j'arriverais à prendre sur moi et me montrer un peu plus polie envers un homme... J'hésitai quelques secondes avant de prendre sa main. Je la levai doucement et elle entra en contact avec celle de l'inconnu. Ce fut une étrange sensation, autre que les simples poignées de main des clients. Mon souffle se coupa le temps que je me remette sur pieds.

« Et si on tentait de raisonner ce parcmètre, maintenant ? »

Je le laissai faire pour mettre la monnaie dans le parcmètre récalcitrant.

- En fait, je crois qu'il ne m'aime pas, déclarai-je. Je suis désolée de vous faire perdre votre temps Monsieur ...

Là, j'avais un problème, je ne connaissais pas son nom. D'un sens, je ne préférais pas le connaître. Ce serait tout aussi bien. L'anonymat me convenait parfaitement parce que si je venais à lui demander son identité, je devrais obligatoirement me présenter et j'en avais pas franchement envie, surtout le dire à un inconnu. On sait jamais, ça se trouve c'est un sérial killer, un psychopathe, un évadé de prison... ça y est je recommence à débloquer avec ma paranoïa. Pendant qu'il avait le dos tourné à moi, je le détaillai. C'est étrange mais j'ai l'impression de l'avoir déjà vu quelque part mais je n'arrive pas à mettre le doigt dessus. J'essayai de me rappeler si c'était l'un des mecs bourrés qui nous avaient un peu embêté lorsque Isobel et moi étions en panne d'essence, il y a quelques jours de cela, en pleine campagne Australienne. Mais il faisait sombre cette nuit là et la lumière n'était pas suffisante pour reconnaître un visage.
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